La persécution de quatre enseignantes de la ville de Changchun dans la Province de Jilin

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Les pratiquantes de Falun Dafa Mme Ma Yanfang, Mme Meng Qingbo, Mme Yang Yonglan et Mme Liu Guichun sont des professeurs travailleuses et remarquables. Pourtant leurs domiciles ont été mis à sac et elles ont été détenues, torturées et envoyées dans des camps de travail pour avoir persisté dans leur croyance en Vérité, Bonté et Patience. Leur salaire a été réduit, elles ont été privées de leur droit au travail et finalement elles ont été licenciées. Mme Yang Yonglan et son mari ont été obligés de divorcer, et elle est partie en exil.

Mme Ma Yanfang

Me Ma Yanfang était connue comme quelqu’un de malade au lycée N° 52, son lieu de travail. Les traitements médicaux n'avaient pas pu la soigner, mais elle avait complètement récupéré avec la pratique du Falun Gong. Après le début de la persécution, deux fonctionnaires résidentiels du Parti sont venus chez elle et ont fouillé sa maison. Ils ont trouvé plusieurs livres de Falun Gong, une cassette audio et deux radiocassettes dont un était cassé. Ces individus ont déclaré que Mme Ma avait suspendu un radiocassette à un arbre et utilisé celle-ci comme émetteur. Ils l'ont amenée elle est son mari au poste de police, où ils ont menotté Ma Yanfang à la tête d'un lit en fer et son mari à un pied de table.

Six fonctionnaires du Département de Police de Erdao sont arrivés vers 10h. L'un a obligé Mme Ma à se tenir debout devant lui et lui a demandé: "Qui d'autre connaissez vous qui pratique le Falun Gong?" Mme Ma Yanfang a répondu qu'elle ne connaissait personne d'autre.

Après que les pratiquants aient diffusé la vidéo "Auto immolation ou mise en scène?"sur le réseau TV câblé de Changchun, Jiang Zemin a décrété un quota d'arrestation de 6.000 pratiquants de Falun Gong. Il a dit que les administrateurs de la loi seraient rétrogradés ou licenciés s'ils ne remplissaient pas leur "attribution." La police a torturé chaque pratiquant arrêté pour avoir plus de noms. Lorsque le fonctionnaire de police qui interrogeait Ma Yanfang a entendu qu'elle ne connaissait personne, il l'a frappée sur la tempe. Elle a reculé de quelques pas en arrière et est presque tombée, elle ne pouvait plus se tenir debout et son corps tremblait. Le policier l'a forcée à s'agenouiller et lui a donné des coups de pieds jusqu'à ce qu'il soit fatigué. Il l'a menottée avec les bras derrière le dos à un lit en fer à minuit.

Ils ont également interrogé le mari de Mme Ma Yanfang, qui a essayé de les raisonner. Il a confronté la police pour arrêter et interroger les gens. Les policiers sont restés silencieux. Quelques fonctionnaires de plus sont arrivés du Département de Police de Erdao aux environs de 15h le jour suivant. Un fonctionnaire nommé Ma Jun a arraché une planche en bois du plancher et a frappé Mme Ma Yanfang avec. Elle était menottée au lit, aussi a-t-elle essayée de se protéger avec son pied gauche. Elle n'a pas réussi et la planche a heurté son front et sa figure. Le policier l'a frappée à répétition. Le visage de Mme Ma a gonflé instantanément, et le fonctionnaire Ma Jun a prétendu que Ma Yanfang lui avait donné un coup de pied. Il a déposé la planche et lui a donné des coups de pieds dans les jambes, des cuisses aux chevilles et il lui a dit qu'il lui briserait la jambe. Des larmes et de la sueur dégoulinaient du visage de Ma Yanfang. Quand finalement elle a été envoyée dans un centre de détention et examinée, sa jambe gauche était violette et enflée. Ma Jun avait également fermé les menottes à leur maximum et celles-ci lui avaient entaillé les poignets. Ses mains avaient gonflé tout de suite. Ses mains étaient encore engourdies un an après, et elle avait perdu toute sensation dans les pouces. Ma Jun a frappé Ma Yanfang à la tête avec un oreiller jusqu'à ce que celui-ci éclate et que la bourre s'éparpille sur le sol. Alors Ma Jun a frappé Mme Ma Yanfang sur le visage encore et encore.

