"Jiang Zemin a peur des reportages objectifs sur le Falun Gong"
NEW YORK, 16 Juillet 2002 (Centre d’information du Falun Dafa) – En même temps que de nouvelles tentatives du régime de Jiang Zemin pour cacher à sa propre population et à la communauté internationale ces trois ans de persécution, on apprend en dix jours six nouvelles morts suite aux mauvais traitements de la police chinoise.
Dans un geste qui met en évidence la frousse de Beijing face à l’attention croissante portée aux atrocités commises contre les pratiquants de Falun Gong en Chine, l’état a arrêté tous les programmes de la BBC sur le continent. Selon un reportage de l’AP du 4 juillet, les transmissions de la BBC ont été suspendues brièvement après un reportage couvrant les appels du Falun Gong à Hong Kong lors des festivités du 1er juillet.
Pour beaucoup de gens en Chine, la seule source d’information sont les médias d’état, qui entrent dans leur quatrième année de propagande pour diaboliser le Falun Gong et infléchir l’opinion publique contre la pratique. Bien que les programmes de la BBC en Chine soient déjà limités à un public d’hôtels choisis et de bâtiments résidentiels spéciaux pour travailleurs d’outre-mer, de telles sources d’information étrangères demeurent un des seuls moyens pour les chinois d’avoir accès à une couverture objective des principales histoires du moment.
"Ce que Jiang Zemin craint le plus est que son propre peuple découvre que le Falun Gong est bien vivant en Chine comme dans cinquante autres pays dans le monde," note le porte-parole du Centre d’Information du Falun Dafa Mme Feng Yuan. "Et que pratiquants et défenseurs du Falun Gong se sont élevés contre la violente répression seulement par des moyens pacifiques tout au long de ces trois ans."
Mme. Yuan de poursuivre , "La chose la plus effrayante pour Jiang à présent, c’est que le monde découvre la véritable étendue des atrocités que lui et son régime ont commises, et le poids de l’inévitable châtiment pour équilibrer la balance de la justice. La suspension de la BBC n’est qu’un des nombreux indicateurs que, pour les raisons que je viens de mentionner, Jiang Zemin a peur des reportages sur le Falun Gong. ."
En dépit du blocus serré sur l’information par le régime de Jiang Zemin pour contenir et contrôler l’information sur la persécution du Falun Gong en Chine, les nouvelles de morts en garde à vue sont continuellement exposées par les amis et les proches des victimes.
Cette semaine le total confirmé de morts de pratiquants de Falun Gong dues à la brutalité de la police a atteint 434 bien que des sources bien placées donnent un chiffre beaucoup plus élevé.
Il est important de noter que dans tous les cas suivants, les victimes ont été arrêtées alors qu’elles n’avaient commis aucun délit, mais simplement parce qu’on savait qu’elles pratiquaient le Falun Gong.
M.. Zhang Xiaochun meurt en garde à vue après plusieurs arrestations illégales (29 juin 2002)
Zhang Xiaochun, un homme de 43 ans qui travaillait dans la section Eau et Electricité des Chemins de fer de Suihia dans la province de Heilongjiang fut arrêté et détenu par la police à plusieurs occasions, certaines pour une durée allant jusqu’à 21 jours. Le 29 juin 2002, il est mort après 12 jours de grève de la faim alors qu’il était emprisonné dans une camp de travail pour avoir refusé de renoncer à ses croyances. La famille et les amis de M. Zhang disent qu’il est mort en résultat des violentes méthodes de gavage communément appliquées aux pratiquants de Falun Gong en grève de la faim.
Un professeur meurt suite à un brutal gavage alors qu’il était en grève de la faim.
Liu Hong, aussi appelé Li Yian, professeur de la ville de Yanji, dans la province de Jilin Province, a été envoyé en camp de travail forcé pour la première fois en juillet 1999, pour avoir fait appel contre l’interdiction du Falun Gong. Après avoir été libéré, M. Liu a continué à informer les villageois de sa région de la persécution. En Novembre 2001, plusieurs policiers l’ont enlevé. Lorsque M. Liu a refusé de prendre de l’eau ou de la nourriture, plusieurs policiers ont essayé de le nourrir par la force. Sans expérience, ils ont pompé une solution inconnue dans les poumons de M. Liu au lieu de son estomac. M. Liu est entré dans le coma immédiatement et a été envoyé aux soins d’urgence à l’hôpital de Yanji, ou il est mort peu après.
