Les pratiquants de Falun Gong de Singapour font appel à des avocats des Droits de L’Homme étrangers pour défendre leurs droits

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Le 25 septembre, le procès à l’encontre des deux pratiquants Singapouriens du Falun Gong pour avoir manifesté en protestation contre la persécution devant l’Ambassade Chinoise est passé devant la Cour d’Appel puis devant la Cour Subalterne. Parce que l’avocat des pratiquants, Me Ravi, n’a pas pu être présent lors de l’audience pour cause de maladie, les pratiquants ont demandé un ajournement. Les deux Cours ont accordé un délai, repoussant le procès à la mi-octobre, la date exacte sera décidée lors d’une réunion prévue pour le 2 octobre.

Puisque Me Ravi ne peut plus les représenter, les pratiquants ont également demandé la permission d’engager des avocats des Droits de l’Homme étrangers. Le Procureur a émis une objection quant à cette demande tandis que le juge de la Cour Subalterne ne s’est pas prononcé.

La première audience de ce procès s’est déroulée du 28 au 31 du mois d’août dernier. Parce qu’un témoin des plaignants a refusé de reconnaître que le Parti communiste chinois persécute le Falun Gong, le Procureur ainsi que le juge de la Cour Subalterne ont refusé d’accepter comme preuve le « Rapport d’Enquête des Nations-Unies 2004 », la défense à soulevé la question devant la Haute Cour. Lors de l’audience du 31 août, la Haute Cour a rejeté la requête de la défense. Elle (la défense) a donc dû faire appel devant la Cour d’Appel dont l’audience était prévu pour le 25 septembre au matin, alors que le procès devant la Cour Subalterne devait reprendre le 25 du même jour dans l’après-midi.

Lors des débats à la Cour du 25 au 29 septembre, les deux pratiquants ont soulevé le problème qu’impliquait le fait que Me Ravi n’était plus apte à les défendre, pour raison de santé, ce qui les a amenés à demander à la Cour de l’autorisation d’engager des avocats de l’étranger.

Mme Ng Chye Huey a dit : “il est très difficile de trouver un avocat des droits de l’Homme à Singapour autre que Me Ravi. Par conséquent, puisque l’affaire est très compliquée, nous avons besoin d’un avocat. Comme de nombreux avocats étrangers connaissent bien les faits de la persécution et que certains se sont investis dans des enquêtes sur le sujet, nous requérons la permission de les engager pour défendre nos droits. »

Le Juge de la Cour Subalterne, Siva Shanmugam, n’a pas donné de réponse. Le Procureur, le 26 septembre à émis à deux reprises des objections. Son excuse était qu’il est convaincu que Mme Huey a la capacité de se défendre elle-même car on rapporte qu' elle a témoigné lors d’une assemblée aux Nations-Unies
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L’avocate Chu Wan-chi, directrice « des Avocats Internationaux pour la Justice » était présente lors du procès à la Cour le 26 septembre. Elle a dit qu’elle avait été très surprise des arguments du Procureur. « Le Procureur de Singapour a questionné la Cour, en demandant pourquoi cette pratiquante ne pouvait pas se défendre elle-même alors qu’elle a pu faire un discours, devant les Nations-Unies, dans lequel elle expliquait comment le gouvernement de Singapour persécutait le Falun Gong. Je pense que quiconque exerçant dans le milieu juridique sait que se défendre soi-même est complètement différent d’un témoignage tiré d’une expérience personnelle. Se défendre soi-même requiert non seulement une connaissance juridique mais aussi des compétences pour protéger ses droits. Je suis surprise par ce type de raisonnement » a-t-elle dit.

Mme Chu a ajouté: “La communauté internationale est en train d’observer si la politique répressive du gouvernement de Singapour s’est étendue à son système judiciaire, en d’autres termes, si tout le système judiciaire est utilisé pour persécuter le Falun Gong. »

Le porte-parole de l’Association Falun Gong de Singapour, le Dr Wang Yuyi a dit: “Que l’accusée soit apte ou non à se défendre elle-même n’a rien à voir avec le fait qu’elle ait le droit ou non d’engager un avocat pour la défendre. Quand bien même son témoignage devant les Nations-Unies signifierait qu’elle est capable de se défendre elle-même [ce qui n’est pas le cas], elle ne devrait pas être privée de son droit d’engager un avocat. Le Procureur utilise cette excuse pour contrer le désir de Mme Huey d’engager un avocat, ce qui de fait indique qu’il n’a aucun respect pour les droits de l’accusée.

Le Dr Wang a encore ajouté: “Prenons un exemple, parmi les grandes figures politique de Singapour, nombre d’entre eux ne sont pas avocats et pourtant ils discourent devant un public. Cependant, ces personnalités ont toutefois encore besoin d’engager des avocats en cas de poursuites. Mme Huey doit, en tant qu’accusée, être encore plus protégée. Le Procureur lui applique un autre statut. »
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La seconde session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies s’est déroulée à Genève le 18 septembre 2006. Durant les débats après le rapport du Rapporteur Spécial sur la violence contre les femmes, Mme Ng Chye Huey a effectivement donné une allocution. Elle a parlé de la persécution dont elle a été sujette à Singapour. Elle a dit que le gouvernement de Singapour avait une attitude discriminatoire vis-à-vis des pratiquants du Falun Gong et qu’il les persécutait contraint par le parti communiste Chinois (PCC). Après la réunion, de nombreux représentants du Conseil ont contacté les pratiquants de Singapour pour obtenir plus d’informations.

Date de l'article original: 30/9/2006
Version Chinoise : http://minghui.ca/mh/articles/2006/9/30/139032.html


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