Le camp de travail de Jiamusi, division des femmes (province du Heilongjiang) torture brutalement les pratiquantes de Falun Gong

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Suite de l’article : http://fr.clearharmony.net/articles/200702/31413.html

Il y avait une phrase favorite parmi les gardiennes du Camp de travaux forcés Jiamusi, ‘’ Réduire le terme du travail forcé ne compte pas, mais l’étendre, oui. Nous pouvons allonger le terme du travail forcé pour qui nous voulons et pour la durée que nous souhaitons.’’ Et elles faisaient ce qu’elles disaient.

Toutes celles qui refusaient de renoncer à Falun Dafa voyaient leur terme prolongé. Mme Zhang Chunyan de l’agglomération de Shuangyashan et Mme Fu Meilin de l’agglomération de Jixi ont vu leurs peines prolongées d’un an. Mme Li Guiying de Qitaihe, Mme Li Xiaohong de Fu Jin, Mme Wang Guimei de Boli, et Mme Ma Xiaochun de Jiamusi ont vu leurs peines prolongées d’entre trois et six mois. He Qiang, chef de la section pour femmes, a dit aux pratiquantes que si elles atteignaient leur quota de production, leur terme serait réduit. Ainsi, quelques pratiquantes ont atteint le quota de production. He Qiang a dit : Voyez, je tiens mes promesses. Celles qui ont atteint leur quota peuvent avoir leur peine réduite. Cependant, puisque vous n’avez pas renoncé à votre croyance, mes supérieurs m’ont ordonné de ne pas vous libérer. Donc, ce n’est pas ma faute.’’

Les pratiquantes qui ont eu leurs peines prolongées pour avoir lu les nouveaux articles de Maître incluaient Mme Ma Xiaohua, Mme Fei Jinrong, Mme Gao Yanbo, Mme Deng Chunxia, et Mme Zhao Xiuyun. A la minute où les gardiennes ont découvert que les pratiquantes lisaient de nouveaux articles, elles ont pris les articles et prolongé les peines des pratiquantes. L’extension minimum était d’un mois, et le plus souvent, deux mois pour n’importe quelle soi-disant infraction. Les pratiquantes ont fait appel, comme la loi existante le leur permettait. Les chefs de division Liu Yadong et Li Xiujin ont dit : ‘’ Ne nous parlez pas de la loi ! Une fois que nous découvrons que vous lisez les nouveaux articles, votre terme sera prolongé. Si vous voulez nous mener en justice, allez-y.’’ Puis elles torturaient et abusaient les pratiquantes. Lorsqu’elles étaient de mauvaise humeur, elles étaient encore plus mauvaises.

La pratiquante Mme Li Ping de l’agglomération de Shuangyashan était myope. Elle a été désignée pour aller chercher de l’eau pour les pratiquantes, parce qu’elles n’étaient pas autorisées à avoir de l’eau durant les heures de travail. Il s’agissait d’une violation des règlements si quelqu’un d’autre que Mme Li Ping allait chercher de l’eau. Un jour, alors que Mme Li Ping amenait de l’eau à une pratiquante, la gardienne Sun Hui a hurlé des insultes. Apparemment, Mme Li Ping n’avait pas demandé la permission d’aller chercher de l’eau. Sa peine fut prolongée de trois jours pour ne pas avoir suivi les réglements.

Mme Fei Jinrong n’était pas en bonne santé et ne pouvait participer aux exercices matinaux. Liu Yadong la battit et lui cria des insultes. Elle força aussi Mme Fei à prendre part aux exercices. Mme Fei cria : ‘’Falun Dafa est bon !’’ et elle fut menottée et envoyée en cellule d’isolement. Elle fut forcée de s’asseoir sur le tabouret et soumise à des privations de sommeil. Ces personnages infâmes écrivaient aussi des mots calomniant le Maître et ont tenté de forcer Mme Fei à les lire. Elle refusa et Li Xiujin la battit. Sa peine fut prolongée pour avoir crié : ‘’Falun Dafa est bon !’’ Mme Fei Jinrong fut condamnée à trois ans de travaux forcés, mais sa peine fut prolongée de plus de sept mois. La peine de Mme Ma Xiaohua fut prolongée de quatre mois et demi. Les peines des autres pratiquantes ont été prolongées de un à trois mois.

Les détenues criminelles ont reçu l’autorisation par les gardiennes de tromper et torturer les pratiquants. Ceci était appelé ‘’ aider le travail des gardiennes’’ et consistait à torturer des pratiquantes de Falun Gong qui croyaient dans les principes ‘’Authenticité, Compassion, Tolérance.’’ J’ai été témoin que Liu Yadong, chef de division, Li Xiuin, Gao Jie, Gao Xiaohua, et Mu Zhenjuan ordonnaient aux détenues criminelles de battre, d’insulter verbalement et de surveiller les pratiquantes. Elles ont dit : ‘’ occupez vous d’elles pour moi.’’ Wang Na de l’agglomération de Wuchang, He Yaqin de Hegang, Wang Jie de l’agglomération de Harbin, Wu Xiaping de l’agglomération de Jiamusi, et Sun Xiaojun de l’agglomération de Shaungyashan étaient parmi les pires pour tabasser les pratiquantes.

