Samedi 13 juillet 2002
Pékin, le 13 juillet (AFP) Une pratiquante chinoise de Falun Gong qui avait immigré au Japon a été condamnée à une peine de 18 mois dans un camp de travail en Chine, après quelle ait distribué des documents du groupe spirituel interdit, lors dune visite chez elle, a déclaré sa mère samedi.
Yoko Kaneko, âgée de 37 ans, citoyenne chinoise qui a déménagé au Japon il y a plusieurs années, a été condamnée le mois dernier, a déclaré sa mère, Ye Guizhi, à lAFP depuis son domicile au nord de la Chine, dans la province de Heilongjiang
Ye a dit que la famille a reçu un avis émanant de la police le mois dernier, déclarant que Kaneko, dont le nom chinois est Luo Rong, avait été condamnée le 24 juin.
Ce nest pas juste, mais ils lont condamnée de toute façon, et il ny a rien que lon puisse faire à ce sujet.
Je veux savoir comment elle va, mais ils ne nous ont pas dit que lon pouvait lui rendre visite, » a-dit Ye.
Kaneko est supposée être gardée au camp de travail de Pékin n° 574, selon Shinly Shaw, un pratiquant de Falun Gong au Japon.
Il ny a pas eu de procès puisque le système de camp de travail en Chine permet que les gens soient condamnés sans jugement jusquà trois ans en camp de travail une sorte de prison où les détenus sont forcés de travailler alors quils sont « ré-éduqués ».
Kaneko a été arrêtée en mai, alors quelle était accompagnée de deux pratiquantes japonaises de Falun Gong pour avoir distribué des brochures et des VCDs sur le Falun Gong, sur le trajet les menant de leur hôtel à la place Tian An Men, où elles avaient prévu de déployer une bannière pour protester contre la répression du Falun Gong en Chine.
Les deux autres femmes, toutes les deux citoyennes japonaises, ont été expulsées.
Kaneko, qui avait immigré au Japon en 1999, est résidente permanente au Japon et mariée à un japonais, mais nest pas encore citoyenne japonaise.
Son mari, Atsushi Kaneko, aussi pratiquant de Falun Gong, a demandé au gouvernement japonais de faire pression sur les autorités chinoises afin quelle soit libérée le plus vite possible.
Le ministre des affaires étrangères japonais avait promis de faire de son mieux » mais il a reconnu que les chances quelle soit immédiatement libérée, due à sa nationalité chinoise, étaient infimes.
Les trois femmes sont les dernières dune série de pratiquants étrangers de Falun Gong qui sont venus à Pékin lannée dernière pour protester contre linterdiction contre le Falun Gong qui dure depuis presque trois ans.
Les étrangers sont généralement expulsés dans un délai dune journée mais la Chine emprisonne les pratiquants de Falun Gong qui, ayant toujours la nationalité chinoise, ont mené des activités liées au Falun Gong.
Le Falun Gong a été interdit de Chine en juillet 1999 [ ] et depuis lors, des dizaines de milliers de pratiquants de Falun Gong ont été envoyés en camps de travail et emprisonnés.
http://www.ptd.net/webnews/wed/ct/Qchina-japan-sect.RJJc_ClD.html
* * *
Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.