Comment un coeur pur a ému les Divinités

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[Cette histoire n'est pas directement liée à la pratique du Falun Dafa mais elle montre l’importance de cultiver la vertu dans la culture traditionnelle chinoise, et démontre le principe du « bien rétribué par le bien. »]

C’est une histoire d’il y a longtemps à propos de mon grand-père et de son père, mon arrière grand-père. Cette histoire est connue dans ma ville natale. Dans la culture chinoise il est très important que les jeunes s’acquittent des attentes de leurs parents, être aimés dans leur vieil âge et considérés avec respect et écoutés. Cette histoire concerne ce genre de vertu.

Mon arrière-grand-père est le principal caractère dans cette histoire. En ces temps, une famine faisait rage et de nombreux membres de la population durent quitter leurs maisons pour trouver de quoi survivre. Ils allaient normalement dans les trois provinces du nord-est, qu’on considérait comme des régions rurales avec de larges forêts, de vastes terres et peu peuplées. Mon arrière grand-père s’y rendit donc à pied car il n’y avait pas de transports modernes. Sa femme était enceinte à l’époque, avant de partir de chez lui, il informa sa femme du nom qu’il préférait si c’était un fils ou une fille et fit tristement ses adieux. Peu après son départ, sa femme donna naissance à un fils, et on lui donna le nom que son père avait choisi pour lui. De nombreuses années de luttes et d’épreuves passèrent durant lesquels la mère éleva seule le garçon. Personne ne savait où son père était allé car il n’y avait pas non plus de communication postale. Le garçon grandit peu à peu, et il se demandait souvent où était son père, aussi le demanda-t-il à sa mère, mais elle ne put lui dire que la région où il pouvait être sans plus de détails. Le jeune homme devint un revendeur ambulant vendant du fil, des aiguilles, des douceurs et des cosmétiques pour les femmes, marchant de village en village, de ville en ville. Lorsqu’il eut 18 ans, il décida d’essayer de retrouver son père et de le ramener à la maison. Il veilla à ce que sa mère ait de quoi vivre pendant trois ans et partit. Il prit la direction prise par son père de nombreuses années auparavant, portant toujours ses paniers de vendeur d’un village à l’autre. Avant de partir, il dit à sa mère qu’il reviendrait d’ici trois ans qu’il ait trouvé son père ou non.

Trois années passèrent, le jeune homme revint sans avoir trouvé son père. Il travailla encore quelques années jusqu’à avoir suffisamment d’argent pour faire vivre sa mère encore trois ans, puis il partit de nouveau. Il revint pour la deuxième fois sans avoir réussi. Le jeune homme approchait à présent les quarante ans lorsqu’il décida de faire le voyage pour la troisième fois. A la fin de son troisième voyage, il traversait une vallée dans une région montagneuse, lorsqu’il passa devant une chaumière très simple et qui semblait à l’abandon. Après qu’il l’eut dépassé d’un kilomètre environ, des coups de tonnerre et de grands éclairs déchirèrent le ciel. Un déluge de pluie s’abattit ; le jeune homme n’avait aucun endroit où s’abriter et se souvint de la chaumière ; il courut en arrière jusque là, et à sa surprise découvrit qu’un vieil homme vivait à l’intérieur. Ils commencèrent à converser poliment. Le vieil homme demanda au jeune homme d’où il était venu et quel était le nom de sa famille. L’accent du jeune homme causa une grande joie au vieil homme qui réalisa que celui-ci était son fils. Après l’orage, ils se préparèrent tous deux pour le long voyage de retour envisageant une grande réunion familiale.

On croyait que le cœur pur du jeune homme et son désir de trouver son père et son grand respect pour lui émurent les dieux, alors ils menèrent le fils dans la bonne direction et créèrent le miracle de la pluie pour qu’il rencontre finalement son père.

La deuxième moitié de l’histoire c’est que le fils avait presque quarante ans après avoir retrouvé son père, était pauvre et ne pouvait trouver une jolie fille pour l’épouser. Finalement, une veuve avec les pieds non enveloppés, et la peau grêlée l’épousa, elle était mon arrière grand-mère. Mon arrière grand-père et sa femme veillèrent sur leurs parents jusqu’à leur mort. Ils avaient trois enfants, tous étaient des fils, ce qu’on considérait venir de la vertu du père, une tradition chinoise était d’accumuler de la vertu qui amenait la naissance de fils. Les trois fils furent élevés à la perfection. Le plus âgé et le plus jeune eurent de grosses affaires à Qingdao, une cité côtière fameuse. Le second fils, mon grand-père, avait ouvert une boutique d’herboristerie dans sa ville. Il avait aussi une très bonne réputation, lorsque les gens avaient des problèmes, ils allaient tous le voir parce qu’il était cultivé et juste. Il portait toujours un long costume – ces vêtements traditionnels chinois qu’on voit dans les films chinois. Il souriait rarement, mais était plutôt sérieux, et les gens qui agissaient mal avaient peur d’être vus de lui à cause de sa droiture. Il avait aussi de la terre. Lui et ses frères devinrent une famille éminente dans la ville ; ils n’étaient plus pauvres comme l’avaient été leurs parents. Par la suite ils se marièrent, une grande famille vivait ensemble. Ma mère et ses frères et sœur, ainsi que de nombreux cousins et leurs parents.

Cette histoire est relativement connue et fut consignée dans les archives historiques de notre comté qui ne recueille et ne publie que les histoires chinoises de braves gens.

Mon arrière grand-père était un homme remarquable dont la bonté émut les dieux, et ses vertus amenèrent la prospérité à ses enfants et ses petits-enfants.
Mon comté porte le nom de Gaomi, dans la région de Weifang, province de Shandong.


Published : Sunday, 19 January 2003

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