Shang Dexing, pratiquant de la ville de Qingdao faisait du lèche-vitrines l'après-midi du 3 mai 2010, avec son petit-fils de sept ans. Son petit fils a donné un CD de Shen Yun Performing Arts à quelqu'un, le seul CD qu'il avait alors. M. Shang a été quasiment aussitôt illégalement arrêté par des policiers du commissariat de police de Zhonghanbianfang du district de Laoshan, dans la ville de Qingdao. Il a été envoyé au centre de détention numéro 2 de Qingdao l'après-midi du 4 mai, et le 9 juin, la division de Laoshan du commissariat de police de Qingdao a officiellement approuvé l'arrestation. Pendant ce temps, sa famille a demandé que les autorités compétentes le libèrent, mais sans succès. Ils ont également engagé deux avocats de Pékin.
M. Shang Dexing, 65 ans, vit au 156 avenue Ningxia, appartement 11-2-601, dans le district sud de la ville de Qingdao. Avant qu'il ne pratique le Falun Gong, il avait de graves maladies, dont une angéite et des calculs biliaires nodulaires. Le docteur était même d’avis de lui faire une amputation. Cependant, depuis sa pratique du Falun Gong, toutes ses maladies ont disparu. Il a fait de son mieux pour être une bonne personne en basant ses actions sur "Vérité-Compassion-Patience, " les principes du Falun Gong, pensant toujours à autrui avant lui-même et s’attirant le respect et l’affection de ses parents et amis.
Durant sa détention, sa famille est allée au commissariat de police, demandant à le voir. Mais leur demande a été refusée sans aucune raison valable. Sa famille a demandé pourquoi les policiers ne libéraient pas M. Shang. La police a hésité à répondre, finissant pas donner une explication tout à fait absurde. Ils ont dit que M. Shang avait été détenu pendant trois ans dans le camp de travail pour sa croyance en Falun Gong. Sa famille s’inquiétait beaucoup pour sa santé, M. Shang ayant la soixantaine passée et a fait appel à la police à divers niveaux et engagé deux avocats.
Le 21 juin 2010, quand les deux avocats ont sollicité un entretien avec M. Shang au bureau des affaires législatives de la division de Laoshan du commissariat de police de Qingdao, le personnel du bureau a rejeté la responsabilité sur la division de sécurité domestique. La division de sécurité domestique les a alors renvoyés leur enjoignant de s’adresser au bureau de la prévention. Au bureau de la prévention, les deux avocats ont sorti la lettre d'autorisation de Tian Jinlan, épouse de M. Shang. Ils ont également demandé à rencontrer M. Shang, la partie concernée. Cependant, un policier au nom de famille de Xin a refusé sous prétexte que Tian Jinlan pratiquait le Falun Gong et que la lettre n’était pas autorisée. Il a également menacé de l'arrêter. Les avocats ont avancé que selon la loi, la police ne pouvait pas priver Tian Jinlan de son droit à autoriser des avocats à travailler sur le cas de son mari. Le policier n’a rien trouvé à dire, et a du faire une concession pour que le fils de M. Shang autorise les avocats à travailler sur le cas. Le policier a dit qu'il était facile de faire une autre demande, mais les avocats ont répondu qu'il était encore plus facile que la police obéisse à la loi.
Confronté à la loi, ce policier n'a pas su quoi dire et a demandé des instructions à son supérieur. Ils ont finalement accepté que Tian Jinlan soit la personne autorisant les avocats à travailler sur le cas de M. Shang. Quand les avocats ont eu rempli tous les papiers, ils sont allés au centre de détention pour rencontrer M. Shang, où ils ont essuyé un autre refus. Certains que le centre de détention avait enfreint la loi en leur refusant de voir M. Shang, ils ont remis une lettre à la division de Laoshan du commissariat de police de Qingdao, intitulée: " Quelques réflexions sur la façon de protéger les droits légalement garantis des avocats à rencontrer la partie concernée." Ils avançaient que le refus fait aux avocats pour rencontrer la partie concernée était contre la loi. Ils ont réclamé que les autorités compétentes corrigent les injustices des policiers, et permettent à un avocat de rencontrer M. Shang. Le centre de détention a donné l'autorisation par la suite. Les avocats ont encore argué du fait que M. Shang avait presque soixante-dix ans, et ne pouvait pas se déplacer facilement, et qu'il ne présentait aucun danger potentiel pour la société, et pouvait donc être libéré sous caution. La police en a convenu au début, mais quand la caution a été mise en application, elle a été refusée.
Pendant l’entier processus, les avocats ont fait les choses selon la loi. Le 4 juillet 2010, ils ont fait une demande à la division de Laoshan, de retirer le cas de M. Shang, arguant du fait que M. Shang faisait seulement des emplettes avec son petit-fils, qui a remis un CD de Shen Yun à quelqu'un, et que cela ne présentait aucun tort pour la société. Ils ont demandé à la police de retirer les charges pour infraction criminelle contre M. Shang . Actuellement, le cas est toujours en négociation.
Version chinoise disponible : http://minghui.ca/mh/articles/2010/7/10/226763.html
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