Le “Centre d’entrainement d'application des peines” de Tiantanghe dans le district Daxing à Beijing prétend appliquer les jugements des tribunaux, mais cela est loin d’être la vérité. Le 5 décembre 2001, j’ai été
Je n’ai pas coopéré avec eux, car je savais que ce n’était pas mal de rester ferme dans la croyance qui m’a enseignée à être une bonne personne.
Avant que je sois emmenée au centre, la police m’a battue à plusieurs reprises avec des bâtons en caoutchouc dans une pièce d’interrogatoire secrète au bureau de police de Beijing et m’a détenue pendant vingt quatre heures. Quand je suis arrivée au centre, j’ai été minutieusement examinée par un médecin de l’hôpital Tiangtanghe pour constater l’étendue de mes blessures. Le médecin a dit que j’étais gravement blessée sur le dos et les cuisses suite au passage à tabac et que le centre ne pouvait pas m’accepter. Le médecin a suggéré qu’on me renvoie au Bureau de police de Beijing. Cependant les responsables du centre ont ignoré ces recommandations et m’ont détenue dans une cellule. J’étais surveillée vingt quatre sur vingt quatre par la police militaire. Je n’avais aucune intimité même pour aller aux toilettes. J’avais complètement perdu ma liberté.
Je savais clairement que la détention et le passage à tabac étaient illégaux sous la loi chinoise aussi j’ai entamé une grève de la faim en signe de protestation. Le 12 décembre 2001, des gardiens du centre ont envoyé des médecins de l’hôpital Tiantanghe pour me gaver de force. Plusieurs gardiens m’ont maintenue sur une chaise en bois. Puis j’ai été attachée sur une chaise en fer. Chaque fois que je me débattais, ils me battaient. Puis ils ont inséré un tube en caoutchouc dans mon estomac en le faisant passer par mon nez et ma gorge.
Le tuyau a créé une sensation de brûlure dans mon nez. Lorsque le tube a été retiré, il était rempli de sang. Lors d'une session de gavage forcée, il a fallu plusieurs tentatives pour insérer le tube. Un garde a dit: «Ne trouves-tu pas ça douloureux quand on te met le tube dans l’estomac par le nez? Nous allons faire cela tous les jours jusqu'à ce que tu renonces" J'ai été gavée de force de cette façon brutale environ 200 fois au cours de ma détention au centre. J'ai souffert horriblement à la fois mentalement et physiquement.
Le lendemain de mon arrivée au centre, ils ont commencé à me soumettre au lavage de cerveau. Le personnel des équipes 2,3 et 4 du camp de travail forcé pour femmes, les gardiens du centre de lavage de cerveau et de la section de transformation du centre, environ douze personnes, ont essayé de me laver le cerveau à tour de rôle. J’ai dû écouter les mensonges, les calomnies et les attaques contre Maître Li et Falun Dafa pendant une longue période de temps. Ils m’ont aussi forcée à lire du matériel semblable et à écouter des enregistrements diabolisant le Falun Gong. Ils me disaient sans relâche : « Ne pense pas que tu vas sortir d’ici, à moins que tu sois «
En janvier 2003, les gardiens de l‘équipe n°2 ont ordonné à des détenues de coller sur le mur des bouts de papiers avec des calomnies contre Maître et Falun Dafa ou de les déposer sur le lit ou le sol. Ils marchaient sur ces feuilles et insultaient Dafa.
En janvier 2002, alors que je faisais une grève de la faim depuis plus de 50 jours, j’étais très faible. Vers 20 h, six gardiens sont venus dans ma cellule. Ils m’ont obligée à rester debout pendant une longue période de temps et ils ont marché sur la photo du Maître en calomniant Maître et Falun Dafa. Puis ils ont versé de l’eau froide sur ma tête et ont ouvert les fenêtres et les portes pour laisser entrer le vent. J’étais glacée et je claquais des dents. Ils m’ont privée de sommeil jusqu’au troisième jour où j’ai commencé à vomir du sang. Finalement ils m’ont laissé dormir de nouveau.
