Le camp de travaux forcés pour femmes est situé à proximité d'un petit centre commercial dans la ville de Taiyuan, province du Shanxi. Il s'agit d'un endroit sinistre où plus de 46 pratiquantes de Falun Dafa sont détenues. Parmi elles Mesdames Xin Enhao, Gao Yinglian, Li Runfang, Jia Yuzhen, Liu Yinghua, Xue Zhanying, Ma Yueying, et Liu Taojiang. Ces pratiquantes ont refusé de renoncer à leurs croyance et sont constamment soumises à un traitement inhumain.
Le 15 octobre 2006, Madame Liu Taojing a été battue si brutalement par le directeur Hong Yuanqu qu'elle a dû être renvoyée immédiatement chez elle par les gardiens qui voulaient éviter d'être tenus responsables de sa mort. Un mois plus tard, juste au moment où elle était assez bien pour sortir du lit, elle a été de nouveau ramenée au camp de travaux forcés de Shanxi. Liu a fait la grève de la faim pour protester. Vu que Liu était en train de mourir, les responsables du camp ont rapidement ordonné à sa famille de la ramener chez elle. Liu a récupéré lentement deux semaines plus tard. Là encore, les officiers du camp sont venus la reprendre. Elle n'a pas été revue depuis lors.
La pratiquante de Dafa Madame Li Runfang est devenue handicapée et doit utiliser un membre artificiel. Quand on l'obligeait à garder une position pendant une longue période, elle n'arrêtait pas de dire, « Falun Dafa est bon, Vérité - Compassion - Patience est bon », ce qui lui a causé des ennuis avec les gardiens. Le matin du 20 août 2007, un officier du camp a fait battre Madame Li par plusieurs détenues criminelles, Qi Yuhui, Zhang Limei et Yuan Hong, qui avaient été emprisonnées pour des crimes liés à la drogue. Après le passage à tabac, Mme Li a été enfermée du 23 août au 30 août. Il n'y avait pas un seul endroit sur son corps qui n'ait été blessé. Les détenues ont utilisé un morceau de verre d'une bouteille cassée pour couper profondément le bras de Madame Li.
Un jour, Liu Yinghua a écrit les mots, « Falun Dafa est bon » et l'a montré à certains visiteurs. Pour cela sa peine a été prolongée de trois mois. Au cours du mois d'août, les peines de treize pratiquantes de Falun Dafa ont été prolongées pour des raisons similaires.
Voici quelques-unes des techniques courantes employées dans le camp:
• Banc du tigre - cette torture consiste à forcer les pratiquantes à s’asseoir sur un petit banc de fer de 20 cm de hauteur environ, les jambes tendues et les genoux attachés l’un contre l’autre. Elles ont les mains attachées dans le dos ou placées sur les genoux et on les oblige à rester assises le dos bien droit en regardant devant. Elles n’ont pas le droit de tourner la tête, ni de bouger, ni de fermer les yeux, ni de parler à qui que ce soit. Pendant qu’elles sont assises sur ce banc, plusieurs détenues doivent les surveiller et les obliger à rester immobile. D’ordinaire, on leur met des objets durs – comme des briques – sous les jambes ou sous les chevilles pour rendre ce supplice encore plus difficile à endurer
• Cage de réclusion - La victime est enfermée dans une cage d'acier d'un mètre cube et n'est autorisée à parler à personne. Au cours de la réclusion, elle est battue, soit par des détenues soit par des agents. À sa libération, la détenue doit passer par une session de lavage de cerveau correspondant au nombre de jours passés en cage. Deux pratiquantes, Li Runfang et Xin Enhao, ont été torturées de cette manière parce qu'elle n'avaient pas terminé leurs travaux à temps.
• Travail forcé - La méthode habituelle de persécution est le travail forcé. Chaque jour, les détenues doivent travailler pendant 10-12 heures, sans pauses. J'ai été affectée à la fabriquation de paniers à vin et de cartons pour gâteaux de lune. J'ai également cousu des vêtements et fabriqué des briquets.
• Lavage de cerveau - Chaque jour, tout le monde doit chanter des chansons pour glorifier le Parti communiste. Quiconque ne le faisait pas correctement était torturé.
• Extortion - L'argent des prisonnières envoyé par les familles pour compléter l'alimentation inadéquate n'est jamais répercuté sur les prisonnières. Il devient souvent un « bonus » pour l'officier responsable. Le prix pour une libération est de dix mille yuan.
Le personnel responsable de la torture au camp de travaux forcés pour femmes de Shanxi:
Chef du camp, Chen et Wang
Officiers responsables de 3 équipes: Liu Zhongmei, Lei Hongzhen
Instructeur de 3 équipes: Shi Jiner
Traduit au Canada de l'anglais le 19 novembre 2007
Version anglaise disponible à :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2007/11/15/91358.html
Version chinoise disponible à :
http://minghui.ca/mh/articles/2007/10/7/164084.html
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