Nos activités débutent par une conférence de presse, suivies dune magnifique marche dans la ville, accompagnés de la police montée qui semble beaucoup apprécier les pratiquants de Falun Gong et surtout bien les connaître. Nous nous arrêtons ensuite devant le consulat de Chine ; là également la police est présente, mais semble presque démunie face au calme et à la sérénité que dégagent les nombreux pratiquants, elle semble se demander ce quelle peut bien faire là, comme si la sécurité était inutile.
Le lendemain matin, jour darrivé de Jiang, nous décidons par groupe de deux de sortir de notre hôtel, qui par chance est à proximité du sien. Accompagnée dun ami pratiquant, nous marchons tranquillement et faisons le tour du bâtiment pour prendre un peu des points de repères.
En passant du côté de lentrée principale, nous apercevons des centaines de pratiquants en silence, installés en face de lhôtel. A cet instant une boule me monte à la gorge tellement lémotion est forte, il suffirait de peu pour que des larmes me viennent, tant le spectacle qui nous accueil est impressionnant. Petit à petit, sur le côté, où sont installés les pratiquants, arrivent un certain nombre de personnes soutenant le gouvernement chinois, notamment des étudiants qui brandissent leur petit drapeau rouge et qui après un certain moment se mettent à crier des slogans . Quel contraste avec le groupe de pratiquants qui sont toujours en silence, tenant de magnifiques banderoles
Il était difficile de quitter du regard ce spectacle.
Mais après un certain temps, nous constatons que les différents accès se ferment et que le président chinois doit être sur le chemin car la police prend place aux angles de lhôtel et bloque ainsi lentrée principale. Nous décidons donc de nous poster sur la grande route, à proximité de lun des coins et en quelques instants latmosphère change et les voitures arrivent à toute vitesse.
De chaque côté de cette grande avenue sont répartis des pratiquants avec des banderoles
« Falun Dafa Hao » et nous avons juste le temps de les brandire sur son passage. Il na pu passer sans les voir
.
Nous profitons ensuite de nous joindre au groupe de spectateurs afin de connaître leur impression. Mon compagnon demande à lun des journalistes chinois qui était sur place et qui regardait les deux groupes, .. « que pensez-vous de ces personnes ? » .il répond « ce sont tous de bonnes personnes, cest le gouvernement chinois qui nest pas bon. » .
Pour ce qui est de notre deuxième ville aux Etats Unis, Houston, les pratiquants suisses avons à nouveau eu la chance dêtre à proximité de son hôtel. Par ailleurs, tout au long de la route sur plus dun kilomètre, en face de lhôtel de XXXX, des centaines de pratiquants étaient là en silence, envoyant des pensées droites. Cette nuit là, nous nous sommes relayés par groupe et avons rejoint à différentes heures de la nuit, les pratiquants toujours sur le bas côté de la route.
Certains se sont regroupés dans les chambres pour envoyer des pensées droites.
Le lendemain, après une journée qui sest terminée par de fortes averses de pluie, sans pour autant empêcher les pratiquants de rester dehors à envoyer les pensées droites, nous avons quitté notre hôtel à 1h.00 du matin pour nous rapprocher du ranch de Bush, là où devait avoir lieu la rencontre avec Jiang.
Latmosphère était toujours particulière et le temps quelque peu frais pour le Texas, mais nous étions regroupés à quelques kilomètres du ranch, quelques centaines de pratiquants, à lorée dun bois et là nous avons envoyé des pensées droites tout au long de la journée, sans discontinuer. Ce fût quelque chose dimpressionnant ; impressionnant par le silence quil y régnait, je pense que même la forêt se souviendra de cette journée. Il se dégageait une telle force. A ce moment là, nous formions vraiment un seul corps et le lieu était solennel .
En fin de journée, nous voilà repartis pour rentrer à Houston, doù le lendemain nous allons nous séparer dune partie des pratiquent suisses qui vont rentrer en Europe, alors que dautres poursuivent le voyage sur le Mexique
Nous sommes un nombre de dix à rester, 5 filles et 5 garçons. Après avoir expliqué la raison de notre visite, nous avons la chance de pouvoir louer, dans une auberge de jeunesse, deux chambres qui vont nous permettre de nous relayer durant la nuit pour continuer à envoyer des pensées droites.
Le soir cependant, nous décidons daller en reconnaissance des lieux pour savoir où aura lieu la conférence de lAPEC à laquelle XXXX doit assister . Nous prenons le bus et profitons de loccasion comme deux dentre nous parlent espagnol, dexpliquer la vérité aux personnes que nous rencontrons. Les gens à qui jai eu loccasion de parler semblaient très touchés par ce que nous leur racontions et également très intéressés par la méthode elle même. Ils semblaient également intrigués par notre démarche, par le fait que nous prenions nos vacances pour venir clarifier la vérité jusque dans leur pays. Nombreux nous ont félicités et nous ont dit de continuer, quil ne fallait pas se taire. Bien que dans leur pays les choses ne soient pas des plus roses, ils montraient beaucoup de compassion pour les pratiquants persécutés en Chine ; simplement parce quils pratiquent Vérité- Compassion -Tolérance.
Des aventures, nous en avons encore vécues durant les deux autres jours à San Lucas, et même quà chaque fois que nous pensions « avec nos pensées ordinaires », avoir terminé notre tâche pour la journée et rentrer, nous étions interpeller par des rencontres et nous revoilà partis pour une autre nuit et même une à la belle étoile ., mais jamais seul .
Durant ce séjour, dans ces « deux pays », une chose principale mest apparue, mis à part la force et le cur unis des pratiquants qui étaient une chose indescriptible avec des mots humains, cétait notre résistance physique.
Il est vrai que la pensée fait énormément. Pendant plus de 10 jours, nous navons pas dormi, pour la plupart dentre nous, plus dune nuit entière dans un lit (pour lattachement au confort cest une bonne chose) et ensuite aussi peu dheures sur un aussi grand nombre de jours ; ce fût un véritable exploit en ce qui me concerne et surtout je me suis sentie encore plus proche des pratiquants de Chine de ce quils vivent eux, au quotidien .
Auparavant, je naurais jamais pu imaginer pouvoir rester autant de jours de suite avec aussi peu dheures de sommeil ; il était indispensable surtout de ne pas accepter de se relâcher. Car il était certain quil suffisait de penser « ouf voilà pour aujourdhui nous avons fini .. » et il est vrai que la fatigue aurait apparu aussitôt et nous aurait envahi.
Voilà en quelques lignes cette merveilleuse expérience que je souhaitais partager avec vous.
Il y aurait encore bien des choses à dire
Une pratiquante de Suisse
http://www.clearharmony.net/articles/200211/8325.html
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