Des parents âgés pleurent la mort de leurs enfants, Mme Lu demande la libération de sa fille (photo)

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Mme Lu Shuqin, une dame âgée de la ville de Shijiazhuang dans la province du Hebei a deux filles, Mme Feng Xiaomei, l’aînée, et Mme Feng Xiaomin. Toutes les deux ainsi que leurs époux sont des pratiquants du Falun Gong. Le mari de Mme Feng Xiaomin, M. Wang Hongbin, a été torturé à mort en 2003 (voir http://fr.clearharmony.net/articles/200310/10335.html). Moins d’un an plus tard, en 2004 Mme Feng Xiaomin a été également torturée à mort (voir http://fr.clearharmony.net/articles/200407/14480.html). Le mari de Mme Lu n’a pu supporter la douleur de perdre deux enfants . Après avoir été harcelé de nombreuses fois par la police, il est décédé début 2005. Mme Feng Xiaomei est très malade à cause de la torture dans un camp de travail, toutefois on l’oblige toujours à travailler.

La famille de Mme Feng Xiaomei a été très heureuse jusqu’à ce la persécution par le Parti communiste chinoise (PCC) les déchirent.

Avant la répression du Falun Gong par le PCC en juillet 1999, Mme Feng Xiaomei et son époux étaient des ingénieurs à l’usine de l’équipement du bureau de télécommunication et de la poste de la province de Hebei. Son mari M. Wang et elle sont diplômés de l’Université de Télécommunication et de la poste de Changchun. Mme Feng était fine et compétente au travail. Elle prenait son travail au sérieux et était très responsable. Elle était déjà chef ingénieur dans son usine alors qu’elle n’avait que 30 ans. Son mari était un intellectuel calme. Il ne s’est jamais activement intéressé aux affaires du monde mais aidait tranquillement ceux qui étaient dans le besoin. Leur fils Wang Bou est un enfant adorable. Sa famille, ses amis et ses collègues savent tous que le Falun Gong avait apporté le bonheur dans sa famille.


Ci-dessous la déclaration personnelle de Mme Lu:

Mon nom est Lu Shuqin, j’ai 67 ans et je vis dans la rue Huaibei dans la ville de Shijiazhuang, province du Hebei. Je suis la mère de Feng Xiaomei. Le 27 avril 2009, des policiers du département de police de Shijiazhuang, du sous bureau du département de police de la ville de Shijiazhuang, le département de police de la ville de Gaocheng, le sous bureau du département de police de la zone de développement de Liangcun et le poste de police de la zone de développement ont illégalement arrêté ma fille parce qu’elle pratique le Falun Gong. Plus tard elle a été condamnée au camp de travail pendant un an et demi.

Elle se trouve actuellement dans le camp de travaux forcés. Sa santé se détériore rapidement et on a observé du sang dans ses selles ces sept derniers mois. Le premier diagnostique du médecin a été des nodules dans le gros intestin, avec une possibilité de cancer. Malgré son état, on m’a dit que le camp de travail la soumettait à un travail d’esclave parce que le camp doit respecter un quota élevé. Après une journée de travail, ma fille est tellement épuisée qu’elle reste allongée avec une grande douleur et est à peine capable de se lever. Etant sa mère, je suis très inquiète pour elle et je prie le service compétant de considérer la situation difficile de ma famille et de permettre la libération de ma fille pour raison médicale.

J’ai travaillé dur pour élever mes deux filles. C’étaient de bonnes enfants et elles ont reçu une bonne éducation. Elles étaient bien élevées et travaillaient dur. Ma fille aînée, Feng Xiaomei, était ingénieur principal à son travail. Après avoir commencé à pratiquer le Falun Gong, elle était gentille avec les gens et s’entendait bien avec ses collègues. Au travail, elle ne se plaignait jamais et a beaucoup contribué à son travail, qui avait une grande considération pour elle. Elle se cultive dans Falun Gong qui est basé sur les principes de l’univers Vérité, Compassion, Tolérance. Les pratiquants regardent en eux quand ils rencontrent des problèmes, ils sont tolérant et pensent aux autres avant leur propre intérêt. Toute notre famille était heureuse. Mes deux petits enfants, sont tous les deux bien élevés et reflètent l’harmonie qui régnait dans notre vie auparavant. Mes deux beaux fils étaient très bons avec moi. Même si j’ai enduré beaucoup d’épreuves dans ma vie, j’étais persuadée que mes proches s’occuperaient de moi quand je serai vieille.