Après l'avoir battu, Ma Jun a dit à un autre fonctionnaire: "Elle est juste comme ça," voulant dire par là qu'il ne pouvait obtenir aucune information d'elle. Il a dit alors qu'il l'humilierait ainsi elle ne pourrait pas retourner travailler. Ma Jun et un autre fonctionnaire ont exhibé Mme Ma Yanfang dans l'école N° 52 pendant la recréation. Deux étudiants l'ont saluée et ont demandé: " Mme Ma, qu'est ce qui ne va pas?" La police leur a dit de s'en aller. Ils se sont rendus au bâtiment Sud, mais le principal de l'école n'était pas là. Alors ils sont allés à la Division de l'Administration de l'Education. Beaucoup de professeurs ont vu Mme Ma menottée. Ils lui ont demandée? "Vous ont-ils battue?" La police s'est également rendue au bureau de Mme Ma Yanfang dans le bâtiment Nord. Le fonctionnaire Ma Jun a renversé le bureau par terre et a ordonné à quelqu'un d'aller chercher sa fille en classe. La jeune fille a commencé à pleurer lorsqu'elle a vu que sa mère avait été battue et était menottée. Ma Jun a pris la jeune fille à part et lui a demandée: "Vos parents pratiquent-ils le Falun Gong?"

Après avoir exhibé Mme Ma Yanfang tout autour de l'école, les agents l'ont ramenée à la station de police. Ils ont relâché son mari, qu'ils avaient menotté à un pied de table pendant 24h. Ils ont fait des photos de Ma Yanfang, l'ont mise dans une voiture de police et l'ont conduite au Centre de Détention N° 3 dans la ville de Changchun. Ils ont supprimé la totalité de son salaire après son arrestation. Sa belle-mère paralysée et sa fille ont été laissés seules à la maison sans personne pour s'occuper d'elles, car son mari s'en va souvent en ville pour le travail Toute la famille a été dévastée par sa détention.

Ma Yanfang a été détenue dans une cellule avec 70 autres personnes dans le centre de détention. En guise de nourriture, ils lui fournissaient seulement une soupe claire avec des petits pains de maïs à moitié cuits qu'on utilise habituellement pour nourrir les cochons. On lui donnait de tels repas deux fois par jour. Plus de dix personnes dormaient avec leurs vêtements dans une pièce de 7 m2 avec des rideaux en guise de couvertures. Certains d'entre eux devaient partager un rideau. Les pratiquants de Falun Gong étaient forcés à s'asseoir en rang sur des planches en bois toute le journée et être prêts à être interrogés à n'importe quel moment. Mme Ma a été interrogée à deux reprises et détenue en cellule le reste du temps. Le chef des prisonniers et les gardiens juraient sans arrêt. Ma Yanfang a entamé une grève de la faim après plus de 20 jours de détention illégale. Les gardiens l'ont conduite à l'hôpital et l'ont gavée. Ils ont introduit un tube dans son nez et l'ont gavée avec du lait qu'elle a vomi. Les gardiens ont utilisé ses propres vêtements pour essuyer le lait qu'elle avait rendu et lui ont reprochée de "trop gaspiller." Après le gavage forcé, le Chef de Section Su a ordonné aux détenus de menotter Mme Ma, de lui mettre les fers et de les attacher ensemble, ainsi elle ne pouvait pas redresser son corps. Ensuite ils l'ont mise dans une cellule d'isolement.

Les autorités scolaires ont incité à la haine parmi les étudiants et le personnel après son arrestation. Le Secrétaire du Parti de l'école Sun Guizhen a répandu une rumeur comme quoi de nombreux prospectus de Falun Gong avaient été trouvés au domicile de Ma Yanfang. Sun Guizhen a aidé la police à condamner Ma Yanfang à trois ans de travail forcé. La famille de Ma Yanfang a obtenue sa libération sous caution plus d'un mois plus tard avec des dizaines de milliers de yuans qu'ils avaient empruntés.

Après sa libération, Mme Ma a présenté des pétitions aux fonctionnaires de l'école à de nombreuses reprises afin de réintégrer son poste, mais les fonctionnaires l'ont fait courir ça et là. Un mois plus tard, le principal de l'école Liu lui a dit qu'elle pourrait reprendre son travail seulement si elle écrivait une déclaration de garantie. Ma Yanfang a dit: "Je n'ai violé aucune loi. J'ai été arrêté chez moi. J'ai le droit de croire en Dafa. Toute l'école sait que j'ai été guérie de mes maladies à travers la pratique de Dafa." Mme Ma a alors été renvoyée, et sa vie est devenue très difficile. Les fonctionnaires du poste de police et le comité du Parti de la rue l'ont très souvent harcelée chez elle et ils ont frappé à sa porte. Ils se sont rendus chez elle plusieurs fois par jour et l'ont souvent emmenée afin de remplir leur quota d'arrestation afin de pouvoir obtenir des bonus financier de la part du régime au pouvoir. Le chef du Comité de rue du Parti a dit: "Je ne crois tout simplement pas que je ne puisse pas ouvrir sa porte." Il a envoyé des gens faire le guet aux alentours de la maison de Ma Yanfang. Ils ont observé chaque mouvement de la famille, ce qui a profondément perturbé la vie normale de la famille. La famille entière est finalement partie en exil afin d'échapper à davantage de persécution.

