M. Song Jianguo de la province du Hebei a été envoyé au camp de travaux forcés de la Mongolie intérieure

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M. Song Jianguo, pratiquant de Falun Gong de Sanhe, dans la province du Hebei, a été dénoncé à la police le 19 septembre 2007, alors qu’il travaillait à Pékin. Les policiers du poste de Haidian l’ont arrêté pour l’emmener au camp de travaux forcés de Tuanhe à Pékin. Il y a été persécuté pendant plusieurs mois. Le 26 janvier 2008, lui et six autres pratiquants, qui n’étaient pas de Pékin, ont été transférés secrètement vers le camp de travaux forcés de Wuyuan en Mongolie intérieure.

Le 6 mars 2008, les gardiens Zhao Naiwei, Li Haiying, Zhao Naidong, Du Xiangguang, Liu Jun, Suo Haipeng, Yan Wenbin, Bo Zhansheng, et Liu Sizhe ont torturé M. Song Jianguo de manière barbare au bureau de la première brigade. Ils l’ont attaché avec des cordes, l’ont forcé à s’agenouiller pour le battre violemment et l’ont électrocuté sur tout le corps avec six matraques électriques. Ses bras ont gonflé et il en a perdu toute sensation, il ne pouvait plus du tout les bouger. Tout son corps était couvert d’entailles laissées par les cordes. Ses côtes et ses pieds étaient tout bleus. Son abdomen et son cou avaient la peau brûlée par les matraques électriques. C’était un traumatisme à la fois physique et mental.

Il a été torturé au point que ses doigts en sont encore insensibles, ses articulations sont douloureuses, et il souffre encore fréquemment de diarrhées en raison des coups qu’il a reçus et des traumatismes causés à son système digestif, il est aussi très faible. Le directeur du département de police, Wei Minxuan et le policier Liu Baohua l’ont menacé plusieurs fois en disant : « Tôt ou tard, on va te réformer. Et ensuite on décidera où t’envoyer. »

Song Jianguo a 39 ans. Il était professeur d’université à l’Ecole du parti communiste municipale de Sanhe dans la province de Hebei. Il a assisté aux conférences de Maître à Pékin en 1993 et c’est là qu’il a commencé à pratiquer le Falun Gong. Comme il a obtenu la Loi très tôt et qu’il était parmi les plus jeunes au sein des cercles politiques, il a été pris pour cible et plus persécuté que les autres par le parti.

Le camp de travaux forcés de Wuyuan a été mis en avant par le parti ces dernières années pour persécuter les pratiquants. De nombreux pratiquants y sont détenus. La plupart sont des hommes de la Mongolie Intérieure. D’autres viennent d’autres villes mais ont tous été arrêtés à Pékin. D’autres encore travaillaient en Mongolie Intérieure. Les policiers et les gardiens les battent sauvagement et leur font subir des lavages de cerveau tout en les soumettant à des travaux lourds. En raison de la baisse du nombre de détenus réguliers, le camp de travaux forcés de Wuyuan a « acheté » des détenus au département de distribution des travaux forcés de Pékin pour pouvoir rester ouvert. Les responsables y ont torturé les pratiquants avec des matraques électriques et des cordes meurtrières. Ils les ont enterrés vivants, les ont attachés à des tombes dans des cimetières pendant des jours entiers, les ont enfermés dans des parcs à bestiaux sur des terres désertes, les ont battus sauvagement, sans parler de les forcer à marcher sur le portrait de Maître. Les criminels de droit commun sont souvent réquisitionnés pour torturer les pratiquants.

