08-03-2008
Philippe von Escher |
Monsieur Philippe von Escher est le directeur du club de Bonmont, au dessus de Genève, qui est en fait un club de golf avec une partie hôtelière, la restauration et un centre équestre. Il a accepté de partager son impression sur le spectacle Shen Yun. Il compare le spectacle avec son cadre de vie:
"Je travaille dans un endroit magique, d’une grande beauté. C’est une abbaye cistercienne juste en bas du mont, en pleine campagne. Tous les bâtiments sont d’époque. Je crois que j’ai retrouvé un peu de cette magie dans ce spectacle."
Qu’entendez-vous par magie?
Par rapport à un ballet traditionnel, l’apport de la culture chinoise et du bouddhisme à la danse donne une impression d’irréel qui nous a emmené dans un autre monde.
Quelle partie du spectacle avez-vous préféré?
Dans certains tableaux, le regard des acteurs m’a beaucoup frappé. On sentait que c’était des professionnels au niveau de la danse, mais il y avait en plus ce côté religieux qui les portait à un autre niveau.
Est-ce que pour vous, il y avait quelque chose d’inattendu?
Ce fond d’image qui jouait avec le spectacle était pour moi quelque chose d’assez spécial qui s’intégrait d’une façon merveilleuse à ces danses.
Avez-vous appris quelque chose sur la Chine ce soir ?
Il y a deux visons de la Chine. Il y a la Chine actuelle, son économique et son développement extraordinaires qui, quelque part, nous font peur. Mais ce soir, j’ai eu l’impression de me retrouver dans mes livres d’histoire que j’avais quand j’étais étudiant. J’ai revécu une période peine de richesses, de cultures, qui se perd avec ce développement économique et cela dans tous les sens.
Est ce qu’il y a une valeur qui vous particulièrement marqué dans ce spectacle?
Oui, la rigueur, la précision qui ont permis à ce spectacle d’être tellement fort que j’avais vraiment l’impression d’être ailleurs. Je crois que c’était le but de spectacle et c’était très bien fait.
Quelle est la scène qui vous à le plus touché?
Quand les hommes ont dansé la danse mongole, je ne regardais que les pieds. C’était phénoménal, il y avait une précision extraordinaire.
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