Lors des arrestations de grande envergure à Changchun en 2002, plus de 5.000 pratiquants ont été arrêtés en une dizaine de jours. Même Mme Liu, qui avait 70 ans et hospitalisée à ce moment là, a été arrêtée. Au moins huit pratiquants ont été torturés à mort, des pratiquants ont été condamnés au travail forcé et à des peines de prison, et de nombreux pratiquants sont encore détenus à ce jour.

Ma Yanfang et sa famille ont déménagé plusieurs fois ces quatre dernières années. Ils ne parlent jamais à leurs voisins ni n'ouvrent leur porte, craignant de se faire arrêter. Ils ont peur des connaissances et de la traque des fonctionnaires de police. Ils n'osent même pas allumer la lumière la nuit ou parler fort. Ils sont aussi effrayés lorsque quelqu'un frappe à la porte. Les fonctionnaires de la sécurité de l'école et le poste de police voient Ma Yanfang comme une "cible majeure." Ils l'ont persécutée toutes les fois qu'ils en recevaient l'ordre secret d'en haut. La police a également suivi sa fille, qui était alors à l'université. Ils ont essayé de l'arrêter et se sont aussi rendus à son ancien domicile de nombreuses fois et ont harcelé les voisins.

Le Secrétaire du Parti de l'école N° 52 a conduit un groupe de personnes qui sont allés au domicile de Ma Yanfang en août 2003. Ils ont dit à ses collègues qu'ils allaient la ramener à son travail, mais en fait ils ont essayé de l'arrêter. Ma Yanfang a vécu en exil. La police a obtenu le numéro de téléphone mobile de son mari. Ils l'ont appelé et lui ont demandé à ce que Mme Ma rende compte au commissariat de police. Les fonctionnaires de l'école ont l'ont sans arrêt signalée à la police.

Quand Ma Yanfang travaillait encore, les fonctionnaires de l'école ne savaient pas tout d'abord qu'elle pratiquait Falun Gong, aussi ils ne l'ont pas signalée à la police. Un de ses collègues l'a finalement signalée, et les fonctionnaires ont commencé à la harceler. Ils l'ont rétrogradée des classes supérieures pour des classes moyennes et ils ont ajoutée plusieurs autres classes à sa charge de travail. A la fin ils ont déclaré qu'ils ne lui laisseraient aucune classe si c’était nécessaire pour l'obliger à arrêter la pratique de Dafa. Ma Yanfang rentrait chez elle tous les jours à midi afin de préparer à manger pour sa belle mère, et les fonctionnaires de l'école ont affirmé qu'elle faisait les exercices de Falun Gong tous les jours à ce moment là. Ils ont envoyé des gens pour l'observer et la suivre. Après son arrestation, ses étudiants ont pleuré et boycotté la classe. Des étudiants sont allés trouver sa fille afin de réclamer qu'elle revienne pour leur enseigner. Un garçon qui n'aimait pas étudier a dit à la fille de Ma Yanfang: "Si votre mère revient pour nous enseigner, je promets que j'apprendrais sérieusement." Des étudiants ont dit au début de l'année scolaire qu'ils ne pourraient accepter aucun changement de professeur autre que Mme Ma. Ils n'étaient pas au courant que Ma Yanfang avait subi une cruelle persécution.

Mme. Liu Guichun

Mme Liu Guichun croit en Vérité-Bonté-Patience et au fait d'être une bonne personne. Elle a été brutalement persécutée durant les sept dernières années et elle est surveillée de près à son travail. Les gardiens à l'entrée font des rapports journaliers aux fonctionnaires de l'école dès qu'elle rentre dans l'école jusqu'à son départ. Trois fonctionnaires de l'école l'observent et la suivent pendant les repas et interdisent à quiconque d'avoir un contact avec elle. Le principal a réprimandé un des professeurs plusieurs fois en lui disant: "Si vous parlez à Mme Liu encore un fois, nous réduirons votre salaire et nous vous licencierons." Il a appliqué le même traitement aux travailleurs saisonniers. De cette façon, ils l'ont complètement isolée.
Le Secrétaire du Parti du lyçée N° 52 Sun Guizhen a souvent téléphoné au mari de Liu Guichun pour lui dire: "Votre femme s'en va à Beijing. Le Falun Gong a programmé des activités et ils essayent de fomenter des troubles." Sun Guizhen s'est aussi rendu souvent au travail du mari de Mme Liu et l'a harcelé. Il n'a pas pu le supporter plus longtemps et il a pris sa retraite plus tôt afin de surveiller sa femme à la maison. Il était prêt à perdre les quelques centaines de yuans de son salaire en échange d'un peu de paix. A chaque fois que Sun Guizhen appelle ou le harcèle, il bat sa femme.

