Lors de récents échanges avec des compagnons de pratique, j’ai remarqué que certains pratiquants n’avaient pas une compréhension juste de “se cultiver en se conformant autant que possible à l’état de la société humaine ordinaire”, ils n’avaient retenu que “se conformer à l’état de la société humaine ordinaire” et ont négligé « se cultiver ». Ceci les a conduit à penser et à se comporter comme des gens ordinaires et cela s’est avéré être un frein significatif dans leur cultivation.
Par exemple, certains pratiquants ont dit, « je dois aller nettoyer la maison de ma fille et laver les vêtements de mon petit-fils. Nous cultivons parmi les gens ordinaires et nous devons nous conformer à la société et être de bonnes personnes. Les membres de notre famille doivent sentir que nous sommes bons. » D’autres disent, « Quelques fois, je ne peux pas émettre régulièrement la pensée droite. Quand c’est l’heure du repas et que mes enfants rentrent tous du travail, ce n’est pas bien si je quitte la table, ne mangeant pas avec les autres. Maître n’a-t-il pas dit que nous devrions nous conformer à l’état de la société pendant notre cultivation ? » D’autres pratiquants ont dit, « Maintenant que je suis retraité, je vais me trouver un autre emploi. Maître à dit que nous cultivons parmi les gens ordinaires et nous conformer à la société. Je me trouverais un travail et me cultiverais tout en travaillant. » Il y a pas mal de pratiquants de ma connaissance qui pensent de cette façon.
Je pense que si ces pratiquants ne prêtent attention qu’à « se conformer à l’état de la société humaine ordinaire» et oublient la cultivation, alors ils n’ont pas une compréhension correcte sur «se cultiver en se conformant autant que possible à l’état de la société de la société humaine ordinaire”. Ma compréhension personnelle est que Maître dit qu’au cours de notre cultivation, nos mots et nos actions doivent se conformer à l’état de la société humaine ordinaire (en incluant les membres de notre famille) ainsi ils pourront nous comprendre, nous ne devrions pas aller aux extrêmes ou passer pour des gens dérangés. Par exemple, bien que nous n’ayons pas besoin de devenir des moines ou des nonnes dans notre cultivation, que nous n’avons pas besoin de démissionner de notre travail et que nous devons également nous occuper de notre famille, nous ne devons toutefois pas nous confondre avec les gens ordinaires. Nous sommes des pratiquants qui nous sommes élevés par la cultivation au-delà de gens ordinaires, nous ne devrions donc pas oublier la cultivation. Dans notre vie quotidienne et au travail, nous devons à tout moment nous cultiver nous-mêmes tout en nous conformant autant que possible à la société.
Un compagnon de pratique, après avoir pris sa retraite, s’est complètement dévoué à la cultivation dans la période de la rectification par la Loi. Il a dit, « Je touche une retraite. Cela m’est suffisant, donc je peux utiliser tout mon temps et mon énergie pour assister Maître dans la rectification par la Loi. » Il n’a pas recherché d’autres emplois et a abandonné l’attachement à son propre intérêt. Sur cette question, il a mis en pratique le principe de se cultiver en se conformant autant que possible à l’état de la société humaine ordinaire. En une occasion, un pratiquant s’apprêtait à recevoir des invités. Avant qu’ils n’arrivent, il avait préparé des documents de clarification à leur intention. A leur arrivée, il leur a clarifié la vérité tout en cuisinant. Après le repas, alors que les invités sont sortis faire une marche, il est parti avec eux en possession de documents de clarification pour les distribuer aux foyers de son quartier. Sur le chemin du retour, il a acheté des légumes et a encore préparer quelque chose à grignoter pour faire plaisir à ses invités. Je pense que ce pratiquant, à cet égard, s’est bien « cultivé en se conformant autant que possible à l’état de la société humaine ordinaire ».
Certains pratiquants disent, «Quand je vois des gens ordinaires bavarder, je ne me joins pas à leur conversation. Nous sommes différents d’eux et je préfèrerais faire un détour pour les éviter. » Je pense que c’est une attitude forcée. Un pratiquant qui a bien cultivé s’approchera naturellement, se joindra à eux avec un sourire, les regardera parler des ces sujets sans fin des gens ordinaires. Ensuite, il finira par trouver le moment approprié pour leur clarifier la vérité afin de les sauver. De cette façon, il se sera conformé autant que possible à l’état de la société humaine ordinaire et dans le même temps, il aura sauvé des gens.
Par conséquent, en tant que pratiquants de Dafa, nous ne devrions pas juste comprendre la signification de “se cultiver en se conformant autant que possible à l’état de la société humaine ordinaire » superficiellement comme le feraient les gens ordinaires. Au contraire, nous devrions nous mêmes nous discipliner selon les critères requis d’un pratiquant. Cultiver dans Dafa, c’est se cultiver dans la société humaine ordinaire. La grande Loi est sans forme, nous n’avons pas besoin de devenir des moines ou des nonnes ou de démissionner de notre travail. Les jeunes pratiquants devront également se marier et fonder une famille. Quelque soit le statut social que nous ayons, il n’y a aucune nécessité de le changer. Nous nous cultivons dans notre environnement de travail et familial existants et abandonnons l’attachement au renom, aux intérêts personnels, aux notions et sentiments humains ainsi nous pouvons nous élever au-delà des gens ordinaires, plutôt que de comprendre la Loi avec un état d’esprit étroit et de nous comporter comme des gens ordinaires. La différence entre un pratiquant et une personne ordinaire ne repose pas sur le fait que ce qu’ils font est en surface la même chose, la différence réside dans l’état intérieur. C’est notre « cœur » qui n’est plus dans les choses des gens ordinaires, non comment nous faisons les choses en surface.
Chers compagnons de pratique, rappelons nous les enseignements de Maître, étudions la Loi plus souvent et étudions la Loi avec un esprit calme. Considérons nous comme des pratiquants et exigeons de nous-mêmes en nous basant sur les critères de la Loi à tout moment, utilisons la Loi pour guider nos paroles et actions. Nous ne devrions pas juste nous arrêter à être de bonnes personnes. Etre une bonne personne est la première étape dans notre parcours initial de cultivation, non la fin. Les bonnes personnes sont encore des êtres humains aux niveaux des gens ordinaires et ils ne peuvent s’élever de la terre ou atteindre la plénitude de perfection pour aller au paradis céleste. Maître a dit,
« Le but premier de ma venue en public est de conduire les gens vers les niveaux élevés, de conduire réellement les gens vers les niveaux élevés. » ("Première Leçon" du Zhuan Falun, Traduction provisoire (Mars 2005, Europe)
Avançons diligemment ensemble et devenons des divinités dans les divers paradis célestes.
Veuillez indiquer avec bienveillance toute chose inappropriée.
Date de l'article original : 11/10/2006
Version Chinoise disponible sur :
http://www.minghui.org/mh/articles/2006/10/16/140263.html
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