Mme Li Zhifen est paralysée après treize jours de torture au second camp de travaux forcés pour femmes du Shandong

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Le 31 août 2005, la disciple de Falun Dafa, Mme Li Zhifen, qui vivait dans la rue Longdu dans la ville de Zhucheng dans la province du Shandong, a été illégalement arrêtée et envoyée au second camp de travaux forcés pour femmes du Shandong. Après avoir été persécutée pendant 13 jours, Mme Li s'est retrouvée paralysée ne pouvant plus ni manger ni boire.

Dans la nuit du 2 août, Mme Li et trois autres pratiquants clarifiaient les faits lorsque l'officier de police Sun, âgé d'environ trente ans, les a suivis et dénoncés au commissariat de police. Mme Li et les autres ont en conséquence été arrêtés et détenus au centre de détention criminelle. Le jour suivant, leurs maisons ont été illégalement réquisitionnées. Au centre de détention, les quatre pratiquants ont été gavés de force. Ensuite, certains ont vomi et sécrété du sang, ont souffert de vertiges ou de douleurs généralisées.

Le 30 août, Mme Li était dans un taxi la conduisant jusqu'à l'école primaire locale afin d'y récupérer son enfant lorsque l'officier de police Zhou Zhong l'a arrêtée. Elle a été menottée et illégalement détenue au centre de détention et de sécurité de la ville. Le matin du 31 août, le fonctionnaire Xu Guangrong et l'officier de police Zhou Zhong ont arrêté plusieurs autres pratiquants. Mme Li et les autres ont été envoyés au second camp de travaux forcés pour femmes du Shandong, situé dans le village Wang dans la ville de Zibo, pour y subir trois jours de rééducation par le travail forcé.

Au second camp de travaux forcés pour femmes du Shandong, Mme Li a été détenue à la Quatrième Division. Dès son arrivée, on l'a obligée à s'asseoir sur un tabouret de 20 centimètres de large sans avoir l'autorisation de bouger. Elle a refusé de coopérer avec les autorités. Le troisième jour, le chef député de la Quatrième Division a refusé de la laisser dormir.

Le quatrième jour à 14 heures, en date du 11 septembre, Mme Li a été si méchamment persécutée qu'elle a eu les symptômes d'une attaque et est tombée dans le coma. La police a pincé son point d'acupuncture Renzhong afin de la réveiller. Reprenant connaissance, Mme Li ne pouvait plus bouger le côté droit de son corps. Elle ne pouvait ni manger, ni boire, ni avaler aucun médicament. L'officier de police Sun ne voulait toujours pas la laisser dormir dans un lit.

Il a jeté ses couvertures et lui a dit : « Ne dis jamais ça à quiconque. Nous ne t’avons pas persécuté. »
Cette nuit, Mme Li a été envoyée à l'hôpital du camp de travail pour y être traitée. Néanmoins, le lendemain même, Mme Li a été ramenée de l'hôpital et la torture a continué. Elle était surveillée par plusieurs gardiens et n'était pas autorisée à dormir. Les policiers ont délimité les endroits où elle pouvait s'asseoir et allonger ses pieds. Elle n'était pas autorisée à se mouvoir hors de ces limites.

Les policiers ont alors réalisé qu'ils ne pouvaient plus prendre en charge sa situation, aussi ils ont ordonné à sa famille de venir la récupérer. Quand sa famille est venue la chercher, le personnel du camp de travail lui a fait payer 1500 yuan pour les frais médicaux.

Le Camp de Travaux Forcés du village Wang

Seconde Division: 86-533-6689411
Quatrième Division: 86-533-8872994

Le 18 septembre 2005

Version chinoise disponible sur :
http://www.minghui.ca/mh/articles/2005/9/19/110727.html

Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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