Mme Dong Guiqin, 68 ans, du comté Huachuan avait une énorme grosseur sur le sein qui excrétait du liquide. Elle ne pouvait rien faire à cause de la douleur. Elle était très maigre et avait des difficultés à marcher. La chef de division Liu Yadong et Li Xiujin l’injurièrent, l’insultèrent et la forcérent à faire du travail manuel. Puisqu’elle était incapable de travailler, ils la forcèrent à s’asseoir sur un tabouret. La détenue criminelle Yang Xiadi frappa du poing le sein avec la grosseur, à plusieurs reprises. Mme dong failli s’évanouir plusieurs fois, de douleur. La détenue criminelle Yang Xiadi mit des mouches dans la bouche de Mme Kang Aimin. Les gardiennes feignaient de ne rien voir. Quelques détenues criminelles n’avaient pas le cœur à torturer les pratiquantes, ainsi elles les abusaient aussi verbalement. Les gardiennes mençaient même de prolonger les peines de ces criminelles si elles ne participaient pas à torturer les prisonnières.

Les pratiquantes recevaient l’ordre de porter l’uniforme du camp. Mme Pu Yanchun et Mme Huang Xiaolei ont refusé, disant qu’elles n’avaient commis aucun crime. Elles ont dit qu’elles étaient trompées et étaient victimes de la persécution. Les gardiennes ont menotté Mme Pu et Mme Huang à un lit et les ont fait s’asseoir sur un tabouret pendant sept jours et nuits. Elles étaient menottées derrière leur dos, les deux mains tordues derrière leurs épaules. Il est impossible pour quiconque n’ayant pas enduré cette torture d’imaginer la douleur. Mme Cong Minhua et trois autres pratiquantes ont aussi été menottées derrière leur dos pour avoir refusé de porter les uniformes du camp. Elles ont été forcées de s’asseoir sur le sol pendant sept jours et nuits.

Les pratiquantes devaient effectuer des travaux manuels, tels que cueillir de haricots, réparer de grosses toiles, fabriquer des étuis pour téléphones portables et des coussins de voitures, coudre des tapis, et fabriquer des boites. Si elles n’atteignaient pas le quota, elles étaient battues ou soumises à d’autres formes de torture. Les pratiquantes Mme Xie Xuepu, Mme Yu Chunmei, Mme Zhuang Shuqing, et Mme Sun Xuelian étaient forcées à réparer de grosses toiles. Mu Zhenjuan a déclaré qu’elles étaient trop lentes et les a fait s’asseoir sur les tabourets. Mme Yang Lijuan était une travailleuse lente. Ainsi, elle était souvent harcelée par les gardiennes. Liu Yadong et Li Xiujin forçaient souvent Mme Yang à faire des heures supplémentaires. Si elle n’atteignait pas le quota, elle n’était pas autorisée à dormir. Elles menaçaient d’allonger sa peine. Mme Kang Aimin, Mme Tong Li, Mme Li Ping ne pouvaient travailler à cause de leurs blessures. Li Xiujin et Liu Yadong les menaçaient de les menotter dans la position tordue dans le dos de force, si elles ne travaillaient pas. Elles étaient souvent battues et harcelées. Mme Su Yanhua avait la gale sur tout le corps à cause de la faible ventilation et de l’humidité de la pièce. Puisque les médicaments étaient trop forts, Mme Su fut empoisonnée et souffrit de faiblesse musculaire. Elle était incapable de marcher et de travailler. Ainsi, elle était souvent battue et abusée verbalement par les gardiennes.

Mme Wang Dongxia, qui était introvertie, a été soumise à la torture physique et mentale. Sa peine a été prolongée pour avoir lu de nouveaux articles. Elle est devenue maigre à cause de la malnutrition, et elle a eu pendant longtemps une fièvre élevée. Bien qu'elle fut trop faible pour travailler, elle était quand même forcée d'atteindre son quota. Même après que le docteur ait diagnostiqué ses maladies, des gardes disaient toujours que les maladies de Mme Wang étaient simulées. À ce moment-là Mme Wang Dongixa était dans un semi coma. Une fois qu'ils n’ont plus pu examiner sa température corporelle, le personnel au camp de travail obligatoire l'a libérée à la hâte. Mme Wang Dongxia est décédée depuis lors.

