Récemment, quelques problèmes ont surgit parmi les pratiquants locaux dans leur tâche de validation de la Loi. Plusieurs pratiquants n'ont pas fait face aux conflits avec l'esprit calme et tenaient fortement à leurs idées personnelles. De telles attitudes mèneront inévitablement à une impasse et auront des effets négatifs sur les efforts de groupe de valider la Loi. Maître a dit :
- “Récemment, j'ai souvent insisté sur la question de bien coopérer et collaborer les uns avec les autres. Que vos mauvais attachements aient été enlevés ou non, vous devez bien vous coordonner avec les autres de la même façon. Comment se fait-il qu'à certains moments beaucoup de disputes surgissent dans certaines régions et que parfois les disputes continuent encore et encore ? Comment se fait-il que pendant la validation de la Loi, les opinions n'arrivent toujours pas à être unifiées ? C'est une chose qui a été très proéminente en Chine continentale récemment. Quel est le véritable problème ? C'est très simple, c'est la question de savoir si vous validez la Loi ou si vous vous validez vous-mêmes. Si vous validez la Loi, peu importe ce que l'autre personne dit à votre propos, vous n'êtes pas affecté à l'intérieur. Si quelqu'un contre votre opinion, que ça vous rend énervé et que vous vous sentez mal à l'aise, si quand une personne émet à votre égard une opinion à l'opposé de la vôtre ou n'est pas d'accord avec la vôtre vous vous sentez mal à l'aise, que vous vous opposez et vous vous justifiez, que cela vous amène à sortir du sujet et à ne pas écouter les autres, vous êtes, même si vous défendez et vous expliquez avec les meilleures intentions, juste en train de vous valider vous-mêmes. (Applaudissements) C'est parce que vous n'avez pas mis Dafa en premier et à ce moment-là, ce que vous n'arrivez pas à lâcher est principalement l'ego. » (“Enseigner la Loi à la Conférence internationale de Fa à New York”)
Il n’y a pas longtemps, quelque chose m’est arrivée. Le pratiquant A m'a téléphoné pour demander le numéro de téléphone du pratiquant B. A et B n'ont pas beaucoup de contact. J'ai pensé que sans la permission de B, je ne devrais pas donner son numéro à A. Alors j’ai dit à A, "Je téléphone immédiatement à B et lui demanderai de te contacter." Peu de temps après avoir raccroché, A téléphone à nouveau et étais très fâchée. Elle a pensé que je ne lui faisait pas confiance et créais des séparations entre l pratiquants. Au début, j'ai discuté avec elle. Tout comme Maître a dit :
- ”Mais normalement, quand un conflit surgit, si le cœur humain n’est pas piqué au vif, ça ne compte pas, ça n’a pas d’effet et on ne peut pas en recevoir d’élévation. » (Quatrième Lecon, Zhuan Falun)
Alors avec un ton accusateur elle a demandé, "Pourquoi gardes-tu tous les numéros de téléphone? Est-ce que les numéros ne sont que pour ton usage personnel? Quels secrets caches-tu?!"
Quoi? J'ai été attristée par ces paroles. Dans mon esprit, je me suis plaint : "Ne devons-nous pas protéger les numéros de téléphonedes pratiquants qui sont responsable des sites de production de clarification de la vérité? En tant que pratiquante, pourquoi ne le comprends-tu pas? Pourquoi es-tu si peu raisonnable?!" J'ai pensé que j'étais en conformité avec la Loi, mais mon esprit n'était pas stable. Je savais que ce n’était pas bon mais je ne pouvais pas réprimer mes pensées et je pensais que je devrais en discuter avec elle un peu plus tard.
Pourquoi mon esprit était-il dans cet état? La raison à la racine était que je n'avais pas regardé à l’intérieur. Je devrais avoir pensé, "Pourquoi est-elle fâchée avec moi et ne comprend pas? Pourquoi est-ce que je suis si bouleversé? J'avais même utilisé la Loi pour la blâmer et pour dissimuler mes propres attachements." Je savais que ce n'était pas un événement accidentel. Après m’être calmé, j’ai étudié la Loi et me suis examinée intérieurement.
En lisant “Enseignement de la Loi à la Conférence de Loi de Chicago en 2004 » du Maître, le paragraphe suivant m’a sauté aux yeux.
