Salutations à notre Maître respecté ! Salutations à nos compagnons de pratique !
Au début, j'ai eu des difficultés à écrire ce partage d'expérience, car bien que j'eusse plusieurs idées en tête, je sentais toujours comme si j'essayais d'éviter de les écrire, parce que j'avais la tête vide devant papier et crayon. C'est comme si mon côté qui n'a pas cultivé avait peur d'être exposé et que j'avais peur de ce que les autres pourraient penser de moi. Je savais que je pouvais écrire des pages et des pages sur les projets dans lesquels j'étais impliqué, mais je savais aussi que mon partage ne pouvait pas être simplement là-dessus, mais plutôt sur ma cultivation pendant la rectification de la loi. Il est clair que le travail de Dafa est la cultivation et rien d'autre, cela m'a, pour finir, convaincu de partager mes expériences de cultivation aussi ouvertement que possible.
Au cours des deux dernières années, j'ai tellement voyagé que chaque fois que je retournais au Queensland, je rejoignais toujours un projet de Dafa en route, sans avoir le souci des responsabilités liées avec la prise en charge de quoique ce soit. Mais cette année, après être revenu de DC avec le même plan de ne rester que quelques mois, j'ai lu le discours du Maître dans « Enseignement de la Loi à la conférence de Loi internationale de l'ouest des États-Unis » :
J'ai alors regardé en moi et me suis demandé : « Est-ce que je considère sérieusement ce rôle de coordinateur dans le Queensland ? » En outre, j'ai réalisé que la plupart du temps, quand les choses n'allaient pas en Australie, les coordinateurs étaient pointés du doigt. Étant égoïste, j'avais auparavant évité cette épreuve de
Comme la vitesse et l'intensité de la rectification de la loi ont accéléré, la somme de travail pour Dafa a aussi augmenté considérablement, demandant constamment une action immédiate, parfois nous n'avons simplement pas le temps de discuter et de partager nos compréhensions dans chacune des activités dans les réunions en grand groupe. De plus, comme le Queensland est tellement étendu, se réunir souvent demande d'immenses efforts et cela ne semble jamais être un moment agréable pour tous. Beaucoup de pratiquants sont trop occupés à soutenir d'autres projets, alors souvent la communication tombe, parfois il nous est même très difficile d'arriver à se parler. Souvent, quand il y a une suggestion pour faire quelque chose, il nous est demandé une décision urgente sur cette affaire, mais dans certains cas personne ne répond pour différentes raisons. À cause de ce manque de communication et de partage et de notre incapacité globale dans la coordination, les pratiquants ont souvent des compréhensions et opinions différentes sur les activités que nous organisons et parfois les différences sont si grandes que certains pratiquants ne souhaitent même pas soutenir une activité particulière. Dans ces exemples, nous n'avons de façon évidente pas pu être comme un seul corps et alors je perdais personnellement ma tolérance et ma compassion pour ces pratiquants. Finalement, un jour, un pratiquant m'a appelé pour me parler spécifiquement de mes défauts.
Je semblais avoir de la compassion et de la tolérance quand tout allait bien, mais une fois que la pression montait et que j'étais remis en question par beaucoup au dernier moment, ma tolérance était éprouvée jusqu'à ses limites. À cette étape, je n'arrivais jamais à maintenir un esprit bienveillant et un cœur bon, mais je semblais pouvoir tolérer mes propres lacunes. Cependant, quand les autres faisaient des choses que je n'aimais pas, je perdais toujours patience et en général je remarquais davantage les attachements des autres. Ainsi cette épreuve récurrente a duré pendant un moment, je suis devenu préoccupé par mon incapacité à passer la même épreuve répétitive. Le Maître a arrangé cela pour moi pour améliorer mon Xinxing. Au lieu de quoi, j'étais tellement concentré sur les attachements des autres que j'oubliais de regarder en moi. De quelle leçon plus sévère avais-je besoin pour abandonner cet attachement ? Pourquoi cela prenait-il autant de temps ? Je suis seulement rassuré par le fait que cela ne me prend plus des jours pour voir ce même attachement. Maintenant, dès que je ne passe pas l'épreuve, je peux voir où est mon défaut, mais tristement, la plupart du temps je ne regarde pas encore assez profondément pour voir la racine de l'attachement.
