Je m’appelle Zhu Feng, je suis le plus jeune frère de Mme Zhu Hang, un professeur associé en Humanités au Département de Sciences sociales à l’Institut de technologie de Dalian en Chine. Ma sœur et moi avons commencé à pratiquer le Falun Gong au début de 1998. Après que nous avons commencé la pratique, notre santé s’est spectaculairement améliorée et nous en avons bénéficié autant mentalement que physiquement.
Tout de suite après que la persécution du Falun Gong ait commence, nous avons fait appel à notre gouvernement municipal pendant plusieurs jours d’affilée demandant justice pour le FalunGong. La police nous a battus et détenus à répétition.
Vers la fin août 1999, ma soeur et quelques pratiquants sont allés à leur point de pratique un matin pour pratiquer les exercices, mais nous avons été arrêtés et emmenés dans le Centre de détention de Yaojia dans l’agglomération de Dalian. Parce que ma sœur continuait à revendiquer son droit à pratiquer les exercices et étudier les enseignements du Falun Gong, elle a été menottée et on lui a mis des chaînes aux pieds. Les chaînes étaient rouillées et n’étaient habituellement utilisées que pour les condamnés à mort. Après que les cadres du centre de détention aient échoué à la faire renoncer à sa croyance, les gardes ont incité plusieurs prostituées de la même cellule à l’entourer et à essayer de la forcer à renoncer à sa croyance contre des promesses de réduction de peine.
Pour avoir des réductions de peine, ces prostituées l’insultaient nuit et jour afin de la priver de sommeil. Dès qu’elles voyaient Zhu fermer les yeux, elles la piquaient avec des cure dents sur le corps et le visage. Pour protester, Zhu a fait une grève de la faim. Elle a par la suite été nourrie de force et sa santé physique et mentale s’est détériorée en conséquence. En seulement trois semaines, elle a été torturée au point d’être déformée, des blessures couvrant tout son corps. A la demande insistante de sa famille elle a été relâchée le 16 septembre.
La peau autour de sa cheville avait éclaté sous la friction des chaînes rouillées ce qui avait fait enfler et s’infecter ses chevilles. En conséquence de l’état des chaînes et de sa santé, elle développa une forte fièvre le jour de sa libération. Le jour suivant, elle fut envoyée à l’Hôpital du Peuple N°2 de Dalian pour recevoir un traitement pour ses blessures. Sans piqûre anesthésique, le docteur a opéré sa cheville. Il a coupé la peau pourrie et la chair, et nettoyé le pus et le sang. Zhu a enduré une souffrance immense, mais elle n’a pas dit un mot.
Les photos qui ont été publiées sur Clearwisdom.net ont été prises après qu’elle ait été hospitalisée. Les autorités ont réalisé que les photos étaient publiées sur Internet et ils ont pillé ma maison et confisqué mon PC en représailles. Ma femme a divorcé parce qu’elle ne supportait plus la peur d’avoir sa maison mise à sac.
Afin d’éviter de plus amples persécutions par la police, j’ai du partir de chez moi et m’installer dans une ville du Sud de la Chine. J’ai perdu contact avec ma sœur. Ma famille a dit qu’après être sortie avec une décharge de l’Hôpital du Peuple N°2, du fait de la torture mentale et physique soufferte au centre de détention elle était mentalement traumatisée et ne pouvait plus prendre soin d’elle-même. Après que ma famille ait contacté l’université, ils ont arrangé qu’elle soit envoyée à l’Hôpital psychiatrique de Dalian situé au village de Luanjin.
L’été 2003, je suis allé lui rendre visite à l’Hôpital psychiatrique N°3. Elle était au troisième étage. En face de sa cellule il y a le hall de réception. Sa cellule est normalement fermée. Tout visiteur doit signer son nom et recevoir la permission des docteurs et des infirmières avant de pouvoir la visiter. Les docteurs ont même examiné les petites choses de nécessité quotidienne que je j’avais apportées pour elle.