L'école a obligé Liu Guichun à quitter son poste de professeur au début de l'année en août 2000, mais ils l'ont autorisée à travailler dans le laboratoire. Ils ont réduit son salaire de 30%. Son mari a été furieux quand il a appris cela et il a hurlé à sa fille et à elle de partir de la maison. Mme Liu était au bord de la dépression nerveuse. Elle a pris sa fille et a loué une maison. Son mari est venu à son domicile temporaire et a crié sur elle. Le propriétaire a eu peur et a expulsé Liu Guichun et sa fille tard cette nuit là. Liu Guichun et sa fille ont traîné dans les rues. Elle était si bouleversée qu'elle pensait à se suicider, mais elle a immédiatement réfléchi: "Nous croyons en Vérité-Bonté-Patience. Nous ne devons pas tuer, et le suicide est un péché également. Je dois vivre, peu importe combien c'est difficile." Son mari a été tourmenté par les regrets pendant l'absence de sa femme. Il s'est calmé et la cherchée partout. Il était inquiet au sujet de la sécurité de sa femme et de sa fille, disant que sa femme était une personne extraordinaire et merveilleuse. Il les a trouvées après un mois. Elles étaient émaciées.

En 2002, le Secrétaire du Parti Sun et le président de l'Union des travailleurs et secrétaire du Parti du Bureau de l'Education Yang se sont rendus tous les deux avec un grand nombre de fonctionnaires de police au domicile de Liu en août pour tenter de l'arrêter. Son mari les a confrontés en disant: "Mme Liu ne peut plus rester chez elle à cause de vos pressions et de vos harcèlements. Qu'a-t-elle fait qui soit contre la loi? Pourquoi l'arrêtez-vous? Montrez moi la preuve. Des fonctionnaires tel que vous êtes très forts pour mentir et persécuter les gens. Ce serait magnifique si vous pouviez agir comme ma femme."

Les fonctionnaires sont partis sans avoir atteint leur objectif. Le mari de Liu Guichun pensait initialement que s'il prenait sa retraite et surveillait sa femme chez lui il serait épargéne de contraintes ultérieures, mais cela s’est avéré erroné. Après que sa femme soit partie en exil, son salaire (à elle) a été complètement retenu, et son mari a souffert d'une dépression nerveuse. Il a décidé de divorcer. Liu Guichun était également asphyxiée sous la pression psychologique et financière. Elle lui a dit: "Je suis d'accord [pour le divorce], mais tu dois comprendre que nous sommes tous deux victimes et que le Falun Gong est persécuté. Les autorités ont provoqué notre tourment. Il n'y a rien de mal au fait que je dise la vérité, et il n'y a aucun mal à être une bonne personne. Je ne veux pas te forcer à souffrir avec moi." Son mari a finalement changé sa pensée, et il n'y a pas eu de divorce.

Le Secrétaire du Parti Lu a la tête d'un un groupe de gens s'est rendu au domicile de Liu Guichun en août 2003. Il n'y avait personne dans la maison, aussi ont-ils appelé son mari, disant qu'ils voulaient parler à Mme Liu et qu'il ne voulait pas lui faire écrire quoique ce soit. Son mari a répondu: "Je ne vous fais pas confiance! Vous êtes si bon à mentir." Lu a dit: "Le principal de l'école Liu et moi-même avons prêté serment sur notre réputation. Demandez simplement à Mme Liu de venir à l'école afin de parler avec le principal, ou nous pouvons décider d'un lieu de rendez-vous. Nous lui paierons son salaire après la rencontre."

Il a dit beaucoup d'autres choses trop bien pour être vraies. Le mari de Liu Guichun est venu plus tard à l'école et Lu a dit: "Nous la paierons après que Mme Liu écrive une déclaration de garantie." Son mari a demandé: "N'avez-vous pas dit qu'elle n'aurait rien à écrire? Pourquoi dites vous cela maintenant? Votre parole n'est pas fiable. Vous ne voulez pas la payer mais en fait vous voulez acquérir un capital politique en lui faisant écrire une déclaration de garantie avant la conférence du Parti communiste." Il est parti et est rentré chez lui.

