Nom : Sun Hongchang (孙洪昌)
Genre : masculin
Âge : Inconnu
Adresse : Comté de Qingyuan, ville de Fushun, province du Liaoning
Profession :Travailleur de la Construction
Date de la dernière arrestation : 28 mars 2006
Dernier lieu de détention : Prison de Dongling dans la ville de Shenyang (沈阳东陵监狱)
Ville : Fushun
Province : Liaoning
Sévices subis : Travaux forcés, soumis au lavage de cerveau, condamnation illégale, passages à tabac, emprisonnement, torture, contrainte physique, interrogation, détention
Ces trois dernières années, le père de M. Sun Hongchang, âgé de plus de 70 ans, a fait des mains et des pieds pour secourir son fils estropié, de l'impitoyable torture qu’il subissait aux mains des fonctionnaires du régime communiste chinois. En 2008, le vieil homme est tombé malade mais a dit qu’il guérirait si son fils était libéré et revenait à la maison. Son souhait ne s'est jamais réalisé et il est mort à 19 h, le 4 novembre 2009.
1. Le fils cadet de Sun Feng, apeuré et désespéré, est décédé
M. Sun Hongchang a été forcé de quitter son foyer en 2000 pour éviter d'être arrêté. Après que son épouse ait été torturée à mort en 2003, la police du Parti communiste chinois (PCC) a tenté à plusieurs reprises d'arrêter M. Sun Hongchang. À ce moment-là, leur fils aîné était à l'université et leur cadet, Sun Feng, avait seulement 12 ans.
En plus de souffrir la perte de l'affection de sa mère, Sun Feng s’inquiétait également pour la sécurité de son père. En l'absence de ses parents, des proches prenaient soin de lui. A la fin du mois de décembre 2004, il était très faible et malade. Après avoir perdu conscience à plusieurs reprises, il a été amené à l'hôpital pour un traitement d’urgence. Sun Feng est mort le 25 août 2005.
2. Wang Xiuxia, l'épouse de M. Sun a été battue à mort en garde à vue
Vers 10 h, le 29 mai 2003, plus de 20 policiers de l'équipe criminelle de la police de Dongzhou, des commissariats de Xintun et de Wanxin ont arrêté Mme Wang Xiuxia, l’épouse de M. Sun et deux autres pratiquants. Mme Wang est morte en raison de la torture, deux semaines plus tard.
Au début, cette femme de 42 ans a été détenue dans un centre de détention de la ville de Fushun. Pour n'avoir pas coopéré avec les gardes, elle a été gravement torturée. Elle a été forcée de s'asseoir sur une
Le lendemain soir, plusieurs détenues criminelles ont transporté Mme Wang dans la section de la prison pour les femmes. Elle portait de lourdes chaines mais continuait à crier : « Falun Dafa Hao ! » (Falun Dafa est bon !) Trois jours plus tard, ils l'ont transportée dehors le matin pour la gaver tandis qu'elle était attachée à la chaise de fer. Pendant plusieurs jours, elle a été transportée le matin et la nuit pour être gavée de force. Les gardes la menottaient à un radiateur après l’avoir ramenée. Le radiateur était si bas qu'elle devait s'asseoir sur le plancher toute la nuit.
Mme Wang parlait rarement. Ses bras et ses jambes étaient couvertes de trous faits par les gardes ou les détenus qui l’avaient piquée avec des cure-dents. Après huit ou neuf jours, elle pouvait à peine respirer ou parler. Les gardes ont arrêté de la transporter dehors et ont enlevé ses menottes et ses chaînes. Ils la gavaient de force et lui injectaient des fluides IV dans sa chambre.
Un jour, d'autres pratiquantes l'ont aidée à aller aux toilettes. Après s'être accroupie pendant longtemps elle ne pouvait pas uriner. Avec grand effort, elle a dit aux pratiquantes que les détenues criminelles l'avaient torturée en lui arrachant tout ses poils pubiques. Elle ne pouvait pas uriner parce que son pubis était très enflé. Ces détenues avaient également pressé le bouton rond du couvercle d’une tasse à café, sur sa cage thoracique le faisant bouger pour intensifier la douleur.
Après plusieurs jours de supplice continuel, Mme Wang Xiuxia est décédée. Le soir du 15 juin 2003, les autorités du département de la police de la ville de Fushun ont informé sa famille de sa mort. Quand sa famille s'est précipitée au Département de la police, ils ont vu que son corps, qui était dans un congélateur, était défiguré. La police a refusé de laisser la famille jeter un coup d'œil plus attentif et n’a pas répondu à leurs questions sur la cause de sa mort. Le matin du 17 juin, avant que sa famille puisse voir le corps, la police l’a scellé à la hâte dans un cercueil. (Voir le http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2005/6/3/61474.html)
3. M. Sun Hongchang handicapé suite à la torture
Tandis que M. Sun Hongchang était à son travail dans la Communauté de Xinlong du canton de Qingyuan, huit policiers du département de la division de la sécurité domestique de la ville de Fushun sont arrivés et l'ont arrêté vers 17 h., le 28 mars 2006. Les dirigeants l'ont alors détenu au commissariat de police de la ville de Qingyuan.
Cette nuit-là, six agents de la Division de la sécurité domestique de Fushun ont brutalement torturé M. Sun. Ceux qui ont participé, incluent Guan Yong, Hao Jianxiu et Zhao Dazhuang. La personne principalement responsable de la torture était Guan Yong.
La même nuit, vers 23 h., un agent a utilisé des matraques électriques pour électrocuter les parties génitales de M. Sun après que Guan Yong et d'autres policiers l'aient battu pendant une heure. Puis ils lui ont frappé le pénis à coups de poings. Ils ont également utilisé leurs deux mains pour forcer les jambes de M. Sun au-dessus de sa tête, une méthode de torture appelé « diviser les hanches » (Les employés de la Division de la sécurité domestique de Fushun emploient également cette tactique cruelle. Les victimes soumises à une telle agonie physique extrême peuvent facilement devenir handicapées.)
