Déclaration de l’Association Falun Dafa d’Argentine à propos de la critique par le Parti communiste chinois de la décision de justice contre Jiang Zemin et ses complices

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Résumé : Après quatre ans d’enquête, le Juge Octavio Araoz de Lamadrid de la Cour fédérale N°9 d’Argentine a pris une décision historique le 17 décembre 2009. Le Juge Lamadrid a émis des mandats d’arrestation pour l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois (PCC) Jiang Zemin, et Luo Gan, ancien chef du Bureau 610, pour leurs rôles dans la persécution du Falun Gong. Les deux hauts fonctionnaires ont été accusés de crimes contre l’humanité. Le juge Lamadrid a ordonné aux services d’Interpol de la Police fédérale d’Argentine d’exécuter les arrestations. Dans un document légal de 142 pages, le Juge a évalué minutieusement la persécution des pratiquants de Falun Gong en Chine par le PCC et le rôle qu’on joué Jiang et Luo.


La véritable portée de cette décision
La décision du Juge Octavio Araoz de Lamadrid, qui a ordonné les arrestations de l’ancien dirigeant du Parti communiste chinois, Jiang Zemin, et l’ancien directeur du Bureau 610, Luo Gan, est souveraine, et émise par un des trois pouvoirs qui constituent légitimement la nation d’Argentine et est en concordance avec la politique des droits de l’homme initiée en 1983 lorsque la démocratie a été restaurée par l’actuel gouvernement. Nous sommes confiants que la décision du juge ne sera pas soumise à une interférence extérieure, et que l’intégrité souveraine de la République d’Argentine sera respectée. C’était la position du gouvernement espagnol lorsqu’il a été confronté aux mêmes pressions du fait de la récente ouverture d’une enquête criminelle contre les chefs du Parti communiste chinois pour génocide des pratiquants de Falun Gong, affirmant et respectant ainsi la séparation des pouvoirs.

La soi-disant "motivation politique" de la décision
La décision a été confiée et se limite à révéler la vérité à propos du génocide mené contre des millions de personnes innocentes en Chine qui adhèrent aux principes d’Authenticité-Bienveillance-Tolérance enracinés dans les enseignements du Falun Dafa.

Cette décision de 140 pages est le résultat de quatre ans de douloureuses investigations incluant la traduction de rapports étendus des Nations Unies et d’autres organisations, le travail infatigable d’obtenir le témoignage oral d’une vingtaine de témoins incluant dix sept victimes directes se trouvant à des endroits aussi éloignés que les USA, l’Océanie, l’Europe et l’acquisition d’autres éléments de preuve.

L’affaire a à voir avec la torture, le meurtre de masse et jusqu’au prélèvement d’organes et les meurtres subséquents d’un groupe de cent millions de bonnes et innocentes personnes. Ces crimes, qui sont perpétrés actuellement en Chine, sont des crimes contre l’humanité. Cela signifie que ce sont des crimes à l’encontre de toute la race humaine, qui peuvent et devraient par conséquent être jugés sans considération de territorialité ou de nationalité des victimes ou des auteurs. C’est le principe qui a été appliqué avec succès depuis que le juge a accepté l’accusation voici quatre ans, et durant l’entier processus menant à la décision, suffisamment de preuves ont été rassemblées.

Par conséquent, jeter légèrement quelques phrases du type “motivations politiques” en relation à cette décision c’est non seulement fermer les yeux sur tout le processus de l’action judiciaire, mais c’est en fait favoriser ceux qui commettent ces crimes. C’est se positionner soi-même du côté des dictateurs qui ont commis le génocide quant à une décision judiciaire dont se souviendront assurément les générations futures comme d’une étape historique en faveur du bien-être, de la justice et de la prospérité de l’humanité.

Nous appelons tous les secteurs politiques et non politiques, pro gouvernementaux ou d’opposition en référence aux politiques nationales, quelle qu’en soit l’idéologie, à rejeter tous les courants ou conflits qui ne soient pas directement liés à l’affaire elle-même et à soutenir cette décision, qui s’accorde aux standards nationaux sur les droits de l’homme, les valeurs universelles et les principes généraux de la démocratie.

Sur la référence -induisant en erreur - à une motivation d’ "endommager" les relations bilatérales
Manifestement, les décisions judiciaires, qui essaient d’investiguer et de juger ceux qui sont responsables de crimes contre l’humanité, n’ « endommagent pas les relations » entre la Chine et les autres pays. C’est plutôt l’attitude du Parti communiste chinois envers les droits de l’homme et son échec à les observer, qui ne devraient assurément pas être accommodés dans une relation appropriée avec des pays démocratiques qui sont en faveur de la défense des droits de l’homme.

Il est important d’être clair sur le fait que le « Parti communiste chinois » (PCC) n’est pas la « Chine » Le PCC maintient une dictature sur la Chine par une politique d’état oppressive, dénuée de liberté de croyance, d’association, de pensée, et finalement de liberté, comme compris dans les démocraties libres – un groupe que l’Argentine a rejoint après sa réintégration à la démocratie en 1983 – et qui a été renforcé de sorte que les juges puissent investiguer et condamner les crimes sérieux commis dans le passé.

Il est manifeste que l’intention de la plainte et des pratiquants de Falun Gong de par le monde est d’arrêter un génocide qui a lieu contre des personnes innocentes qui pratiquent les principes d’Authenticité-Compassion-Tolérance.

La signification derrière les “bonnes relations bilatérales” auxquelles a fait allusion le porte parole de la dictature dominant la Chine est que les représentants et les systèmes judiciaires d’autres pays détournent les yeux des crimes contre l’humanité commis par le PCC contre des personnes innocentes, détruisant ainsi la conscience des gens dans le monde en manipulant les opportunités d’affaires et n’amenant que des préjudices et la disgrâce aux populations.

La condamnation de, et l’aide à mettre fin à l’assassinat de personnes chinoises innocentes est ce que le porte parole des fugitifs, Jiang Zemin et Luo Gan, a qualifié d' “endommager les relations bilatérales.”

Les leaders d’un pays qui s’est vu confier la défense des droits de l’homme comme en Argentine, sait que maintenir la solidarité contre les sérieuses violations des droits de l’homme est la meilleure façon d’assurer de bonnes relations avec la Chine. Nous sommes confiants que l’Argentine continuera sur cette voie qui apportera des bénédictions à sa population.


A propos de la persécution du Falun Gong par le PCC selon les “Lois de la Chine”
C’est, d’abord, la reconnaissance de la persécution. Il y a déjà suffisamment de rapports des Nations Unies et d’organisations majeures de droits de l’homme concernant la façon dont le Parti communiste chinois utilise le système légal et judiciaire pour perpétrer les violations des droits de l’homme, et tout ceci a déjà été évalué par le juge. La simple mention de considérer cette atrocité de la persécution du Falun Gong en Chine comme « légale » nous rappelle le temps ou des pays ont accepté les lois raciales de Nuremberg comme légales puis se sont tus pendant sept ans durant la persécution perpétrée contre les Juifs par le gouvernement nazi. L’occident n’a réalisé ce dilemme que lorsqu’il était trop tard.


Traduit de l’espagnol de :
http://www.lagranepoca.com/articles/2009/12/27/4015.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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