Epoch Times : Drôle d’exportation chinoise

Les récents incidents en Thaïlande et en Argentine montrent les pressions exercées par la Chine sur les autres nations pour réprimer le Falun Gong
 
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Une mère et sa fille étaient parmi les cinq adultes et trois enfants détenus à Bangkok. Un enfant a été relâché, mais les sept demeurent en détention et font une grève de la faim. La police Thaïlandaise a dit que l’action était à la requête de l’ambassade chinoise locale (The Epoch Times)
Le 18 décembre 2005

Une mère et sa fille étaient parmi les cinq adultes et trois enfants détenus à Bangkok. Un enfant a été relâché, mais les sept demeurent en détention et font une grève de la faim. La police Thaïlandaise a dit que l’action était à la requête de l’ambassade chinoise locale (The Epoch Times)

NEW YORK - La persécution violente et systématique du gouvernement communiste chinois à l’encontre du Falun Gong n’est plus un secret pour personne.

Mais en dehors de Chine, deux incidents récents à deux endroits opposés du globe, en Thaïlande et en Argentine, ont montré comment le Parti communiste chinois (PCC) ne s’arrête pas aux frontières internationales pour essayer de priver les pratiquants de Falun Gong de leurs droits, où qu’ils se trouvent.

La Thaïlande arête des gens en méditation

A Bangkok le 15 décembre, cinq adultes et trois enfants ont été arrêtés et placés en détention. Un enfant a été relâché, mais sept personnes sont encore derrière les barreaux. Même sans aucune bannière, tract, ou d’autres signes de protestation, la présence des méditants était apparemment plus que les fonctionnaires du PCC n’en pouvaient supporter.

Selon la police Thaïlandaise, l’ambassade chinoise les a appelés et leur a demandés de faire partir les pratiquants du Falun Gong en méditation. Ceux qui ont été arrêtés faisaient partie d’un groupe de gens qui avaient mené des protestations pacifiques les jours précédents. Ils protestaient contre un incident en Chine, lors duquel des policiers ont torturé et violé deux femmes pratiquantes de Falun Gong, qui avaient été détenues pour leurs croyances et dont l'une avait l'âge d'être la mère du policier qui l'a violée..

Les protestataires de Bangkok avaient auparavant été malmenés et harcelés par la police le 10 décembre, qui était malencontreusement le jour de la Journée des droits de l’homme.

Dans un événement du 14 décembre lié à celui-ci, la police Thaïlandaise avait aussi battu et détenu trois pratiquants de Falun Gong dans la ville de Pattaya alors qu’ils distribuaient la série éditoriale spéciale du journal Epoch Times Les >Neuf commentaires sur le Parti communiste.

Nombre de policiers thaïlandais avaient fait remarquer qu’ils avaient de la sympathie pour le Falun Gong, mais qu’ils avaient reçu des ordres d’en haut de procéder aux arrestations.

La branche spéciale de la Police Thaïlandaise qui s’est acquittée de l’enlèvement des méditants, a dit ne pas donner d’interview aux médias.

Protestations mondiales devant les missions diplomatiques thaïlandaises

La série d’incidents en Thaïlande a suscité les protestations pacifiques de pratiquants de Falun Gong de nombreux pays. On peut citer entre autres Taipei, Tokyo, Sydney et Londres, et en Amérique du nord, Houston, New York, Chicago, Washington DC, Los Angeles, Ottawa, Toronto et Vancouver

Connie Chipkar, une des manifestants devant le consulat thaïlandais à New-York le 16 décembre et résidente de Manhattan a dit : " Il est choquant d’entendre qu’ils font encore cela. "

Chipkar a mentionné la détention en 2003 en Thaïlande de la pratiquante de Falun Gong Pirjo Svensson, qui est resté enfermée dans un centre de détention de l’immigration pendant 37 jours, sans être accusée d’aucun crime. Elle a été enlevée de son appartement le jour où le leader chinois Wen Jiabao arrivait en Thaïlande pour une conférence.

Chipkar a ajouté : "Le PCC les [le gouvernement thaïlandais] mène à la baguette."

Une des bannière tenue par le groupe appuyait sa remarque : “ La police thaïlandaise sous les ordres de l’Ambassade chinoise. »

Argentine: les truands attaquent sous l’œil de la police

Un haut membre du PCC, Luo Gan, visitait l’Argentine la semaine dernière. Luo est connu pour être le chef du notoire Bureau 6-10, une organisation de type gestapo chargée de persécuter et d’ " éradiquer" le Falun Gong.