Pour effectuer cette torture, quatre à cinq policiers ont pris deux bâtons en bois qu'ils ont fixés aux jambes de M. Sun en les enveloppant étroitement, l'empêchant de les plier. Ils ont ensuite immobilisé sa jambe droite sur le lit. Ils ont utilisé leurs deux mains pour forcer la jambe gauche au-dessus de la tête de M. Sun. Chaque fois, l'abus durait une ou deux heures. C’était si douloureux que M. Sun s’est évanoui plusieurs fois. Les résidents près du commissariat de police ont pu entendre les cris perçants d’agonie de M. Sun. La torture a continué jusqu'à 5 h, le lendemain matin.
Quand ils torturaient M. Sun, les policiers hurlaient, « Nous n'avons aucune nature humaine. Nous avons battu ton épouse à mort. Si tu meurs ici, ça signifie 2000 Yuans en compensation pour nous. »
Dans la soirée du 30 mars, la police a encore battu M. Sun, elle « lui a fracturé la hanche, » et lui a donné un coup de pied brutal à son pied gauche. Tandis qu'ils le torturaient, ils lui ont demandé si ça faisait mal. Sa jambe gauche s’est enflée et a viré au noir et au pourpre. Sa jambe était blessée au point qu'il ne pouvait pas se tenir debout, ni marcher. Il était cloué au lit et il ne pouvait pas prendre soin de lui. Les gens vivants près du commissariat de police ont entendu ses cris perçants pendant trois nuits.
Le 31 mars, les policiers ont transporté M. Sun au centre de détention de Dashagou dans le canton de Qingyuan et l'y ont détenu. Les fonctionnaires du centre de détention ont refusé de l’accepter mais les policiers les ont amenés à dîner, ils leur ont offert des pots de vin et les ont menacés jusqu'à ce qu'ils acceptent finalement.
À ce moment-là, la jambe de M. Sun était handicapée. Quand il était au centre de détention, la douleur l'a cloué au lit pendant plus d'un mois. Les fonctionnaires du centre de détention l'ont amené à l'hôpital central du canton de Qingyuan pour un examen, qui a montré des nerfs endommagés. Le 25 mai, un examen à l'hôpital central de la ville de Fushun a montré des dommages au nerf du péroné.
Le 12 juin, l'hôpital médical de l'université de Shenyang a examiné M. Sun et a trouvé des dommages au nerf sciatique. Après un certain temps, sa jambe et son pied gauches se sont atrophiés , avec les orteils gauches courbés et déformés.
Bien que Guan Yong et d’autres policiers de la Division de la sécurité domestique de Fushun aient battu M. Sun jusqu’à l’infirmité, ils n'ont pas été jugés responsables. Au lieu de cela, le 18 septembre 2006, le Tribunal du Canton de Qingyuan a condamné M. Sun à cinq ans d'emprisonnement. La prison a refusé de l'admettre en raison de sa mauvaise santé, mais on ne lui a pas accordé la libération pour des raisons médicales.
Quand la jambe gauche de M. Sun a été estropiée suite à la torture, ses parents ont essayésde le faire libérer sous caution médicale. Ils ont visité plusieurs bureaux du canton de Qingyuan et de la ville de Fushun. Les fonctionnaires municipaux leur ont dit qu'il était détenu dans le canton et qu'ils devraient faire leur demande aux autorités du canton. Cependant, quand les parents de M. Sun ont approché le canton, on leur a dit que c'était la police de la ville qui l'avait torturé à l'infirmité et que la ville devrait s’occuper du cas. Ils se renvoyaient le vieux couple.
La famille de M. Sun a essayé d'engager un avocat. Les avocats du canton n'ont pas osé accepté le cas . Quelques avocats dans la ville ont accepté puis arrêté à mi-chemin suite à la pression.
L'état de M. Sun s’est dégradé depuis lors. Au début, seulement sa jambe gauche était estropiée, mais maintenant ses deux jambes sont estropiées. D'autres prisonniers doivent le transporter sur leur dos s'il doit aller aux toilettes. Sa tension artérielle est de 250 mm.
Qi Chengbin, le directeur du centre de détention de Dashagou, a refusé de le libérer. Le 28 juillet 2009, il a transféré M. Sun à la prison de Dongling dans la ville de Shenyang.
Le 3 août 2009, le père de M. Sun était encore vivant mais très malade ; sa mère et sa sœur sont allées lui rendre visite à la prison de Dongling. Il était assis dans un fauteuil roulant et ne pouvait pas se lever. Sa famille est parvenue à lui rendre visite encore le 1er septembre 2009. Mais après le 16 octobre 2009, la prison a interdit toutes les visites disant que l'interdiction était due à la grippe A.
Guan Yong, la première Division du Département de Police de la ville de Fushun : 86-413-2787387 (bureau), 86-13009251616 (portable)
Qi Chengbin, directeur du centre de détention de Dashagou du canton de Qingyuan : 86-413-3041501 (bureau), 86-13941311501 (portable)
Adresse de la prison de Dongling : 88-Dongling rue, district de Dongling, ville de Shenyang, province du Liaoning, code postal 110161 ; Téléphone : 86-24-62344407, opérateur 86-24-24711755, ext. - & 8040 (de jour) ; -8075 (après 19 h)
Administration de la prison de Dongling : 86-24-24711754
Procuratorate sur place : 86-24-24711697
Bureau de gestion : 86-24-62343403
Version chinoise et photos disponibles à :
http://minghui.ca/mh/articles/2009/11/27/213384.html
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