- “Maintenant beaucoup d’élèves ne sont pas du tout conscients de cela. Comme je n’ai pas abordé cette question pendant une longue période, beaucoup de gens sont véritablement en train de favoriser ces choses. J’ai déjà parlé depuis longtemps de ces problèmes dans Zhuan Falun, ce sont des choses qu’un pratiquant doit arriver à faire dès le commencement. « Ne pas rendre les coups pour les coups, ne pas rendre les insultes pour les insultes » ce n’est pas quelque chose qu’on prononce seulement avec la bouche, c’est un état où le cœur reste immuable, c’est le résultat d’une compréhension dans la Loi. Je vous dis d’étudier davantage la Loi, étudier la Loi, étudier la Loi, étudier la Loi, lorsque vous n’accordez pas d’importance à l’étude de la Loi, il est certain que ces choses-là vont être favorisées. Ne pas aimer entendre tout ce qui est désagréable ; aimer précisément entendre ce qui est agréable, « les autres ne doivent pas me piquer. » Réfléchissez, les gens ordinaires ne font que jouir parmi les gens ordinaires des choses qui les rendent heureux, des propos qui leur font plaisir, n’est-ce pas ? Vous êtes un pratiquant, voulez-vous donc ces choses des gens ordinaires ? Je vous le dis, en tant que pratiquants vous êtes alors aussi parmi les gens ordinaires, vous devez alors tout simplement écouter les choses désagréables, vous devez justement être capables d’écouter les choses désagréables, (applaudissements) sinon vous n’avez pas résolu même ce problème basique de la cultivation et de la pratique, dites-vous encore que vous êtes un disciple de Dafa ? »
Après avoir lu cette section, j'ai eu honte. Maître touche directement nos coeurs. Alors pourquoi étais-je si bouleversé? En un mot, je n'avais pas bien étudié la Loi. Si je suis égoïste, je ne peux pas progresser. Si je peux surmonter mon égoïsme, je découvrirai que même si la pratiquante a ses lacunes, si je me concentre seulement sur ses imperfections et ne veux pas me changer moi-meme, comment pourrais-je vraiment résoudre le problème? Naturellement, nous ne pouvons pas juste nous concentrer sur la résolution des problèmes. Si nous continuons à nous rectifier avec Dafa, le problème se dissoudra par lui-même et les choses se dérouleront d’une bonne façon.
En examinant le problème une fois de plus: mes pensées sont-elles vraiment si pures? Suis-je vraiment compatissant envers la pratiquante? Mon attitude égoïste ne la blesse-t-elle pas? Est-ce que les mauvais éléments où "on devient fâché dès qu'on nous critique" existent dans mon champ personnel?
Alors mon problème était là. Je pouvais avoir raison de considérer la sécurité des pratiquants. Mais en tant que coordinnateur, je devrais mieux m’occuper du problème en sorte que les pratiquants comprennent et ne créent pas de lacunes entre nous. C'est la question clé. En fait, quand elle était fâchée, elle était blessée et avait besoin d’aide à ce moment-là. Mais avec mon esprit déséquilibré et des paroles méchantes, comment pourrais-je la changer?
En regardant sous un autre angle, je m'inquiète de l’attitude des autres envers moi. Quand les autres me blâment, je me fâche. Ce n'est pas l’état d’un pratiquant.
J'ai pensé à une histoire: Un jour, un pratiquant et son maître étaient assis face à face. Le maître a demandé, "j'ai entendu dire que votre ancien maître a laissé un poème lorsqu’il a atteint la sagesse, est-ce que vous vous le rappellez ?"
L’étudiant a répondu “Bien sur” et a récité le poème. Après avoir entendu le poème, le maître a rit très fort et est parti.
L’étudiant était confus. Il y a pensé pendant toute une nuit sans dormir et ne pouvait toujours pas figurer pourquoi son maître avait ri. Le jour suivant, il a demandé à son maître, "maître, pourquoi avez-vous ri après avoir écouté le poème que j’ai récité?" Le maître a ri encore plus fort et a dit à l'étudiant fatigué, "tu es encore pire qu'un clown. Un clown ne craint pas d’être ridiculisé mais toi tu as peur!" L'étudiant a alors compris la raison derrière le rire.
Je pense que le poème n'est pas la raison pourquoi le maître a ri. Il s'est juste servi de cette occasion pour souligner la crainte d’être ridiculisé.
Dans mon cas, je me suis rendu compte que mon attachement est la crainte d'être blâmé et j'ai eu tendance à blâmer les autres parfois.
Je remercie Maître et la pratiquante pour m’offrir une occasion de m’aider à voir mon attachement et de faire un pas en avant.
Tout comme Maitre l' a dit :
"Il y a un chemin pour cultiver le Gong, le coeur est le chemin
Dafa est sans limites, l'épreuve sert de traversier"
("Falun Dafa," Hongyin)
Maintenant je collabore avec A pour effectuer un travail de validation de la Loi. Nous avons été bloquées par un problème technique, mais après cet événement, il a été résolu. Enfin, quoi qu'il en soit, nous ne devons pas laisser nos problèmes personnels déranger le travail de Dafa, qui pourrait laisser des lacunes aux forces anciennes et avoir un effet négatif sur le travail de la rectification de la Loi.
J'ai également vu des régions qui ont fait un bon travail. Ca ne veut pas dire qu’ils n'ont aucun conflit ou dispute entre eux. C'est qu'ils mettent Dafa en première place et ne laissent pas d'autres choses déranger le travail de la validation de la Loi. Ils résolvent les problèmes en étudiant la Loi et avancent ensemble.
Quelques pratiquants d’une région ont dit que les coordinnateurs ne faisaient pas un bon travail, alors que le coordonniteur disait que les pratiquants locaux n’étaient pas très coopératifs. Je pense que les deux côtés devraient s’examiner intérieurement très soigneusement. Les conflits ne devraient pas être éludés. Lorsque vous pensez qu'il est difficile de travailler avec d'autres personnes, il est certain que vous avez vous-même des problèmes et vous devez vous examiner intérieurement et vous rectifier. Lorsque vous devenez vraiment désintéressé, une scène lumineuse apparaîtra devant vous.
Compagnons, n'oubliez pas que nous sommes des pratiquans pendant la période de la rectification de la Loi, des pratiquants sur le chemin vers la divinité. Prenons la Loi pour Maître et avançons ensemble.
Le 28 août 2005
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