Le 13 décembre, l’Association Falun Dafa argentine a déposé une poursuite contre Luo auprès du Tribunal pénal fédéral à Buenos Aires. La poursuite l’accusant de génocide et de torture des pratiquants de Falun Gong en Chine a été acceptée par le juge Octavio. L’avocat pénal renommé Adolfo Casabal Elia et Alejandro Cowes, un avocat civil, représentent les pratiquants de Falun Gong.


Quelques argentins qui étaient sur place ont essayé d’empêcher les truands de battre les pratiquants de Falun Gong qui manifestaient pacifiquement sur la Place du Congrès à Buenos Aires, mais eux aussi ont reçu des coups et un d’entre eux saignait en conséquence (Agence Resinto al Dia)
Le lendemain, 14 décembre, les pratiquants de Falun Gong locaux étaient pacifiquement en train de protester Place du Congrès à Buenos Aires, lorsqu’un bus et plusieurs voitures transportant une quarantaine d’hommes de nationalité chinoise sont arrivés. Ces hommes se sont eux-même divisés en bandes de dix, qui se sont précipités pour tabasser les pratiquants. Le gang a aussi volé leurs banderoles et leur étalage de photos.

D’autres groupes qui manifestaient aussi sur la place ont eu aussi leur banderoles confisquées. Des membres des autres groupes qui ont tenté d’intervenir et de protéger les pratiquants de Falun Gong ont aussi été attaqués.

La police était présente mais ils n’ont rien fait pour arrêter les agresseurs. Un policier a dit à un pratiquant de Falun Gong que la police avait des ordres de ne pas intervenir.

Pendant l’agression des pratiquants, des témoins se sont exclamés : “Nous sommes en Argentine, pas en Chine communiste !”

Les pratiquants victimes de l’agression ont intenté une action en justice accusant d’agression physique et de menaces verbales de mort le groupe de truands chinois, et la police fédérale de n’avoir pas rempli son devoir de protection des citoyens. Les pratiquants étaient de nouveau représentés par l’avocat Alejandro Cowes. La plainte a été déposée et acceptée par la 8ème Cour le 16 décembre.

Amnesty International s’adresse aux médias argentins

Le directeur d’ Amnesty International en Argentine, Pablo Marsal, a fait la déclaration suivante le 16 décembre :

"Amnesty International a toujours soutenu Falun Dafa. Aussi ce n’est pas la première fois que ce groupe a été agressé dans notre pays. Les rapports annuels d’Amnesty International, qui sont bien connus dans le monde, rendent compte de violations des droits de l’homme en Chine contre différents groupes spirituels et sociaux. Le fait le plus frappant dans notre pays est que, pour la deuxième fois, nous voyons qu’un certain groupe connecté avec le gouvernement chinois, agresse en toute impunité, sur le territoire argentin, devant le Congrès de la nation, un groupe pacifique qui est connu dans le monde comme étant un groupe spirituel, c’est totalement incompréhensible.

"Les fonctionnaires d’un autre pays violent la souveraineté argentine dans notre pays. C’est quelque chose qui ne doit pas continuer. Bien sûr, il est vrai que ce qui se passe en Chine et, apparemment, la persécution a commencé à s’étendre à un pays comme le notre, l’Argentine, pays qui est fier de défendre les droits de l’homme. "

Les récents incidents appartiennent à un scénario déjà vu

Des fonctionnaires de gouvernement et la police dans nombre de pays ont reçu des pressions du PCC pour restreindre les protestations pacifiques et d’autres activités des pratiquants de Falun Gong.

En juin 2002 lorsque le chef du PCC visitait l’Islande, la pression du PCC sur les autorités locales a fait interdire l’entrée des pratiquants de Falun Gong en Islande et détenir environ 75 d’entre eux après que leur avion ait atterri en Islande. Toutefois, l’Ombudsman parlementaire Islandais a jugé début décembre que le gouvernement avait enfreint la loi islandaise en refusant au Falun Gong l’accès en Islande.

Il y a eu des incidents similaires dans plusieurs autres pays, parmi lesquels la France, l’Allemagne et la Russie, dans lesquels la pression du PCC, en particulier durant les visites des hauts fonctionnaires chinois, ont fait que les gouvernements ont violé les droits de l’homme des pratiquants de Falun Gong, et quelques fois enfreint leurs propres lois.

Source :
http://english.epochtimes.com/news/5-12-18/35916.html

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