Je n’avais jamais pensé, que Jiang Zemin, l’ancien président du PCC, utiliserait son pouvoir pour illégalement persécuter le Falun Gong. Depuis le début de la persécution en 1999, notre famille a été dans une situation vraiment terrible. L’époux de ma fille aînée, Wang Hongbin, a été torturé à mort le 9 octobre 2003 dans le camp de travail de Shijiazhuang parce qu’il pratiquait le Falun Gong. Ma plus jeune fille est décédée suite à la torture en mai 2004 parce qu’elle n’a pas voulu renoncer au Falun Gong. Son époux, Wang Xiaofeng, est également une victime de la persécution. Parce qu’il pratique le Falun Gong, il a été forcé à la vie de sans domicile et on ne sait pas où il se trouve depuis de nombreuses années. Nous ne savons même pas s’il est vivant ou mort.

Actuellement, ma fille aînée se trouve dans un camp de travail parce qu’elle ne veut pas renoncer à sa pratique. On refuse de la libérer. Je suis seule à m’occuper de mes deux petits fils dont l’un a 19 ans et l’autre sept ans. Le salaire de ma fille couvrait les dépenses de toute la famille. Je n’ai pas d’argent pour payer les frais de scolarité de mon petit fils et nous avons du mal à nous nourrir. Je ne sais vraiment pas comment nous allons survivre.

J’ai presque 70 ans et j’ai eu la douleur de voir deux de mes enfants mourir avant moi. Je ne comprends vraiment pas pourquoi ils ont été maltraités à mort tout simplement parce qu’ils pratiquent le Falun Gong. Les gens qui pratiquent le Falun Gong sont en bonne santé. Ils permettent au gouvernement d’économiser l’argent sur les dépenses médicales, restent calmes quand ils rencontrent des problèmes et sont de bonnes personnes. Mes deux filles ont bénéficié énormément à la fois physiquement et mentalement de leur pratique du Falun Gong. Qu’y a-t-il de mal à cela ? Pourquoi le gouvernement ne nous laisse-t-il pas pratiquer ? Pourquoi les passages à tabac et les assassinats ? Comment peuvent-ils traiter leurs citoyens comme ça ? En ce moment, ma fille aînée, Feng Xiaomei, souffre dans un camp de travail.

J’ai entendu dire que l’année dernière, 80% des prisonnières dans le camp de travail pour femmes de Hebei étaient des pratiquants du Falun Gong. Cela n’a aucun sens : un camp de travail est pour des voleurs, des toxicomanes, des prostitués et des gens qui ont commis des crimes ! Comment se fait-il que les services de police ne courent pas après les mauvaises personnes dans la société mais plutôt après des gens qui pratiquent Vérité, Compassion, Tolérance ? Dans quel genre de monde sommes-nous ? Si ma plus jeune fille, Feng Xiaomei, meurt, je ne serai pas capable de le supporter. Je ne sais pas si je pourrais être en mesure de continuer. Mais je ne peux pas abandonner à cause de mes petits enfants. Qui va prendre soin d’eux?

Les fonctionnaires à tous les niveaux, qui que vous soyez, je pense que vous devez avoir une famille et vous désirez que votre famille soit heureuse. S’il vous plait imaginez vous dans notre situation, il y a encore des familles comme nous, soumises à de terribles épreuves et à la persécution. Je prie les fonctionnaires compétents de considérer la situation difficile de ma famille. Sauvez ma famille : sauvez ma fille, Feng Xiaomei et libérez la pour raison médicale. Laissez vivre ma famille.

Lu Shuqin, mere de Feng Xiaomei
Le 10 janvier 2010

Version chinoise disponible à:
http://minghui.ca/mh/articles/2010/1/13/216183.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

Contacter les Editeurs : [email protected]

* * *

Facebook Logo LinkedIn Logo Twitter Logo Email Logo Pinterest Logo

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.