vant que je ne pratique Falun Gong, je souffrais de plus de 20 maux différents, comme des problèmes de coeur, de graves rhumatismes, des problèmes d'yeux, de nécrose des deux fémurs, et d'épilepsie, pour n'en citer que quelques-uns. Après que j'aie commencé la pratique en 1999, le fémur de mon côté gauche a retrouvé sa normale, et le côté droit s'est grandement amélioré. D'autres maladies ont disparu comme si elles n'avaient jamais été là. J'étais si détendue, à la fois physiquement et mentalement. Cependant, cette si bonne pratique a été persécutée par le régime communiste pervers. Soudain, les bonnes personnes qui suivaient les principes de Zhen Shan Ren (Authenticité Bienveillance Patience) ont été considérées comme des criminels.
Tôt le matin du 9 janvier 2004, plusieurs officiers de police ont fait irruption à mon domicile. Ils ont emporté tous mes livres de Falun Gong, des CD, des lecteurs de cassettes et plus de 10.000 yuans en espèces que j'avais économisés pour le mariage de mon fils. A cause de l'extrême brutalité de la police pendant que j'étais illégalement arrêtée, l'un des os de mon genou droit a été cassé, ce qui m'a causé une souffrance extrême. J'ai d'abord été détenue au centre de détention N°2 de la ville de Harbin et j'ai souffert là-bas six mois de tortures brutales. Le 4 août 2004, j'ai été condamnée à la prison et ai été envoyée à la prison des femmes de la province de Heilongjiang.
J'ai souffert des tortures indescriptibles pendant que j'étais illégalement détenue à la prison des femmes. Le processus de persécution des pratiquantes de Falun Gong consistait en quatre détenues criminelles désignées pour surveiller une pratiquante. Nous étions invectivées et battues chaque jour et n'étions pas autorisées à avoir une bonne nuit de sommeil. Nous étions surveillées même lorsque nous utilisions les toilettes. Cette persécution mentale et physique a causé une détérioration de ma santé. L'état de nécrose du fémur est réapparu, j'ai en plus développé des symptômes d'ostéoporose, je souffrais d'une douleur extrême et j'arrivais à peine à rester en vie chaque jour. Finalement mon état physique est devenu si mauvais que j'étais presque incapable de marcher et je ne pouvais plus subvenir à mes besoins physiques. Parce que ma condition s'était tant détériorée, j'ai été autorisée à rentrer à la maison, mais seulement après avoir été extorquée de 5.000 yuans. Le 6 novembre 2006, j'ai été emmenée à la maison par ma famille.
Le 26 avril 2007, des policiers locaux et des gardes de prison ont soudain surgi à mon domicile et m'ont de nouveau emmenée en prison, cette fois sous le prétexte de me faire passer un examen médical. Une fois là-bas, la criminelle accusée de meurtre Xu Zhen, et d'autres, m'ont le plus brutalement torturée. Elles mettaient souvent des drogues inconnues dans ma nourriture. J'ai été forcée à m'asseoir pour regarder des programmes télévisés dénigrant Falun Gong. Les gardes de prison et la criminelle Xu Zhen agissaient en accord les uns avec les autres et ont essayé de réformer de force les pratiquants de Dafa. Ils ont utilisé toutes sortes de méthode pour intensifier la persécution contre moi.
Un jour, alors que j'avais vu Xu Zhen mettre des drogues inconnues dans ma nourriture, je lui ai demandé pourquoi elle faisait une chose pareille. Elle m'a dit qu'il était autorisé de faire ainsi. Elle a fait cela plusieurs fois. Après avoir mangé la nourriture qu'elle avait donc empoisonné, je me sentais souvent incapable de respirer. Mon coeur battait à tout rompre, et je me sentais mal à l'aise et inquiète, j'avais des difficultés à réfléchir, et j'étais incapable de parler. J'étais souvent à moitié dans le coma pendant plusieurs jours.
Un jour, j'ai été envoyée à l'hôpital et suis restée dans une petite chambre. Xu Zhen était toujours désignée pour me surveiller. Alors que je protestais contre le fait qu'elle reste dans la même chambre avec moi, de manière si rapprochée, le garde m'a juste ignoré. Comme le garde encourageait ses actes, Xu Zhen a continué à mettre des drogues inconnues dans ma nourriture. Lorsque j'ai remis en cause leur conduite ignoble, ils ont commencé à injecter de force des substances inconnues en moi. Chaque fois qu'ils me faisaient une injection, une trace de la taille d'un clou apparaissait à l'endroit de l'injection. Après une torture de si longue durée, mon corps a montré des symptômes de maladie grave. Parfois je perdais conscience. Un jour, alors qu'un garde me forçait à m'asseoir par terre, j'ai même eu les symptômes d'une attaque cardiaque.
J'ai souffert d'abus et de tortures inhumaines dans la prison des femmes de Heilongjiang, jour et nuit, de manière répétitive. Il est vraiment difficile d'en décrire l'étendue avec des mots. Cependant ce dont j'ai fait l'expérience n'est que la pointe de l'iceberg de la persécution qui est engagée contre les pratiquants de Falun Gong dans cette prison.
19 avril 2009
Version chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2009/4/19/199254.html
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