Le 20 juillet 2006, deux pratiquants de Falun Dafa à Singapour sont allés à l’Ambassade de Chine pour protester contre la persécution du Falun Gong ces sept dernières années, et appeler à la fin immédiate de la persécution. Le 21 juillet, les autorités locales ont poursuivi ces deux pratiquants les accusant d’avoir « humilié les fonctionnaires de l’ambassade avec les mots sur leurs bannières » Un enquêteur a dit à ces pratiquants que Singapour avait des lois qui différaient de celles d’autres pays.
Le 6 juillet 2006, invité par Li Guangyao, l’ancien Vice Premier chinois et chef du " Bureau 610 "
Li lanqing a visité l’Université nationale de Singapour pour recevoir un doctorat honoraire. Le 12 juillet, une des pratiquants de Falun Dafa accusés, Mme Huang Caihua est allée protester contre la visite de Li Lanqing en face de l’ambassade chinoise, et elle a été arrêtée par le police pour avoir « humilié » Li Lanqing avec sa bannière annonçant « La manière dont Li Lanqing persécute le Falun Gong ne peut pas être tolérée par le Ciel. »
La police de Singapour continue à utiliser le mot “humilié, » il semble donc qu’ils essaient de faire penser aux gens que l’Ambassade chinoise et Li Lanqing sont les victimes. Dire qu’ils ont participé à la persécution du Falun Gong ces sept dernières années est supposé être en quelque sorte une « insulte » pour eux.
Regardons ce qu’a fait Li Lanqing, et la situation à laquelle il fait face dans d’autres pays.
Le 7 juin 1999, Jiang a mentionné à un meeting du Politburo, que dans le groupe sur le point d’être établi formé spécifiquement pour traiter la question du Falun Gong, Li Lanqing serait le chef. Jiang se référait au système du notoire Bureau 610. Ces sept dernières années, le système du Bureau 610 a créé un désastre des droits de l’homme sans précédent en Chine, avec des massacres à grande échelle, des prélèvements d’organes sur des gens vivants et l’incinération de leurs corps, et la mise en œuvre de plus d’une centaine de méthodes de torture, de détentions, d’abus sexuel, de torture mentale, de lavage de cerveau, d’incitation à la haine etc…
Li Lanqing a été appelé par les pratiquants de Falun Gong le “Chef de la Gestapo chinoise,” et fait face à des procès aux Etats-Unis, en France, en Belgique, à Taiwan, en Allemagne, au Canada, en Nouvelle Zélande, au Chili, en Hollande, au Japon et en Suisse pour crimes contre l’humanité et torture. La Police montée royale canadienne a placé Li Lanqing, ainsi que Jiang Zemin, Luo Gan, Liu JIng, Bo Xilai, sur leur liste de surveillance. S’ils osent entrer au Canada, la Police montée royale canadienne initiera une enquête sur leurs crimes.
Une motion qui vient d’être approuvée dans un tribunal de l’Ontario, au Canada, a pavé la voie pour le procès in absentia de Jiang et de Li Lanqing.
Que les fonctionnaires de Singapour y réfléchissent. Pourquoi un tueur qui a de façon si flagrante violé les droits de l’homme et qui est poursuivi et condamné dans d’autres pays, est-il si bien accueilli à Singapour ? Si un pays confère des titres honoraires à des criminels des droits de l’homme, quelle image est-ce que cela donne au pays ?
Ceux qui sont véritablement humiliés dans ce traitement injuste du Falun Gong sont la population de Singapour, la dignité du système de justice de Singapour, et la réputation internationale de Singapour en tant que pays civilisé.
Nous espérons que les fonctionnaires de Singapour ne violeront pas la loi pour faire prévaloir leur volonté personnelle, qu’ils distingueront le bien du mal et qu’ils ne puniront pas le bien en encourageant le mal. Sans quoi, ils deviendront des accessoires pour des crimes inhumains et amèneront la honte à la nation de Singapour.
Date de l’article original: 27/7/2006
Version chinoise à http://minghui.ca/mh/articles/2006/7/23/133772.html
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