Le chef du bureau d'inspection du camp de travail forcé de Jiamusi et d'autres personnels au niveau de l’administration ont publiquement indiqué qu'ils n'accepteraient pas les appels des pratiquantes. Par conséquent, les pratiquantes ne recevaient de réponse après la soumission d'un appel. Les gardes ont accéléré la torture et le mauvais traitement des pratiquantes. Ils hurlaient fièrement : "nous vous battons et nous vous insultons. Si vous voulez nous poursuivre, allez-y. Vous pouvez aller partout où vous voulez. La mort des pratiquants de Falun Dafa par les coups n'est rien et sera comptée comme suicide. C'est l'endroit où la dictature obligatoire de l'état est exercée. Nous pouvons décider de vous à volonté." Tous les niveaux de l’administration au camp soutenaient la brutalité des gardes. Ils ont même donné des incitations, des bonifications, et des promotions aux gardes qui ont ouvertement violé la loi, les règles, et les règlements. Ils pouvaient commettre des crimes indignes impunément. Des activités de torture à grande échelle contre les pratiquantes ont été planifiées et exécutées à la direction de l’administration.

Le 2 mars 2005, Yu Wenbin, l'instructeur politique de la division des femmes, a forcé les pratiquantes à signer un "contrat de rééducation." Il y avait sept sections au contrat, qui étaient pleines des mots méchants qui trahissaient le Maître et le Falun Dafa. Wang Xin, le chef de division, et plusieurs gardes masculins battaient celles qui refusaient de signer le contrat. Les gardes masculins ont électrisé la pratiquante Mme Wang Qi avec un bâton électrique de 50-mille volt jusqu'à ce qu'elle perde connaissance. Après être revenue à elle, elle a de nouveau perdu connaissance en raison de la douleur atroce. Elle ne pouvait plus marcher et elle avait toujours besoin d’aide pour utiliser les toilettes deux mois plus tard. Mme Wang He de la ville de Shuangyashan a été menottée sur son lit. Les gardes lui ont électrisé les mains et les jambes avec des bâtons électriques. Mme Zhuang Shuqing, Mme Xun Xuelian, et Mme Li Qingqing ont été battues et leurs corps étaient couverts de coupures et de contusions. Gao Xiaohua, chef de la section, et Li Xiujin ont menotté la pratiquante Mme Ma Xiaohua dans son dos, et la garde Lu Yuqiang a pris ses empreintes digitalse par la force. En même temps une autre garde utilisait un bâton électrique pour électriser le côté gauche du corps de Mme Ma. Mme Ma leur a dit fermement qu'elles violaient les droits de l'homme et les lois chinoises existantes. Xu Jinli de la section administrative l’a accusé d’injures et lui a giflé son oreille droite. En conséquence, elle a perdu beaucoup de son audition.

Mme Ma Xiaohua a été torturée et a reçu plus d’autres blessures bien que son dos n'ait pas entièrement récupéré des blessures du 26 juin 2003, quand elle était attachée "au lit de personne morte." Elle s’est retrouvée cloué au lit et ne pouvait plus se prendre en charge. Elle a été envoyée à l'hôpital central pour un contrôle et a dû payer toutes les dépenses médicales. Le docteur n'a pas osé lui donner son diagnostic ouvertement. Le jour suivant après que Mme Ma ait été libérée, sa mère est allée prendre le diagnostic et les films de l’image par résonance magnétique (IRM) de la section médicale du camp de travail obligatoire. On lui a dit que He Qiang de la section administrative les avait confisquées. Elle est allée voir He Qiang, qui a déclaré qu'il ne pouvait pas les trouver. Alors il a dit qu'il ne pouvait pas donner ces choses à la mère de Mme Ma parce que sa fille n'était plus une détenue du camp.

He Qiang, autrefois le chef de la division des femmes, est actuellement le chef de la section administrative. Pourquoi a-t-il refusé de remettre le diagnostic original et les films ? La seule explication était qu'il avait peur des conséquences qu’un jour la torture soit exposée. Il essayait simplement de dissimuler la vérité. He Qiang a été transféré au camp de travail obligatoire pour devenir chef de la division des femmes à la nouvelle année chinoise 2001. Il était le cerveau et le responsable de toutes les tortures commises contre les pratiquantes de Falun Dafa.

Un jour, l'instructeur politique Yu Wenbin a donné une conférence sur la connaissance légale générale. Yu a indiqué que, pendant un procès si les policiers utilisent la torture mentale pour obtenir une confession, ils sont coupables d'obtenir une confession sous pression. Les pratiquants ont demandé à Yu Wenbin quels crimes étaient impliqués quand les pratiquants étaient forcés par les gardes à renoncer à leur croyance dans Falun Dafa et différentes méthodes cruelles utilisées, telles que la torture, la violence, les coups, l'abus verbal, l'humiliation, et ruiner la santé mentale ainsi que causer des dommages et la mort. Yu a répondu, les "pratiquants de Falun Dafa sont l'exception ici. Il n'y a aucune loi régulant le traitement des pratiquants. Nous faisons juste ce que le parti communiste chinois nous indique de faire."


Date de l’article original: 10/02/2007
Catégorie : Récits de témoins oculaires
Version chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2007/1/9/146447.html
Traduit de l’anglais de http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2007/2/10/82541.html


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