Le Secrétaire du Parti Lu l'a appelé plus tard et lui a demandé de revenir à l'école. Lu et le Secrétaire du Parti du Bureau de l'Education ont dit tous les deux: "Si vous pouviez seulement demander à Mme Liu d'écrire une déclaration de garantie, nous procéderons à sa mise à la retraite une année plus tôt." Ils lui ont donné un imprimé à remplir. Quand il est rentré chez lui il a essayé de contraindre sa femme à écrire une déclaration de garantie. Elle lui a dit: "C'est un piège," mais il ne l'a pas crue. Il l'a même battue. Elle lui a dit encore: "Lis le formulaire." Il a regardé attentivement et a vu que c'était un "Formulaire de Démission Volontaire." Il a appelé et il a confronté les deux fonctionnaires de l'école qui ont dit: "Aïe, nous vous avons donné le mauvais formulaire. Revenez [et nous vous donnerons le bon]. " Il est donc retourné à l'école mais les fonctionnaires ont changé leur parole de nouveau. Il a demandé à parler au principal Liu, mais cela lui a été refusé. Il a finalement appris qu'ils voulaient simplement arrêter sa femme. Le mari de Liu Guichun a expérimenté personnellement l'hypocrisie des fonctionnaires.

Ces dernières années les fonctionnaires de l'école ont rétrogradé Mme Liu de la classe au laboratoire. Un fonctionnaire a alors répandu la rumeur qu'elle essayait de faire sauter l'immeuble, aussi ils l'ont de nouveau changée de poste. Ils l'ont fait travailler à temps plein mais ne l'ont payée sommairement que 200 yuans par mois. Le Secrétaire du Parti a dit une fois: "Parce que vous pratiquez le Falun Gong, notre école n'a pas gagné le titre 'Division Supérieure du Parti' à la fin de l'année, aussi nous n'avons pas obtenu les 800 yuans de prime."

Mme Meng Qingbo

Ces dernières années, le professeur Mme Meng Qingbo, qui suit les principes de Vérité-Bonté-Patience, a souffert une grave persécution psychologique et financière.

Elle marchait dans un parc un week-end de la mi avril lorsque la police l'a emmenée. Ils ont déclaré qu'elle troublait l'ordre social et l'ont détenue pendant 15 jours. Sa fille avait alors 12 ans, et il n'y avait personne pour coudre son uniforme pour l'école. Quand le mari de Meng Qingbo travaillait dans les équipes de nuit, son vieux père devait venir et rester avec la jeune fille afin de calmer ses craintes. Après que Meng Qingbo ait été relâchée, sa fille lui a dit: "Papa et moi nous sommes allés au centre de détention plusieurs fois mais nous n'avons pas pu rentrer. Nous avons fait le tour des murs et nous sommes toujours repartis déçus. Papa et moi pleurions sur le chemin de retour." La mère de Meng Qingbo, qui a dans les 70 ans, était malade et s'est évanouie lorsque Mme Meng a été emmenée. Après sa libération, l'école na pas permis longtemps à Mme Meng Qingbo d'enseigner. Les fonctionnaires ont fait en sorte qu'elle soit employée à d'autres fonctions à plein temps mais payée seulement 200 yuans par mois.

A la fin 2001, le Secrétaire du Parti Sun Guizhen et le principal Song se sont rendus au domicile de Meng Qingbo et ont essayé de l'emmener dans un centre de lavage de cerveau. Ils lui ont dit: "Le centre de lavage de cerveau est magnifique! Vous allez changer en deux mois." Elle a dit: "C'est une prison! Si vous pensez que c'est un endroit superbe, alors vous devriez y aller.

Meng Qingbo a continué à faire toutes sortes de travaux à l'école. Sun Guizhen a fabriqué beaucoup d'accusations contre elle et rapporté qu'elle était une "cible importante." Elle a été harcelée toute les fois que le gouvernement se sentait menacé. Sun Guizhen et la police se sont rendus au domicile de Mme Meng par deux fois pour l'arrêter. Elle n'a plus pu travailler plus longtemps à cause du harcèlement. Sa famille est partie en exil. Son salaire lui a été supprimé. Sun Guizhen s'est rendu au domicile de la belle mère de Meng Qingbo afin d'essayer de l'arrêter, mais elle n'était pas là. Sun a aussi essayé d'aller chez la mère de Meng Qingbo mais il ne connaissait pas son adresse. Alors il a harcelé le mari de Meng Qingbo au travail et a exercé une pression sur lui afin qu'il arrête de travailler et qu'il surveille sa femme.

Après que la famille ait quitté la maison, la jeune fille de Meng Qingbo n'a pas pu supporter la pression et elle a dit: "Maman, je préfère plutôt mourir que d'aller à l'école." Elle a laissé tomber l'école.