Alors que j'étais en train d'écrire ce partage d'expérience, j'ai noté toutes les activités qui avaient eu lieu à Brisbane et j'ai aussi parcouru mes e-mails. Dans mes e-mails, j'ai vu le brouillon d'un partage d'expérience d'un autre pratiquant. Il avait aussi noté toutes les activités dans le Queensland dans son partage, je me sentais vraiment contrarié par cela. Je lui ai immédiatement envoyé un e-mail lui demandant comment il pouvait écrire sur quelque chose qu'il avait simplement observé sur le net et auquel il n'avait jamais participé. J'étais au beau milieu de l'écriture de partage sur certaines de ces mêmes activités, dont je pensais pouvoir donner pour la plupart une meilleure image, puisque j'avais coordonné, planifié et participé du début à la fin. Je pensais que mes partages étaient basés sur l'expérience directe, qui pourrait vraiment inspirer les autres à la conférence de Loi et je pensais que son résumé superficiel ne serait pas assez bon pour rendre justice à ceux qui étaient impliqués. En outre, j'étais contrarié qu'il ne m'ait pas parlé avant d'écrire sur la situation globale au Queensland, parce que je ressentais que mes contributions ne seraient pas reconnues. Pendant un moment, j'ai même hésité à continuer à écrire mon partage d'expérience, mais après m'être calmé, j'ai pensé en moi-même : « Je dois regarder en moi pour voir pourquoi je suis si contrarié. » Je me suis alors souvenu qu'une fois un pratiquant m'avait dit qu'écrire un partage d'expérience, c'était comme subir une intervention chirurgicale importante sans anesthésie. J'ai regardé en moi, et je n'ai vu que mon égoïsme caché derrière mon travail pour Dafa. J'ai vu mon attachement à rechercher la récompense, à la réussite et à l'approbation, tout cela ne servant que la validation de moi-même. Le fait que Dafa englobe tout et donc Dafa n'a besoin de rien ni personne. Mais je ne peux pas vivre sans Dafa. D'ailleurs, il m'avait semblé plus important d'écrire mon partage d'expérience comme si j'allais participer à une cérémonie de récompenses où nous sommes jugés par la quantité que nous avons à dire à la conférence de Loi, je pensais donc que ce pratiquant m'avait pris ma gloire. J'ai eu tellement honte quand j'ai vu mon attachement à la renommée et à la mentalité de faire étalage de soi. N'est-ce pas exactement ce que je devais abandonner ? Alors j'ai réécrit une partie de mon partage d'expérience, me concentrant sur ma propre cultivation plutôt que de répéter ce qu'un autre pratiquant avait déjà écrit. J'ai réalisé que ce qui importait n'était pas ce que nous faisions, mais plutôt comment nous arrivions à bien nous coordonner et nous harmoniser les uns les autres comme un seul corps. Pour atteindre cet état, je dois me voir comme une partie de ce corps et je dois continuer à abandonner mon ego pour m'unir à la Loi.
Quand je me suis éveillé à ce principe, je me suis senti tellement plus léger et paisible, mon cœur s'est instantanément ouvert. Avant, j'étais chaque fois préoccupé quand je voyais les attachements des autres, maintenant, je ris de mon attachement antérieur par rapport aux attachements des autres tout en luttant pour défendre ma « droiture » au milieu d'autres misères pas nécessaires que je m'infligeais à moi-même. Je me suis senti triste d'avoir manqué autant d'opportunités arrangées par le Maître pour que je m'améliore, mais j'ai l'esprit clair, je sais que je suis toujours en train de cultiver et de travailler dur pour me détacher de la condition humaine. Le Maître nous a enseigné les principes universels et nous a donné la sagesse de la Loi pour sauver les êtres pendant cette période historique particulière. Je dois essayer tout mon possible pour faire mieux dans l'accomplissement de ma promesse en cultivant bien et, ensemble avec mes compagnons de pratique, de mieux avancer sur le chemin de la validation de la Loi. Pendant les épreuves et les tribulations, je dois toujours me souvenir que c'est aussi une chance pour me cultiver moi-même.
Ceci est ma compréhension que lorsque nous pouvons voir chacun comme une partie d'un seul corps, alors nous pourrons nous rassembler et agir comme un seul corps. Le Maître nous a parlé de l'importance de bien coopérer les uns avec les autres. Si nous réfléchissons simplement chacun sur notre propre cultivation personnelle et buts dans la cultivation, comment pouvons-nous devenir un seul corps magnifique ?
Je sais que nous devons cultiver « ...une compassion qui peut fondre l'acier... » (« Explication de la Loi lors de la conférence de Loi de l'ouest des États-Unis au moment de la Fête de la lanterne 2003 ») et je sais que je n'en suis pas encore là, mais je vais être plus diligent pour m'assimiler aux principes de la Loi de l'univers englobant tout et indestructible.
Ceci est ma compréhension actuelle. Veuillez souligner s'il y a quoique ce soit d'inapproprié.
Merci Maître ! Merci compagnons de pratique !
Traduit en Suisse le 17 octobre 2005
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