L’histoire de la chanson « petite Fadu réclame son père »

Chen Chengyong était détenu pour avoir fait appel à Pékin. Après sa libération, la police municipale, l’entreprise où il travaillait ainsi que le comité des résidents le harcelaient et le menaçaient les uns après les autres, mais il était toujours joyeux. Bien que les pieds de son père (Chen) étaient trop enflés pour qu’il puisse marcher, il était heureux. Le « bureau 610 » (une agence spécialement créée pour persécuter le Falun Gong détenant les pouvoirs absolus sur chaque niveau de l’administration du Parti et de tous les autres systèmes politique et judiciaire) se demandait : « Qu’est-ce qui ne va pas avec cette famille ? » Ils ont alors renforcé la surveillance et augmenté la fréquence de leurs menaces.
Cependant, les amis pratiquants savaient que la joie d’attendre un bébé faisait oublier à la famille sa peine et la persécution. Chen montrait son pied enflé et disait : « C’est la huitième fois. Chaque fois je vais mieux quand les parties enflées disparaissent. J’ai de l’urémie ; si je ne pratiquais pas le Falun Gong, je ne serais pas ici aujourd’hui, sans parler de porter mon petit enfant dans mes bras ». Le futur père, Chen Chengyong dit : « Peu importe que ce soit un garçon ou une fille, il/elle arrive pour obtenir le Fa (la loi et les principes de l’univers). La Loi le/la sauvera, alors appelons-le/la Fadu (signifie « sauvé par le Fa »).

Petite Fadu est arrivée ; elle ressemblait beaucoup à son papa. Elle avait beaucoup de chance : son grand-père l’aimait, sa maman et son papa l’aimaient.
Son père a dû quitter la maison parce que le « bureau 610 » intensifiait constamment la persécution. Son grand-père était menacé et forcé de répondre aux questions du « bureau 610 » jour et nuit. Le grand-père qui était à la retraite avait trop peur de rester chez lui dans la journée, et n’osait pas répondre au téléphone qui sonnait lorsqu’il rentrait chez lui à la tombée de la nuit. Après un certain temps, on a appris que Chen Chengyong avait été torturé à mort. Peu de temps après, le grand-père s’écroula et mourut.
Maintenant, petite Fadu continue de chercher son papa. Chen Chengyong était impatient de l’entendre dire « papa ». Petite Fadu a pu éviter l’épreuve car sa mère est australienne, car elle est née en Australie. Sinon, les gens n’auraient probablement pas su qu’elle avait perdu son père.

En tant que témoin, j’ai écrit cette histoire triste et une chanson. Je veux dire aux gens au cœur bon de ce monde : il y a des milliers, voire des dizaines de milliers de « petites Fadu » en Chine qui ont perdu leur mère et leur père. Ces parents qui affirment leurs croyances envers le Falun Gong et qui sont de bonnes personnes sont soit sans domicile, ou détenus, ou torturés à mort. Vous, les gens au cœur bon, apportez votre soutien et élevez votre voix pour faire régner la justice, et ensemble, arrêtons l’ignoble persécution en Chine de façon à ce que les « petites Fadu » ne perdent plus leur mère ou leur père, et que leurs bons parents ne soient plus sans domicile et détenus. Aidons-les à retrouver un foyer complet et heureux.