La famille vivait dans la peur tous les jours. Alors qu'ils rendaient visite à la belle mère de Meng Qingbo, la femme âgée a eu peur que la police les arrête et elle ne les a pas laissés rester longtemps. La famille de Meng Qingbo n'allume jamais la lumière la nuit et tremble lorsque quelqu'un frappe à la porte.

Lu, le secrétaire du Parti de l'école nouvellement appointé, s'est rendu chez le mari de Mme Meng à la fin septembre 2003 et il a promis, "sur son honneur," qu'ils ne l'arrêteraient pas et qu'elle devrait retourner travailler. Son mari a pensé: "Comment un secrétaire du Parti pourrait-il mentir?" Il a cru Lu et a essayé de convaincre sa femme de retourner à l'école. Elle lui a dit que c'était un piège mais il a refusé de la croire. Il l'a menacée de divorcer, et Meng Qingbo n'a pas eu d'autre choix que de quitter la maison de sa belle mère (ils vivaient avec sa belle mère). Son mari a été complètement ébranlé lorsqu'il a découvert plus tard que les fonctionnaires de l'école travaillaient en fait avec le Bureau 610 afin d'arrêter sa femme. Il a réalisé son erreur et n'a pas donné suite au divorce.

Mme Yang Yonglan

Mme Yang Yonglan souffrait d’une maladie du coeur, d'un ulcère duodénal, de colite ulcérative, d'arthrite rhumatismale, de la maladie de Meniere, et de beaucoup d'autres choses encore. Les médicaments ne l'avaient pas aidée, mais la pratique de Dafa l'avait complètement guérie et lui avait donné une abondante énergie. Elle pouvait gérer la lourde charge de travail et associée à l’enseignement à une classe de 9eme. Mme Yang était un chef de département et une professionnelle de premier plan dans certaines matières dans la ville de Changchun.

Yang Yonglan s'est rendu à Beijing à la fin 1999 afin de demander justice pour le Falun Gong après que le groupe de Jiang Zemin ait commencé à persécuter le Falun Gong. Elle a essayé de défendre le Falun Gong à travers sa propre expérience personnelle. Elle a demandé à un fonctionnaire de police sur la Place Tienanmen où se trouvait le Bureau des Lettres et des Appels. Le fonctionnaire a appelé une voiture de police et l'a arrêtée. Il a envoyé Mme Yang dans un centre de détention et il l'a ramenée à Changchun neuf jours plus tard. La police a pris son argent et a déclaré l'avoir utilisé pour acheter une couchette dans le train, mais Yang Yonglan a fini par être menottée à côté d'un siège dans le train et elle a été détenue pendant 15 jours à Changchun. Les agents du département de police ont interrogé Yang Yonglan. Les fonctionnaires l'ont mise dans une posture, avec les bras tendus devant elle, jusqu'à ce qu'elle soit toute tremblante et transpirante. Après sa libération, le Secrétaire du Parti s'est rendu au domicile de Mme Yang et a demandé à avoir si elle continuait à pratiquer Dafa. Il l'a menacée de la renvoyer si elle persistait.

Yang Yonglan est de nouveau retournée à Beijing pour faire appel en avril 2000 et elle a été arrêtée sur la Place Tienanmen. Elle a été ramenée à Changchun et détenue dans un centre de détention.

Mme Yang a fait une grève de la faim afin de protester contre la persécution. Elle a été condamnée à une année de travail forcé le neuvième jour, alors qu'elle était extrêmement faible. Elle a été expédiée au Camp de Travail Forcé de Heizuizi de la ville de Changchun. Le Chef de Division du Camp a choqué Mme Yang avec un bâton(s) électrique(s) dès qu'elle est entrée au bureau de la Division Six. Il l'a envoyée dans un groupe, où une prisonnière lui a donnée des coups de pieds et lui a dit de ne regarder ni ne parler à personne. Trois mois plus tard Yang Yonglan a été envoyée à la Division 2, où elle a été obligée de faire du travail d'esclave de 4h30 du matin jusqu'à 22h tous les jours. Les personnes entre 50 et 60 ans étaient employées pour porter et rassembler des pages de livres et on leur avait assigné des quotas qu'elles devaient remplir. Elles devaient constamment remuer leurs bras. Leurs doigts saignaient, leurs bras étaient enflés et leur poitrine blessées. Les gardiens assaillaient les gens aussi bien verbalement que physiquement s’ils faisaient même une courte pause.

