Une ancienne "ouvrière modèle" de la ville de Qiqihar a été à plusieurs reprises persécutée par le PCC au cours des neuf dernières années

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J'ai été reconnue "ouvrière modèle" de la province du Heilongjiang quand je vivais dans la ville de Qiqihar. En 1994, j'ai eu la chance de connaître Falun Dafa. Après après avoir pratiqué pendant plusieurs mois, j'ai guéri de plusieurs de mes maladies. En pratiquant Falun Dafa, j'ai suivi les principes d'"Authenticité Bienveillance Patience" et j'ai essayé d'être une bonne personne. Aujourd'hui, depuis plusieurs années, j'ai été reconnue par le vote de mon unité de travail comme ouvrière modèle.

Cependant, le PCC a commencé à réprimer le Falun Gong le 20 juillet 1999. Au cours des neuf dernières années, j'ai été illégalement détenue, arrêtée, harcelée, et envoyée dans des camps de travaux forcés, tous aux mains du PCC. Cela a terriblement heurté ma famille.

Le 8 octobre 1999, je suis allée à Pékin faire appel au nom du Falun Dafa et ai été arrêtée alors que je descendais la rue. J'ai été renvoyée dans ma ville natale le 13 octobre 1999.

Du 14 octobre 1999, à juillet 2000, j'ai été illégalement détenue au centre de détention numéro 1 de la ville de Qiqihar. D'autres pratiquants de Falun Gong qui étaient détenus au même endroit ont été envoyés dans des camps de travaux forcés, mais ils m'ont détenue là pendant plus de neuf mois. Pendant ce temps, le bureau 610 de la ville de Qiqihar et le Département de Police de Longsha m'ont jugée deux fois. Le bureau 610 de la ville a fait connaître sa décision au sujet de ma peine au gouvernement provincial. Le gouvernement provincial a tenu trois réunions pour discuter du rapport et n'approuvait pas la sentence du bureau 610. En juillet 2000, j'ai été envoyée au camp de travaux forcés de Shuanghe pour une période de trois ans.

Dans le camp de travaux forcés de Shuanghe, j'ai enduré la torture mentale et physique. Ils m'interrogeaient souvent. J'ai été menacée par des personnes de différents niveaux tels que le bureau 610, le bureau de sécurité publique, des universitaires et autres. Certains d'entre eux ont essayé d'être persuasifs. Ils disaient : "Tant que vous dites que vous allez abandonner la pratique du Falun Gong, nous vous libérerons immédiatement". D'autres ont essayé différents tours pour me menacer. Certains m'ont même menti au sujet de ce qui arrivait à ma famille. Ce que je ne pouvais pas supporter était quand ils s'attaquaient verbalement au fondateur de Falun Dafa. Chaque fois que cela se produisait, je défendais Falun Dafa et les arrêtais. J'étais entourée chaque jour de criminels. Plus tard on m'a gardé dans une cellule où plusieurs personnes me surveillaient. Elles ne permettaient à personne de me parler. Je n'avais aucune liberté personnelle.

En août 2000, j'ai été emmenée dans une cellule solitaire par Wang Yan, un chef d'équipe du bataillon numéro 2. La cellule solitaire mesurait seulement un mètre carré environ. Sur le plancher il y avait une couche de panneaux en bois avec un anneau de fer. Il n'y avait rien d'autre dans la cellule. Ils m'ont fait asseoir sur les panneaux en bois et m'ont menotté les mains derrière le dos et à l'anneau de fer. Je ne pouvais pas étirer le dos ni les jambes. J'étais forcée de me courber et ne pouvais faire le moindre mouvement. Quand ils fermaient la porte, je ne pouvais voir aucune lumière du jour. Je pouvais à peine respirer. Ils m'empêchaient de dormir pendant vingt-quatre heures d'affilée. Je n'étais pas autorisée à me laver le visage ou à me brosser les dents. Quelqu'un me donnait deux petits repas par jour et j'avais toujours faim.

Trois jours plus tard, mes bras et mon coccyx me faisaient durement souffrir. Mes bras étaient gonflés. Sept jours plus tard, ils ne pouvaient plus passer les plus grandes menottes sur mes mains gonflées. Pendant ce temps, toutes sortes de gens venaient constamment dans ma cellule. Certains d'entre eux étaient d'anciens pratiquants qui avaient été « réformés » par des sessions de lavage de cerveau et qui étaient devenus collaborateurs. D'autres employaient des mensonges pour essayer de m'amadouer pour que je rédige leur soi-disant déclaration de garantie d' abandonner la pratique. Un après-midi, Hong Zhenquan, le directeur du camp de travaux forcés, Wang Yan, un meneur d'équipe, et plusieurs gardes sont venus pour me voir. Hong Zhenquan m'a crié : "Allez-vous écrire la déclaration de garantie ? Sinon, nous continuerons à vous menotter". Ainsi ils m'ont maintenue menottée pendant 21 jours. Il est difficile d'exprimer la douleur que j'ai enduré physiquement et mentalement.

D'août à octobre 2001, plusieurs autres pratiquants détenus là ont été libérés, mais pas moi. J'ai demandé à être libérée sans condition. Ils m'ont ignorée.

