La famille de Mme Zeng Aihua, résidente de Hong Kong, est trompée par le Bureau 610 de Shanghai

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Le 8 décembre 2006, après avoir cherché à connaître la situation de Zeng Aihua, pratiquante de Dafa de Hong Kong, auprès de nombreux départements, et après avoir été menés en bateau pendant plus d’un mois, sa famille a eu un choc en apprenant que son cas avait fait l’objet d’une poursuite le 1er novembre 2006. Le Bureau de la Sécurité publique, ainsi que la Procuratorate, ont trompé la famille et l’avocat de Zeng Aihua, en continuant à leur dire que l’affaire était encore dans la période d’instruction, et qu’aucune décision n’avait été prise. Ils ont fait obstruction aux efforts de l’avocat qui a perdu un temps précieux en menant une enquête approfondie et des préparations pour le cas. Le Bureau 610de Shanghai essaie de traduire Zeng Aihua en justice dans un futur proche.

La pratiquante de Falun Gong de Hong Kong Zeng Aihua (à droite) et sa fille

Le Bureau 610 de Shanghai n’a pas cessé ses fourberies depuis mai de cette année lorsque Zeng Aihua a été illégalement arrêtée. Il a menacé la famille et leur avocat à répétition, et cherché à fuir sa responsabilité en s’efforçant de dissimuler ses actions illégales.

En mai, la police du Bureau de la Sous division de la Sécurité publique de la Station de police de Pudong et de Puxing a fait irruption dans la maison de Zeng Aihua à Shanghai à minuit. Ils ont fouillé la maison et confisqué ses biens sans en prévenir sa famille et sans aucun témoin. Après plusieurs jours, lorsque sa famille a constaté l’absence de Zeng Aihua, ils ont fait un rapport à la station de police et ce n’est qu’alors qu’ils ont été avertis que Zeng Aihua avait été arrêtée.

En juin, lorsque ses membres de famille ont reçu le mandat d’arrestation et de détention, il ne portait ni nom ni signature. Lorsque les fonctionnaires sont venus parler à la famille ils n’ont jamais révélé leurs noms, services ou numéros de téléphone, et ont seulement déclaré être le Policier Zhu, le policier Zhang et le Policier Wang du Bureau de la Sécurité publique de Shanghai.

Lorsque ses membres de famille ont appelé le Bureau de la Sous division de la Sécurité publique, ils se sont entendus dire qu’il n’y avait aucun policier portant le nom de Zhu ou de Zhang. Lorsque sa famille a appelé et demandé à parler au directeur du Bureau de la Sécurité publique ou au commissaire, l’opératrice les a chaque fois connectés à une extension où il n’y a jamais eu de réponse. Le Bureau de la Sécurité publique de Shanghai a aussi prétendu qu’il n’y avait pas de policier du nom de Wang travaillant là.

En juillet, Wang un policier a déclaré qu’il était du Bureau de la Sécurité publique de Shanghai et a ouvertement menacé le mari de Zeng Aihua en disant : “Votre fille Chen Muhan a appelé de l’étranger pour secourir votre femme. Ses actions n’auront pas de bons résultats. Votre fille est toujours citoyenne chinoise. Elle devrait mieux connaître les conséquences de protester. »

En août, le mari de Zeng Aihua a deux fois demandé une libération sous caution au Bureau de la Sous division de la Sécurité Publique de Pudong sans recevoir aucune réponse. Il est allé en personne au Bureau de la Sous division de la Sécurité publique avec sa jambe handicapée et a demandé à voir le fonctionnaire responsable du cas. Sa demande a été verbalement refusée au téléphone et on lui a dit qu’il n’y aurait pas de réponse écrite.

En septembre, les Bureaux judiciaires de Shanghai et de Pékin ont exercé ensemble une énorme pression sur son avocat, essayant de lui faire abandonner son procès contre eux.