Yang Yonglan a enduré les mauvais traitements au camp de travail pendant un an. Après sa libération elle a essayé de retourner travailler mais les fonctionnaires du Bureau de l'Education ont refusé de lui donner du travail. Ils l’ont forcée à rester à la Division de l'Administration de l'Education où personne ne pouvait la voir. Ils ne lui ont pas non plus payé un sous pendant les quatre premiers mois de travail. Elle n'avait pas les moyens de prendre le bus pour aller travailler. L'école est à une bonne distance de sa maison, aussi devait-elle y aller en bicyclette. Certaines entreprises appliquent des politiques selon lesquelles ils payent à leurs employés un salaire de base pendant le temps ou ils sont détenus dans des camps de travail, mais le lyçée N° 52 et le Bureau de l'Education ne suivaient pas cette politique et n'ont même pas payé Yang Yonglan pour le travail qu'elle a effectué après sa libération.

Yang Yonglan a été de nouveau arrêtée le 11 mars 2002, lors des arrestations en masse à Changchun. Elle a été torturée à la Division de la Police Criminelle de Changchun. Elle a été ligotée à une chaise en métal. La police a mis des balles entre ses doigts, l'a menottée dans le dos, l'a battue et lui a donnée des coups de pieds, lui a bandé les yeux, a enveloppé sa tête et l'a traînée dans le sous-sol à Jingyuetan. Là, Mme Yang a été immobilisée sur une chaise en métal: ses jambes et ses pieds ont été fixés à la chaise, et la police lui a tiré les bras, lesquels étaient menottés dans son dos, vers le bas d'un coup sec. Elle a senti comme si ses bras avaient été arrachés de leurs cavités articulaires. Ils l'ont également choquée avec des bâtons électriques sur diverses parties du corps. Son cou et sa figure étaient couverts de boursouflures. Les cicatrices de brûlures sur sa poitrine ont finalement guérie une anplus tard. Une autre fois, Mme Yang a été interrogée au milieu de la nuit et a été torturée encore dans le même sous-sol. Elle a été une fois de plus choquée avec des bâtons électriques.

Le travail d'esclave était long et pénible dans le camp de travail. Quelquefois on assignait aux détenus la fabrication de poupées miniatures qui étaient envoyées à l'expédition tous les 15 jours. C'était un travail d'assemblage. Les personnes qui habillaient les poupées devaient solliciter leurs doigts du matin jusqu'à la nuit. Après un moment leurs pouces enflaient et étaient si blessés qu'ils ne pouvaient plus les toucher ni les plier. Le travail que chaque personne finissait était écrit sur le mur. Les gardiens battaient et insultaient ceux qui ne finissaient pas à temps. Quand il y avait moins de travail, ou lorsque Jiang Zemin donnait un ordre secret, les gardiens essayaient de forcer les pratiquants à écrire des déclarations de garanties. Menaces, extensions de peines, agressions verbales et physiques ainsi que les lavages de cerveaux faisaient tous parti de la persécution. Les gardiens ont fait regarder des programmes TV et lire de fausses informations diffamant Dafa aux pratiquants.

Le gardien Liu Lianying a une fois essayé de forcer Mme Yang à 'écrire une déclaration de garantie en la choquant avec des bâtons électriques. Quand elle s'est évanouie par terre il lui a ordonnée de prendre des comprimés de nitroglycérine et a continué à la choquer. Mme Yang a faisait face à l'éventualité quotidienne d'être torturée à mort.

Les pratiquants de Falun Gong ont été emmenés en vacances. Des prisonniers assignés à les surveiller les suivaient tout le temps. Les pratiquants devaient s'asseoir toute la journée avec le cops bien droit. Ils ont du s'asseoir comme cela tout le temps des vacances. Les gardiens soutenaient les prisonniers qui refusaient de laisser les pratiquants parler sans permission. Les pratiquants n'étaient pas autorisés à utiliser les toilettes, ce qui a fait que certains d'entre eux ont souillé leurs vêtements. Le chef de groupe rapportait chaque pratiquant qui avait regardé quelqu’un d’autre.

Après que sa condamnation d'une durée de trois ans se soit terminée, la soeur de Yang Yonglan et la soeur de son mari sont arrivées en voiture pour la récupérer. Dès qu'elle a eu terminé avec la procédure de renvoi et qu’elle ait franchi la porte de sortie, des fonctionnaires du Bureau 610 du district Erdao, le département de police du district et les fonctionnaires du Bureau de l'Education de l'Ecole N° 52 l'attendaient dehors. Ils ont emmené Mme Yang au Centre de lavage de cerveau de Xinglongshan.
Depuis que le Parti a commencé à persécuter le Falun Gong, Mme Yang a à nouveau passé cinq ans en détention.

Les parents de Yang Yonglan, tous deux âgés de 80 ans, attendent dans l'anxiété que leur fille rentre à la maison. Ils sont à présent alités du fait de l'inquiétude et de l’angoisse. Sa mère s'est levée dix jours plus tard et a insisté pour voir sa fille au centre de lavage de cerveau. Elle a pleuré en disant: "Si je ne la vois pas maintenant, je ne la reverrai probablement plus."

