Genève : Révélations au Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies sur la discrimination et la persécution du Falun Gong par les autorités singapouriennes (Photo)

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La seconde Session du Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies s’est tenue à Genève le 18 septembre 2006. Le thème de la session concernait les rapports annuels présentés par les Rapporteurs Spéciaux des Nations-Unies. Yakin Erturk, le Rapporteur Spécial sur la Violence contre les Femmes a présenté son rapport annuel le 20 septembre. Dans la partie écrite du rapport annuel Mme Ertuk, le Rapporteur Spécial sur la "Liberté d'expression" et le Groupe de Travail sur “la Détention Arbitraire attiraien de toute urgence l’attention sur les détentions illégales de pratiquantes de Falun gong de Singapour Mme. Ng Chye Huey and Mme. Cheng Lu Jin par les autorités de Singapour en avril de l’année dernière.

Mme Ng Chye Huey parle devant le Conseil des Droits de l’Homme des Nations-Unies, dévoilant la discrimination et la persécution dont sont l’objet les pratiquants du Falun Gong par les autorités Singapouriennes.


Durant la session de discussion qui a suivi le rapport du Rapporteur Spécial, Mme Ng Chye Huey, qui est venue de Singapour, a fait une allocution dans laquelle elle exprimait son appréciation pour l’aide du Rapporteur Spécial. Elle a ensuite brièvement présenté la persécution dont elle a elle-même été victime à Singapour. Elle a dit que le gouvernement de Singapour avait mis en place, sous les pressions coercitives du parti communiste Chinois (PCC), une politique de discrimination et de persécution des pratiquants du Falun Gong. En prison, elle a été alimentée de force alors qu’elle avait entamé une grève de la faim en signe de protestation.

Elle a aussi dit qu'après la réunion, quand elle rentrera à Singapour, elle devra faire face à des poursuites judiciaires majeures. Elle espère que le gouvernement de Singapour cessera d’agir contre sa conscience, juste pour plaire au PCC. Son discours a dépassé les deux minutes imparties, mais le président ne l’a pas arrêtée. Elle eu le temps de parler de tout ce qu’elle avait préparé. L’assistance toute entière était très calme, écoutant une femme simple racontait la persécution qui lui était infligée à Singapour.

Mme Ng Chye Huey est une pratiquante du Falun Gong singapourienne. Dans l’intention de dire quelques mots justes pour le Falun Gong, en 2000, elle a écrit une lettre au gouvernement Chinois et pris un avion pour se rendre sur la place Tiananmen à Pékin. Arrivée sur place, en donnant sa lettre à l’officier de police présent, elle a été arrêtée et tout l’argent qu’elle avait sur elle a été confisqué. Elle fut alors extradée. Durant sa détention, elle a vu la police battre les pratiquants de Falun Gong locaux. Elle s’est dit qu’elle devait faire savoir la vérité aux Singapouriens. C’est ce qu’elle fait avec persévérance depuis presque sept ans

Mme Ng Chye Huey croyait que Singapour était un pays libre et démocratique et ne s’attendait pas à ce que le gouvernement de son pays lui crée toute sortes de difficultés et même la persécute pour être dans les bonnes grâces du PCC. En 2001, elle a été arrêtée et accusée par la Cour pour avoir participé à une veillée aux chandelles dans le Parc Mac Ritchie à la mémoire des pratiquants de Falun Gong qui sont morts sous la persécution du PCC. Elle a été accusée à cette occasion de « rassemblement illégal ». En 2004, elle a été à nouveau accusée par la police devant la Cour d’avoir distribué sur l’Esplanade du Parc, des documents informant le public de la brutale persécution dont sont victimes les pratiquants de Falun Gong en Chine. L’accusation contre elle, cette fois-là, était « rassemblement sans autorisation ». Elle a été déclarée coupable, mais il y avait trop d’incohérences sérieuses dans les preuves. Elle a été immédiatement envoyée en prison après l’énoncé du verdict. Elle a entamé une grève de la faim pour protester du traitement injuste dont elle était victime, on l’a attachée sur un lit métallique pour y être alimentée de force . En juillet 2006, la police l’a accusée devant la Cour de quatre nouveaux délits dont « harcèlements en distribuant des écrits insultants » et «rassemblement sans autorisation. » L’accusation de « harcèlements en distribuant des écrits insultants » était en fait qu’elle avait médité devant l’Ambassade de Chine à Singapour avec une banderole derrière elle, protestant contre la persécution des pratiquants de Falun gong par le PCC. La police est intervenue et l’a arrêtée. Ce qui était inscrit sur la banderole, censé être insultant, disait : “Grève de la Faim le 20 juillet pour Protester contre la Persécution Inhumaine des Pratiquants du Falun Gong par le PCC ».

Pour prouver que le contenu de la banderole est factuellement correct, et non une déclaration diffamante, la défense à fourni à la Cour le Rapport concernant les Droits de l’Homme des Nations-Unies, mais la Cour l’a refusé comme élément du dossier. L’avocat a fait appel à la Haute Cour, mais cet appel a été rejeté. Il a ensuite fait appel devant la Cour des Appels, l’audition de cette affaire est programmée pour le 25 septembre 2006.

L’avocat des pratiquants du Falun Gong Me. Ravi avait prévu de prendre part aux réunions sur le rapport des Droits de l’Homme pour clarifier la véritable nature des poursuites à l’encontre des pratiquants du Falun Gong, ainsi les Nations-Unies auraient pu se rendre compte que le système judiciaire de Singapour est extrêmement injuste. Il voulait aussi faire savoir aux Nations-Unies qu’il était lui-même sous surveillance et menacé par le gouvernement. Mais le matin de son départ, la police l’a arrêté sans raison et envoyé dans un hôpital psychiatrique. Ils ont tenté de l’empêcher de continuer de prendre la défense du Falun Gong en prétextant qu’il était atteint de troubles psychologiques. Il lui était donc impossible d’être présent, en personne, aux réunions.

Mme Ng Chye Huey espère qu’à travers des réunions sur les Droits de l’Homme des Nations-Unies, plus de pays seront sensibilisés par la persécution et la discrimination dont sont victimes les pratiquants de Falun Gong en Chine et à Singapour. Sous la pression de l’opinion publique de la communauté internationale, elle souhaite que le gouvernement de Singapour retire toutes les accusations qui pèsent sur les pratiquants du Falun Gong aussi vite que possible, et rende aux pratiquants du Falun Gong leur liberté d’expression et leur liberté religieuse inscrite dans la Constitution.

Date de l'article original : 22/9/2006

Version chinoise disponible à:
http://minghui.ca/mh/articles/2006/9/21/138320.html

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