Mme Yao Shilan de la ville de Tianjin endure toujours la persécution des agents du
Mme Yao a fait le compte rendu suivant de la persécution qu’elle a subie :
J’ai 58 ans et je suis pratiquante de Falun Gong du bourg de Dajianchang dans le district de Wuqing, Tianjin. J’ai commencé la pratique du Falun Gong en 1999. Notre environnement de cultivation a été détruit le 20 juillet 1999, lorsque la persécution a commencé. J’ai souffert une persécution sans relâche. Les compagnons de pratique ne pouvaient pas se contacter les uns les autres et nous étions tous, sous surveillance et suivis.
En l’an 2000, j’ai été emprisonnée au camp de travaux forcés pour femmes de Dabanqiao. Comme je craignais les menaces de la police et que j’avais peur qu’on intensifie la torture, j’ai écrit une
En 2003, lorsque je
Beaucoup de gardiens au camp de travaux forcés pour femmes de Dabanqiao sont féroces. En outre, il y a les
J’ai été forcée à faire un travail de forçat dans le camp. Sans tenir compte de mon âge et de mon état physique, on m'a fait porter de gros sacs de haricots. Même après deux semaines de grève de la faim, je devais toujours porter des sacs de haricots jusqu’en haut des escaliers. Les sacs pesaient environ 34 kg chacun. Certaines personnes disaient : « Le Falun Gong est vraiment bon ! Bien qu’elle soit en grève de la faim depuis deux semaines, elle peut toujours porter ces énormes sacs. » Plus tard, j’ai réalisé que je ne devais pas coopérer. J’ai commencé à résister. J’ai refusé de porter l’uniforme, de répondre aux appels de présence et de faire un travail de forçat. Le chef du camp de travaux forcés m’a demandé pourquoi je ne travaillais pas. J’ai répondu : « Je ne suis pas ici pour travailler pour vous! » En entendant cela, il est parti. Ce soir-là, on m’a défendu de dormir avant minuit au lieu de l’heure habituelle de 23h. J’ai eu cette seule pensée : « Vous ne pouvez me faire coopérer avec votre persécution! »
Ma grève de la faim a duré 110 jours. Les gardiens de prison m’ont gavée. Avant chaque session de gavage forcé journalier, ils permettaient aux autres de quitter la pièce mais exigeaient que les toxicomanes restent. Les toxicomanes se sont servis de longs tournevis pour ouvrir ma bouche. Je récitais alors, les conférences du Maître. À plusieurs reprises ils n’ont pas pu ouvrir ma bouche. Ils ont cassé mes dents et m’ont blessé les gencives jusqu’au sang. Ils n’ont pas pu me gaver. Ensuite, ils m’ont emmenée à l’hôpital afin que je puisse être gavée par intubation nasale. Je récitais les articles du Maître, tous les jours. Ils ont bientôt compris qu’ils ne pouvaient pas me « réformer ». Donc, ils ont prolongé ma peine. Je venais tout juste de quitter le camp de travaux forcés pour femmes de Banqiao, l’enfer sur terre.
Le 15 mars 2006, Liu Shumin, Li Guangdong et Cai Delu m’ont dénoncée tandis que je clarifiais la vérité. Le secrétaire de village du parti, Li Chengyue et le fonctionnaire de la sécurité publique Huang Shouqing ont amené un groupe de voyous du bureau de la sécurité publique de Dajianchang et de la division de sécurité domestique de Wuqing. Ils sont entrés par effraction chez moi en grimpant et en passant par une fenêtre et ils ont confisqué deux copies de Zhuan Falun et la radio cassette sur laquelle J’écoutais l'enseignement de la
L'après-midi du 4 avril 2007, le fonctionnaire de la sécurité du village, Huang Shouqing a encore mené un groupe de policiers et ils sont entrés chez moi, par effraction. Ils m'ont
Le nom de famille du chef de la 5e salle de cette prison est Shi. Le nom de famille de l'autre chef est Yin. Un des chefs d'équipe est Liu Rui, et le nom de famille du médecin est Li. Pendant mes huit mois d'emprisonnement là, les gardiens de prison ont utilisé toutes sortes de méthodes pour me torturer, en essayant de me «
Pendant huit mois (par intermittence) j'ai fait une grève de la faim en protestation. Les gardiens de prison m'ont attachée à un lit et menottée. Ensuite, ils m’ont ouvert la bouche et les dents de force avec un outil spécial. Après cela, ils ont inséré un dispositif pour le gavage forcé dans ma bouche et y ont versé de l'eau salée. Ils ont maintenu l'appareil dans ma bouche pendant 10 jours. Ensuite, ils l’ont changé pour un autre. La première fois, quand ils ont versé de l'eau salée dans ma bouche, j'ai crié : « Ils versent de l'eau salée dans ma bouche! » Par la suite, ils m’ont gavée par un tube nasal pour augmenter la torture.
Environ sept mois plus tard, ils ont dit que je devais être hospitalisée parce que, selon eux, j'étais malade.
Ils m'ont injecté des drogues inconnues par intraveineuse pendant plus de douze jours. J'ai développé une fièvre élevée et perdu connaissance. Le docteur a dit que j'étais trop faible, alors ils m'ont gavée par le nez. Ensuite, ils m'ont donné de l'oxygène pendant deux jours. À la suite de cela, je ne pouvais plus parler et je m’évanouissais fréquemment. Le docteur m'a demandé : « Est-ce que vous voulez rentrer chez vous ? » J'étais sans connaissance lorsqu'ils m'ont forcée à appliquer mon empreinte digitale sur un document. Ils l'ont même enregistré sur vidéo, pour prouver probablement que si je mourais, ils ne seraient pas responsables.
Je suis revenue à la maison, le 23 novembre 2007. Je suis aujourd'hui encore faible et incapable de prendre soin de moi-même.
Traduit de l'anglais au Canada le 25 janvier 2008
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2008/1/7/169767.html
Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2008/1/25/93617.html
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