Les pratiquants de Dafa sont détenus individuellement au centre de lavage de cerceau. Il y a une glace sans tain à la porte qui permet aux gardiens de regarder à l'intérieur mais les pratiquants ne peuvent pas voir dehors. Des contraintes physique strictes sont appliquées aux pratiquants, qui sont obligés de s'assoire toute la journée avec les jambes étirées toutes droites. Yang Yonglan a croisé ses jambes une fois pour prendre un petit peu de repos. Les gardiens sont entrés dans la pièce et ils ont dit qu'elle faisait les exercices du Falun Gong et ils lui ont demandée d'allonger ses jambes. Elle a dit: "N'est-il pas dans la nature des gens de changer de position ? Est-ce contre la loi de croiser les jambes?"

Le mari de Yang Yonglan a été anéanti par ses détentions à répétition. Il s'est inquiété au sujet de leur fille qui étudiait dans une autre province et aussi à propos de sa femme dans la classe de lavage de cerveau. Il ne pouvait ni bien manger ni bien dormir. Lorsqu'il était à la maison, il allumait toutes les lumières ainsi que la TV [afin de dissiper la frustration]. Il souffre d'une grave maladie de l'estomac mais n'à pas les moyens de se faire opérer. Il est également affecté par une insomnie de plus en plus sévère. Quand il ne peut pas dormir, il arpente les rues et rentre chez lui lorsqu'il est exténué. Il est au bord de la dépression nerveuse et il a demandé le divorce. Yang Yonglan a été d'accord pour soulager sa souffrance. Elle l'a quitté lui et leur fille, leur laissant tout. Une fois lors des vacances d'hiver, son mari a pris leur fille et a rendu visite à Yang Yonglan. Ils avaient amenés de la nourriture pour un coût de 60 yuans, mais peu après qu'ils avaient entrepris de manger, plusieurs fonctionnaires de police se sont approchés d'eux et ont commencé à insulter Mme Yang. Son mari et leur fille se sont sauvés dans la peur.

Yang Yonglan a reçu seulement quelques mois de paye entre 2000 et 2005. Elle a aussi été fréquemment détenue. Son mari est devenu le principal soutien familial. Il a du payer pour l'enseignement de leur fille au lycée et à l’université. Il a également amené beaucoup de choses lorsqu'il est venu la voir. Tout d'abord il n'a pas pu payer les 10.000 yuans pour l'instruction de leur fille. Il avait 50 ans et il souffrait d'un grave ulcère de l'estomac, mais il a vendu son sang deux fois et il a reçu 1.000 yuans en compensation, qu'il a employé pour payer une partie de l'instruction.

Sun Guizhen a dit aux pratiquantes Mme Liu Guichun et Mme Meng Qingbo: "Tous les professeurs du District de Erdo qui pratiquent le Falun Gong doivent se rendre à Sijiazi." Mais lorsque Mme Liu et Mme Meng sont arrivées à Sijiazi elles étaient les seules enseignantes et elles ont été retenues là bas indéfiniment. Quelques jours après, le Secrétaire du Bureau du Parti Zhou Chengchun est arrivé à Sijiazi. Liu Guichun et Meng Qingbo ont demandé à lui parler. Il a refusé et il les a insultées. Les deux pratiquantes ont dit: "C'est illégal de détenir des gens sans preuve. Nous voulons partir!" Zhou Chengchun a dit: "Si vous partez, nous vous licencierons." Zhou Chengchun et Sun Guizhen ont tiré en arrière les pratiquantes. Après avoir tiré les deux pratiquantes, Sun Guizhen ne pouvait pas lever les bras. Sa santé s'est détériorée et elle est actuellement clouée au lit. Pendant le temps ou elle a travaillé en tant que secrétaire du Parti, elle a activement suivi le groupe de Jiang dans la persécution des membres de la faculté qui pratiquent le Falun Gong. Elle a reçu maintenant la rétribution karmique. Me Liu Guichun et Mme Meng Qingbo se sont vues retirer leur titre d'ancien professeur supérieur après que les fonctionnaires de l'école aient fait pression par l'intermédiaire des fonctionnaires du Bureau de l'Education.

Ces dernières années, ces quatre enseignantes ont eu une grande partie de leur salaire amputé. Les fonctionnaires du Bureau de l'Education de l'école ont conspiré pour retirer au moins quatre ans de salaire à ces enseignantes. Les pratiquantes ont vécu sous une énorme pression, aussi bien financière que psychologique.


Version chinoise disponible à http://minghui.ca/mh/articles/2006/10/13/140051.html


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