En avril 2002, j’ai fait une grève de la faim pendant plus de 120 jours. Le personnel médical a vérifié ma tension et découvert qu'elle était seulement entre 4 et 7 et les battements de mon cœur étaient très faibles. J’étais dans une condition très critique. Cependant, je n’ai pas été libérée et ils n’ont pas non plus averti ma famille de ma situation. Au contraire, ils m’ont emmenée à l’hôpital de police de Beijing. Ils voulaient transférer la responsabilité sur l’hôpital. En remplissant le formulaire ils ont écrit que j’étais une criminelle en détention. Dix jours plus tard j’ai été admise à l’hôpital. Quand ils ont appris que ma condition physique s'améliorait ils m’ont ramenée au centre.
En mai 2002, j’ai fait une grève de la faim pendant plus de 150 jours. J’étais extrêmement faible et j’étais attachée sur un lit en fer. La chef de l’équipe n°4, Li Jirong, a entamé un lavage de cerveau. Li a ordonné aux détenues de m’insulter. Elle avait peur que je ne crie " Falun Dafa Hao (Falun Dafa est bon) " aussi elle a demandé aux détenues d’attacher une serviette de bain autour de ma bouche bien fermement. Puis elle a versé de l'eau sur la serviette tout en frappant très fort sur mon nez, me causant une douleur atroce. Je me suis presque évanouie. En riant elle a dit : « Tu vois je te donne de l’eau. » Quand elle a compris que je n’allais pas renoncer Li Jirong et d’autres détenues m’on trainée autour de la pièce. Puis elle a attaché mes pieds au lit ce qui m’a causé des douleurs atroces.
Ils m’ont torturée pendant 9 mois. En avril 2002, quand ils ont réalisé qu’ils ne pouvaient pas me briser, ils m’ont mis sur un lit en fer. Ils ont menotté mes mains à un côté du lit et mes pieds à l’autre côté du lit. Puis Li a dit : « J’ai du mal à croire que je n’arrive pas à te briser. Tu peux être sûre que quand on te libérera de ce lit tu seras « transformée ». Sinon prépare-toi à mourir sur le lit. »
Le gardien Hu Zihui et quelques policiers de la brigade de sécurité intérieure m’ont battue. Ils n’arrêtaient pas de me gifler au visage, àme pincer la poitrine et me donner des coups de pieds sur le haut de ma jambe. J’étais attachée au lit en métal vingt quatre heures sur vingt quatre et ils ne m’autorisaient pas à aller aux toilettes. Cette torture est très brutale et cause des douleurs atroces. Pendant les huit mois où j’étais attachée sur ce lit, j’ai souffert mentalement et physiquement. Les mots ne peuvent le décrire. Le gardien Hu Zihui donnait souvent des coups de pieds aux pratiquants. Une fois il a crié sur moi en disant : « Tu sais qui je suis ? Je suis le démon ! »
En décembre 2002, le personnel du centre a appelé des médecins de l’hôpital de la ville de Tiangtanghe pour m’examiner. J’étais extrêmement faible, et à l’article de la mort. Mes membres s’étaient atrophiés. Si on continuait à m’enchainer je deviendrai paralysée. Seulement parce que les gardiens et les responsables du centre avaient trop peur d'avoir à prendre la responsabilité de ma mort ils ont fini par me détacher du lit. Je pouvais à peine tenir debout et mes membres n’ont pas fonctionné pendant très longtemps.
J’ai été illégalement détenue pendant quinze mois, du 5 décembre 2001 au 25 février 2003. Pendant cette période, j’ai fait appel au gouvernement et pris un avocat. Ils ont refusé mes demandes de peur que leurs crimes ne soient exposés pendant le processus.
Version chinoise disponible à :
http://minghui.org/mh/articles/2004/11/30/90366.html
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