Mme. Wang Sujun meurt des mauvais traitements tandis que son mari est encore dans un Camp de Travail (29 juin, 2002)
Wang Sujun, 48 ans a été détenue au Camp de Travail de Xigemu après avoir fait appel place Tiananmen à trois reprises. Suite à la brutalité qui lui a été imposée dans les conditions inhumaines du camp, elle a perdu la vue des deux yeux et attrapé une infection urinaire en Février 2001, au moment où elle aurait du être avec sa famille à fêter le festival du printemps. Après sa libération, Mme Yang a été continuellement harcelée par la police du district de Yongan et le « bureau 610 » local assigné à son unité de travail. En avril 2002, le poste de police et les policiers du « bureau 610 » ont emmené son mari, qui pratique aussi le Falun Gong, et l’ont condamné sans jugement au camp de travail pour 2 ans. La santé de Mme Wang a continué à se détériorer. Elle ne pouvait plus subvenir à ses propres besoins, et a développé un œdème sur tout le corps. En juin 2002, ses proches sont allés au poste de police demander la libération du mari de Mme Wang. Les policiers ont répondu que Mme Wang pouvait mourir, ils ne libéreraient pas son mari. Wang Sujun est morte chez elle, avec son mari encore en camp de travail le 29 juin.
La police torture à mort un vétérinaire, puis interroge sa mère pour éviter d’en être accusé. (le 9 juin 2002)
Xiao Peng, un vétérinaire de 30 ans de la province de Liaoning, a été condamné à 3 ans de travaux forcés le 30 octobre 1999. Durant sa détention Xiao Peng a été choqué avec des bâtons électriques, torturé et forcé à accomplir des tâches épuisantes. Peu après sa première libération le 1er mai 2002, un officier de police est venu et a emmené Xiao Peng au poste de police de la ville de Jinzhou, et avec l’aide d’un autre policier, ils l’ont roué de coups. Les membres de la famille de Xiao Peng l’ont alors emmené chez lui, mais le 9 juin il est mort des blessures causées par les coups. Le jour suivant, le chef de section Zhang du poste de police du Comté de Yi a enlevé la mère de Xiao Peng et l’a interrogée, essayant vainement de trouver une information qu’il puisse utiliser comme « preuve » pour qualifier de suicide la mort de Xiao Peng.
Un ingénieur à la retraite meurt mystérieusement dans une classe d’endoctrinement
Wang Guiju, une ingénieur de 62 ans avait vécu traquée par la police pendant six mois avant d’être finalement capturée par la police du District de Haidian et détenue simplement parce qu’elle pratiquait le Falun Gong. Elle a alors été envoyée en « classe de rééducation ». Peu après, le gouvernement local a appelé la famille de Wang et lui a demandé de faire les arrangements funéraires. Les fonctionnaires du gouvernement ont prétendu que Wang Guiju était morte en sautant du haut d’un immeuble, refusant pourtant en même temps à sa famille toute information à propos de sa mort. Les circonstances de la mort de Wang restent troubles. Nombre de morts en garde à vue sont officiellement qualifiées de "suicide ", et les membres des famille sont rarement autorisés à voir les corps avant la crémation.
Un homme pris dans un guet-apens dans un poste de police meurt 20 jours plus tard.
Peng Shunnan préparait un repas chez lui le 12 décembre 2001, lorsqu’un agent de sécurité est venu frapper à sa porte et l’a convaincu de se rendre au poste de police de Erqiao dans la province de Hubei. A minuit, Peng a appelé sa femme et demandé qu’elle lui amène une couverture et quelques objets quotidiens au poste de police, mais lorsqu’elle est arrivée, il avait déjà été envoyé au camp de travail de Hanyang. Le 1er janvier 2002, le directeur du Comité de Rue de Erqiao a dit à la femme de Peng que son mari souffrait de l’estomac et qu’il n’avait pas pu dormir ces quelques derniers jours. Une semaine plus tard, le 8 janvier, la femme de Peng a été prévenue que son mari subissait un traitement médical d’urgence. Le temps qu’elle arrive, il était presque mort, et lorsque leur fils est arrivé il était déjà décédé. Selon le médecin de Peng, il serait mort de pleurésie et de gastrite. Pourtant un mois avant qu’il ne soit envoyé dans le camp de travail, Peng était en parfaite santé.
Source: http://www.faluninfo.net/DisplayAnArticle.asp?ID=5928
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