Le peuple de Hong Kong ne doit pas être victime de la tyrannie de Jiang Zemin
LONDRES, 21 décembre 2002 (Centre d’Information du Falun Dafa) – Sous la pression du régime dictatorial de Jiang Zemin à Pékin, le gouvernement de Hong Kong a publié à la hâte un document de consultation avant de passer l’Article 23, une loi anti-subversion.
Sous couvert de préserver la « sécurité nationale », le gouvernement a clairement pris pour cible certains groupes et veut s’en prendre avec force aux droits élémentaires et aux libertés à Hong Kong.
« Sécurité Nationale » et « Secrets d’Etat » - Cibler les dissidents pacifiques
La définition des termes « sécurité nationale » et « secrets d’Etat » est un élément fondamental dans l’élaboration des lois anti-subversion. Il est inquiétant de constater que le gouvernement de Hong Kong semble prêt à accepter les définitions vagues données par la Chine Continentale, ainsi que les lourdes peines prévues pour ceux qui seront jugés coupables de ces crimes.
Il est important de rappeler que le gouvernement de Pékin, sous couvert de préserver la sécurité nationale et les secrets d’Etat, arrête les dissidents pacifiques et les groupes interdits devenus clandestins simplement parce qu’ils sont jugés menaçant sous l’hégémonie du Parti Communiste Chinois. En voici quelques exemples :
- Mr. Chu O-Ming, un résident permanent de Hong Kong qui pratique le Falun Gong, a été arrêté sept jours après qu’il ait déposé une plainte judiciaire contre Jiang Zemin et deux autres dirigeants chinois auprès de la Cour Suprême en août 2000. Il a été condamné à 5 ans de prison et soumis à de sévères tortures mentales et physiques.
- Docteur Teng Chunyan, femme médecin des Etats-Unis qui pratique le Falun Gong, a été envoyée en camp de travail pendant trois ans pour avoir révélé aux médias occidentaux que les pratiquants de Falun Gong étaient incarcérés illégalement dans des hôpitaux psychiatriques et torturés.
Comme l’ont fait remarqué les experts, les lois de Hong Kong dans leur forme actuelle couvrent déjà les crimes listés dans l’Article 23, il n’est donc pas nécessaire de proposer une nouvelle loi. Même si certaines clauses ne sont pas expressément listées dans la Constitution de Hong Kong, les lois existantes sont suffisantes pour traiter de ces questions.
Il y a une clause en particulier qui est inquiétante pour l’avenir du Falun Gong à Hong Kong. Le Secrétaire d’Etat à la Sécurité aurait le pourvoir d’interdire à Hong Kong les groupes qui sont déjà interdits en Chine Continentale sous le prétexte de préserver la « sécurité nationale ».
Elevons nos voix pour empêcher la tyrannie de se propager à Hong Kong
Le gouvernement et le peuple de Hong Kong n’ont pas à être victimes de la tyrannie de Jiang Zemin ; ils n’ont pas besoin de vivre sous la terreur. Nous sommes fermement opposés à toutes les mesures qui, au nom de la « sécurité nationale » et de la « sécurité », pourraient être utilisées pour s’attaquer à des innocents. Elevons tous nos voix pour stopper la tyrannie qui cherche à s’infiltrer à Hong Kong. Assumons notre responsabilité pour les générations futures et défendons les droits de l’homme fondamentaux et les libertés individuelles dont bénéficient encore les résidents de Hong Kong.
Rappel : Le Falun Gong, ou Falun Dafa, est une méthode de méditation et d’exercices avec un enseignement basé sur le principe universel « Authenticité – Bienveillance – Patience ». Le Centre d’Information du Falun Dafa a pu documenter 531 cas de morts depuis le début de la persécution du Falun Gong en Chine en 1999. Cependant, les dirigeants chinois rapportent que le nombre de morts dépasse les 1 600 et les experts estiment que le chiffre est beaucoup plus élevé. Des centaines de milliers de personnes sont détenues, dont plus de 100 000 ont été condamnées au camp de travail forcé sans avoir eu le bénéfice d’un procès.
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