Lorsque j’ai revu ma soeur, je n’arrivais pas en croire mes yeux, elle était une autre personne, son visage était pale avec une expression terne. Elle parlait très lentement, et elle devait faire une pause de temps en temps lorsqu’elle racontait son expérience à l’hôpital. Elle a dit qu’on lui avait une fois permis de sortir acheter des objets de nécessité quotidienne. Elle avait profité de l’occasion pour envoyer aux différentes unités de travail des matériaux expliquant la vérité à propos du Falun Gong et de la persécution qu’elle avait écrits. A cause de la surcharge de poids de certaines lettres, elles lui ont été retournées à l’université, où ils ont ouvert les lettres et découvert le contenu en relation au Falun Gong, et prévenu les autorités de l’hôpital de ce qu’elle avait fait. L’hôpital lui a alors retiré son droit à sortir acheter quelque chose, ils ont intercepté tous ses appels téléphoniques et l’ont assommée avec des drogues. Elle a une fois essayé de cacher le médicament en le plaçant sous sa langue, mais on l’a découvert et depuis les docteurs et les infirmières ont toujours forcé Zhu à ouvrir la bouche pour vérifier qu’elle avait bien avalé le médicament.
Ayant du prendre de force diverses formes de médecine pendant une longue période de temps ma sœur a eu l’esprit confus et était très faible. Elle semble avoir très sommeil. Elle est toujours assise au même endroit et semble inerte, et elle ne veut pas parler.
Pendant l’été 2004, ma mère est décédée. Initialement les gens de l’université et de l’hôpital ont refusé de laisser ma sœur retourner dans notre ville natale et consoler notre mère mourante. Ma sœur a insisté par la suite, et avec la permission du Secrétaire du Comité du Parti communiste, elle a pu retourner chez nous sous la surveillance de deux anciens collègues de travail. On ne lui a donné qu’une permission d’un jour et demi.
Après qu’elle soit retournée à la maison, chacun dans notre famille a été très triste de voir sa silhouette sans vie. Peu après qu’elle soir retournée à la maison, les deux collègues de travail lui ont fait prendre la médecine. Je lui ai enlevé quelques unes des pilules alors qu’elle allait les avaler sans être vu par ses collègues. Je n’ai pas pu identifier les drogues. Je lui ai demandé quelle produit elle avait été forcée à prendre à l’hôpital. Elle a dit que ce n’était pas limité à ces quelques uns, mais elle ne savait pas ce que c’était. Après je lui ai posé encore quelques questions, elle n’a plus pu rien dire, comme si elle avait perdu la mémoire. A présent, elle a complètement perdu sa capacité à prendre soin d’elle-même. Même lorsqu’elle marche, elle a besoin d’être soutenue. La plupart du temps, si vous marchez avec elle, elle ne prête aucune attention à vous, comme si elle ne vous entendait pas. Elle est totalement différente de la personne qu’elle était. Elle a dit qu’elle ne voulait pas rester à l’hôpital où il n’y a aucune liberté, où la nourriture est horrible et où les gens qui l’entourent souffrent de maladies mentales.
Du fait de mes efforts pour permettre à davantage de gens de connaître cette terrifiante persécution contre ceux qui pratiquent le Falun Gong, la police m’a suivi et essayé de m’arrêter. J’ai fini par m’enfuir outremer. Maintenant je publie deux photos de ma sœur, avant et après qu’elle ait été persécutée, afin de révéler ces atrocités au monde, et dénoncer les mensonges de ceux qui en sont responsables.
Ma soeur était saine et pleine de vie. C’était une excellente personne. Simplement parce qu’elle ne voulait pas renoncer à sa foi en " Authenticité, Compassion, Tolérance, " elle a été enlevée et emmenée au Centre de détention de Yaojia dans l’agglomération de Dalian. Elle a été persécutée par la police de Dalian, l’Institut de technologie où elle travaillait et l’Hôpital psychiatrique, au point de perdre toute capacité à prendre soin d’elle-même. Ce sont des faits que personne ne peut nier.
Addresse de l’Hôpital psychiatrique de Dalian: No.179 Lingshui Road, Ganjingzi District, Dalian City
Standard: 86-411-84671212
Code postal: 116023
Telephone de la chambre des infirmières au troisième étage à l’Unité des Patients où se trouve Zhu Hang is: 86-411-84671212 ext. 346
Version chinoise :
http://minghui.org/mh/articles/2005/11/10/114199.html
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