Le parti donne une récompense de 10 000 yuans à toute personne qui parvient à réformer un pratiquant de Falun Gong. En raison de la cupidité et du fait d’attacher plus d’importance à l’argent qu’à la vie humaine, les criminels essaient tous les jours de les forcer à abandonner la pratique. Ils essaient de forcer les pratiquants à insulter le Maître et signer les « déclarations de garantie » ou « de repentir. » Pour atteindre leur but, ils recourent à toutes les méthodes les plus viles pour torturer les pratiquants physiquement et mentalement. Ils les frappent au visage et leur donnent des coups de pied à la taille, dans le dos et l’estomac. Ils piétinent même leur visage à pieds joints. Certains pratiquants souffrent de migraines chroniques, de bourdonnements et ils ont la poitrine comme prise dans un étau. Ils forcent aussi les pratiquants à participer à des exercices de type militaire. Même des pratiquants de 70 ans sont piétinés ou violemment battus à coups de pied.

Au camp de travaux forcés, les prisonniers non seulement battent les pratiquants dans les bureaux mais aussi dans des lieux sordides. Ils traînent les pratiquants dans un cimetière isolé très loin pour les battre. Au cimetière, un pratiquant très déterminé a été attaché avec des cordes et électrocuté avec quatre matraques électriques sur tout le corps.

Comme M. Song Jianguo ne renonçait pas à sa pratique, il était surveillé et suivi par des prisonniers. Les gardiens faisaient pression sur des prisonniers avides de récompense pour injurier et frapper les pratiquants. Ils ne lui ont pas permis d’écrire à sa femme et ont intercepté les lettres qu’elle lui envoyait sans les lui laisser lire. Ils ne lui ont pas donné les colis que lui envoyait sa famille. Il n’avait pas même le droit d’appeler sa famille au téléphone. Il n’avait pas le droit non plus d’avoir les cheveux coupés ni d’aller aux toilettes. Ils ont prolongé sa peine de trois mois. Ils ont fait pression sur lui chaque fois que possible pour tenter de le faire renoncer à ses convictions en écrivant les trois déclarations.

Song Jianguo a été enfermé dans un centre de détention à quatre reprises et deux fois dans un camp de travaux forcés. Dans chaque lieu de détention il a été torturé de manière inhumaine. En octobre 2000 son employeur l’a licencié parce qu’il pratiquait le Falun Dafa. Les policiers du poste de Sanhe ont essayé de le localiser pour l’arrêter. Il avait quitté sa ville pour fuir les persécutions.

Le 11 février 2003, les policiers du poste de Sanhe l’ont arrêté alors qu’il prenait le bus et l’ont emmené secrètement au camp de travaux forcés de Tuanhe dans le canton de Daxing, à Pékin. Il a été violemment battu et torturé sur le lit de la mort. Les pratiquants enfermés à Sanhe ont décrit cette torture sur le site de Clartés et Sagesse. Le camp de travaux forcés de Tuanhe l’a ensuite transféré au camp de travaux forcés de Tangshan. Il y a également été torturé.

En juillet 2004, le père de M. Song est mort, sa sœur cadette était très malade et sa mère traumatisée. Sa femme et une autre de ses sœurs ont pu ramener Song Jianguo chez lui alors qu’il risquait de mourir.

Après s’être malgré tout remis sur pied, Song Jianguo est allé partout chercher du travail pour survivre. Le 19 septembre 2007, alors qu’il travaillait à Pékin, des policiers du poste de Haidian l’ont arrêté pour l’envoyer à nouveau au camp de travaux forcés de Tuanhe de Pékin. Il y a été persécuté pendant plusieurs mois. Le 26 janvier 2008, lui et six autres pratiquants qui ne venaient pas de Pékin ont été secrètement transférés au camp de travaux forcés de Wuyuan en Mongolie Intérieure.

Camp de travaux forcés de Wuyuan :

Wei Minxuan, Directeur, Secrétaire du Comité du Parti : 86-478-5558200 (Bureau), 86-13337036666 (portable), 86-13304780666 (portable)
Yang Furong, Directeur adjoint : 86-478-5558300 (Bureau)
Mu Jianfeng, ancien directeur adjoint (2002-2004), en charge de la persécution contre le Falun Gong, actuellement commissaire politique au Camp de travaux forcés pour Femmes de Mongolie Intérieure.

Traduit de l'anglais en France le 31 décembre 2008

Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2008/12/18/191814.html

Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2008/12/30/103419.html

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