En octobre, lorsque son avocat a demandé sa libération sous caution au Procureur Li Jianjun à la Procuratorate de Pudongxiqu, Li a prétendu que l’affaire avait été renvoyée du fait du « manque de preuves », et que le Bureau de la Sous division de la Sécurité publique poursuivrait l’enquête, dans une limite de deux mois. Les policiers Zhu et Zhang ont aussi vérifié cette déclaration. En fait, Li Jianjun avait secrètement envoyé l’affaire à la cour pour une poursuite publique le 1er novembre.

En novembre, son avocat pensait quand même que l’affaire était dans sa période d’instruction. Il s’est rendu au Bureau de la Sous division de la Sécurité publique à Pudongxicu de nombreuses fois, mais il a été arrêté à la grille et s’est entendu dire qu’il n’y avait personne de ce nom dans le bureau. Ses appels ont toujours été connectés à une extension où personne ne répondait au téléphone.

Après que l’affaire ait été envoyée à la cour, le Procureur a encore trompé l’avocat chaque fois qu’il venait s’enquérir sur l’affaire, disant qu’on en était toujours au stade de l’enquête. Durant les trente huit jours pendant lesquels l’affaire était à la cour, Zeng Aihua n’a pas été avertie, ni sa famille ni son avocat, du procès ce qui a fait perdre à l’avocat un temps précieux en préparations pour réfuter ou assurer une enquête approfondie.

Ses membres de famille sont allés au Bureau d’Appel de la Sécurité publique rendre compte de la situation mais ils sont restés sans réponse. Lorsque les membres de la famille ont appelé le centre de détention et ont demandé à voir Zeng Aihua, ils ont prétendu qu’ils ne faisaient que détenir les gens mais pas répondre aux questions. La famille de Zeng Aihua n’avait pas vu Zeng ni reçu d’appels téléphoniques ou de lettres depuis plus de six mois, et sa situation était inconnue.

En décembre, avant le jugement de Zeng Aihua, le Bureau d’Appel de la Sécurité Publique a soudain changé d’attitude, et autorisé les membres de la famille à se renseigner auprès de leurs services. Ils ont prétendu qu’ils avaient déjà enregistré la conversation et les contacteraient ultérieurement. Lorsque la famille a cherché à se renseigner sur le procès, ils ont répondu qu’il avait été envoyé à la cour et que le fonctionnaire impliqué était le Policier Xi Weizhong. Le procureur a également changé ses propos en déclarant que le cas avait été envoyé à la cour depuis déjà longtemps. La cour a également admis qu’ils avaient accepté le procès. Le coup soudain a presque fait s’évanouir le mari de Zeng Aihua. Il a soixante dix ans et souffre d’hypertension et de diabète, et son état de santé s’est rapidement détérioré.

La famille a été incapable de trouver Xi Weizhong ou les policiers Zhu ou Zhang du bureau de la Sécurité publique, Li Jianjuan de la Procuratorate ou Shui Yaohui de la cour. Utilisant le même numéro de téléphone, quelqu’un d’autre a pu obtenir quelqu’un en une minute mais l’appel de la famille de Zeng n’a jamais abouti.

Le juge Shi Yaohui, un des officiers judiciaires, avec le Juge en chef Cao Gangyi, ont condamné Pan Jilun, pratiquant de Dafa, à sept ans en mars 2006. L’autre officier judiciaire était Wang Meilin, le secrétaire était Xu Yi.

Le Bureau 610 de Shanghai a illégalement persécuté Zeng Aihua et l’a privée de tous ses droits, mais il l’a fait en ayant peur et a dissimulé ses actions. La famille de Zeng Aihua a entrepris une protestation solennelle et juste, et ils feront de leur mieux pour exposer au grand jour les actions honteuses du Bureau 610 de Shanghai et sauver Zeng Aihua.

Numéros de téléphone concernés:
Tribunal du people de Pudongxinqu à Shanghai: 01186-21-38794518
Juge Shi Yaohui: extension 11101
Secretaire Li: 11072
Juge Shi Yaohui ligne directe: 01186-21-68541824
Service de consultation du tribunal : 01186-21-68544620
Ligne d’appel: 01168-21-69542469


Version chinoise à http://www.minghui.org/mh/articles/2006/12/13/144567.html


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