En janvier 2002, j'ai commencé une grève de la faim pour protester contre ma détention illégale. Ils m'ont torturée en me gavant. Chaque fois que le docteur Chen m'a gavée, j'ai eu des réactions graves, comme l'estomac en feu, la bouche sèche, incapable de parler, et une diarrhée constante. Un jour pendant le service du docteur Chen, elle portait un bol de nourriture à l'étage. Le lait étant trop chaud, elle a dû attendre jusqu'à ce qu'il refroidisse. Elle était très nerveuse et a demandé aux détenus criminels plusieurs fois d'examiner avec un doigt s'il était assez froid pour le boire. Enfin elle a demandé à une criminelle de le goûter. La criminelle en a bu mais n'a pas pu l'avaler. Elle regardait le docteur Chen puis me regardait. Cela lui a pris un bon moment pour l'avaler. Plus tard, la détenue m'a dit : "Maintenant je sais pourquoi chaque fois que le docteur Chen te donne quelque chose à manger, tu as souffert. C'est parce qu'elle a ajouté de l'eau concentrée en sel".

En mai 2002, après que le docteur Chen m'ait gavée, j'ai eu la diarrhée toutes les 20 minutes. Je me suis évanouie autour de midi et me suis déshydratée. Après cela je suis devenue très faible et ma santé s'est détériorée. Je suis devenu très maigre et mes cheveux sont devenus gris, j'ai été torturée jusqu'à ce que je ressemble à une personne totalement différente et j'étais à peine reconnaissable. Plus tard j'ai été emmenée à l'hôpital pour être soignée. Un médecin a dit à ma famille de préparer mon enterrement et a dit que je ne pourrais pas vivre très longtemps. Le 26 juin 2002, ma famille m'a emmenée à la maison. Ils pensaient que j'allais mourir.

Après que je rentre à la maison, la police est constamment venue me harceler. Pendant le festival du printemps 2003, Liu Ming, un policier du commissariat de police Arc-en-ciel, est venu me harceler en me demandant si j'allais toujours à Pékin pour faire appel. En mars, trois voitures sont venues au bâtiment où je vivais. Plus d'une douzaine de personnes du bureau 610 de la ville, du bureau 610 du district, du camp de travaux forcés, du département de police de Longsha, et du commissariat de police local sont venus chez moi me menacer. Je leur ai dit qu'il n'y avait rien de mal à tenir à ma propre croyance. Après leur départ, ils se sont arrangés pour qu'une personne du quartier me surveille toute la journée. Début avril, les autorités du camp de travaux forcés ont envoyé trois personnes, y compris Liu Ming, le policier du commissariat de police Arc-en-ciel, le commissaire politique et le directeur du camp de travaux forcés, chez moi. Ils m'ont de force emmenée à l'hôpital pour vérifier ma santé. Ils avaient peur que ma famille fasse objection si j'étais renvoyée au camp de travaux forcés dans mon état. Du coup, leur plan pour me renvoyer au camp de travaux forcés a échoué.

En mars 2005, des pratiquants de Falun Gong ont été arrêtés à grande échelle dans ma ville. J'ai été forcée de quitter la maison pour éviter l'arrestation. En avril 2006, je suis allé au domicile d'un compagnon pratiquant et ai été arrêté par un policier qui surveillait les alentours. Il m'a emmenée au commissariat de police de Shuguang. Ils ont menotté mes mains derrière mon dos et m'ont fait asseoir sur le banc du tigre pendant quatre jours. Ils m'ont battue et interrogée. J'ai continué à leur clarifier la vérité. Un policier a crié : "Même si vous ne voulez rien dire et que nous n'avons aucun enregistrement parlé, nous pouvons tout de même vous condamner". Plus tard ils m'ont envoyée au centre de détention du chemin de fer. Un mois plus tard, j'ai été transférée au centre de détention de la ville de Qiqihar. J'ai commencé une grève de la faim pour protester contre ma détention illégale. J'ai été torturée et ai développé l'hépatite A et ne pouvais pas prendre soin de moi. Le 28 juin, j'ai été libérée.

Le matin du 27 février 2007, Liu Ming m'a appelée et dit qu'il viendrait chez moi à 18h. Mais dans la soirée, un policier que je ne connaissais pas est arrivé. Il m'a dit de l'accompagner. Comme je n'étais pas d'accord, plusieurs autres personnes sont venues et m'ont de force emmenée au commissariat de police de la rue Qingyun. Ils ne m'ont rien demandé mais m'ont détenue là plus d'une heure et puis m'ont libérée.

Ces dernières années, ma famille a également beaucoup souffert. Mon mari a fait de l'hypertension et une maladie du coeur. Il a souffert d'une hémorragie du cerveau. Chaque fois que j'ai été persécutée, mon mari a paniqué. Particulièrement, quand mon mari a vu la police du commissariat de police de la rue de Qingyun brutalement m'arrêter pendant la nouvelle année 2007. Après cela, son état s'est aggravé. Il ne pouvait pas prendre soin de lui et est décédé le 17 juin 2007. Sa mort a eu comme conséquence la perte de ma seule source de revenu. Mon unité de travail a illégalement cessé de me donner ma pension pour me persécuter en octobre 1999. Au cours de ces dernières années j'avais vécu sur une partie de la pension de mon mari. Cependant, même si ma situation s'aggravait, le policier Liu Ming a continué de me harceler constamment.

17 juin 2008


Date de l'article original : 28/06/2008

Version chinoise disponible à :
http://minghui.org/mh/articles/2008/6/18/180483.html

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