Chine - De nouvelles atrocités au camp de travail Wanjia dans la ville de Harbin, province de Heilongjiang

Je suis un pratiquante de Falun Dafa; j'ai été arrêtée alors que je clarifiais la vérité de la persécution de Falun Dafa pendant le nouvel an chinois en février 2002. Plus tard, on m'a mis dans le camp de travail forcé Wanjia dans la ville de Harbin, province de Heilongjiang, pour une peine de deux ans. J'ai été personnellement témoin de plusieurs des atrocités commises contre des pratiquantes de Dafa par la 7ème brigade des gardes du camp de travail Wanjia.

Au début ils montrent un visage amical pour persuader les pratiquants de Dafa d'abandonner leur croyance en Vérité, Bonté, Patience. Si cela échoue ils emploient quatre collaborateurs [les anciens pratiquants de Falun Gong qui ont eu la raison égarée par les lavages de cerveau et la torture] pour essayer de duper le monde. Si les pratiquants de Dafa restent fermes, alors ils montrent leur nature méchante et la torture commence.

Chaque jour, le chef de service Zhao Qingyu, de l'administration, et le surveillant Yao ont attaché les deux mains des pratiquantes de Dafa derrière leur dos et les ont accrochées dans le couloir avec les orteils touchant à peine le sol pendant un jour entier. Le soir, ils employaient des matraques électriques pour les choquer. Ils visaient spécifiquement certains points d'acupuncture pour intensifier la douleur. Ils hurlaient pendant qu'ils frappaient les pratiquantes, "allez-vous abandonner ? Si vous ne le faites pas , nous vous battrons à mort. Vous mourrez pour rien car personne ne saura." Les corps des pratiquantes de Dafa étaient souvent couverts de contusions et de boursouflures à cause des chocs. Quand les gardes étaient fatigués, ils trouvaient des prisonniers pour continuer la torture. Les prisonniers n'osaient pas désobéir aux ordres, et battaient les pratiquantes durement. Certaines recevaient un oeil au beurre noir, et d'autres étaient battues tellement qu'elles ne pouvaient plus se relever. Certaines étaient menottés à une chaise pendant deux semaines sans avoir le droit de dormir. Dès qu'elles fermaient les yeux elles étaient immédiatement choquées avec les matraques électriques.

Dans la 12ème brigade, les pratiquantes de Dafa qui étaient immuables ont été forcées de s'asseoir sur des tabourets en plastique de 8 heures du matin jusqu'à minuit. On leur a seulement permis de se déplacer pour le repas et pour aller aux toilettes. Elles n'ont pas pu avoir de visites de leurs parents, ni même recevoir la nourriture envoyée par eux. La pratiquante Yu Xiulian de Harbin a été forcée de s'asseoir sur la "chaise de fer" pendant sept jours d'affilée. Ses pieds et jambes sont devenus si gonflés qu'elle ne pouvait plus porter des chaussures. Li Jing a été menottée à la chaise de fer pendant dix jours; son visage et cou étaient couverts de blessures ouvertes à cause des décharges électriques. Pour la seule 7ème brigade au camp de travail de Wanjia, les cas de persécution sont trop nombreux pour tous les citer. J'ai été témoin de tout ceci en moins de 6 mois. J'espère que tous les organismes qui s'occupent de droits de l'homme autour du monde pourront prêter une attention particulière à cela et mettre un terme à cette persécution.