Luo Xun (羅循), aussi connu sous le nom de Luo Junshan (Junshan signifie “suivre la gentillesse”), était un homme de Jishui, province de Jiangxi dans la Dynastie Ming (1348-1644 ap. J.C.) Luo Xun était descendu dans une auberge au moment de passer l’examen de service civil provincial. Un de ses costumes fut volé dans l’auberge. Ses camarades de chambre étaient désolés pour lui. Ils fouillèrent partout et découvrirent l’homme qui avait volé les vêtements de Luo Xun. Quelques autres candidats passant l’examen et le camarade de chambre de Luo Xun lui demandèrent de confronter le voleur dans la chambre de celui-ci.
Dès que les amis de Luo Xun s’assirent dans la chambre du voleur, ils cherchèrent les bagages du voleur. Ils en sortirent les vêtements de Luo Xun. Luo Xun quitta prestement la chambre et dit au voleur en s’excusant « Il n’est pas inhabituel que deux hommes aient le même costume. Mes camarades de chambre devaient avoir bu pour faire une aussi absurde accusation ! »
Après que Luo Xun soit revenu dans sa chambre, il dit à ses camarades de chambre : “Ce n’est rien pour moi de perdre un costume peu coûteux. Si je porte tort à la réputation de cet homme, comment seront nous jamais capables de nous faire des amis parmi les hommes instruits ?! »
Luo Xun arriva premier à l’examen de service civil provincial. Il devint plus tard un fonctionnaire gouvernemental de très haut rang.
Luo Xun n’avait pas encore été capable d’avoir un fils en arrivant à sa quarantième année. Un jour qu’il était en voyage en mission officielle, il s’arrêta dans un monastère bouddhiste. Il vit sept cercueils qui restaient dans le monastère parce que les familles des défunts ne pouvaient se permettre d’acheter une parcelle au cimetière. Il utilisa son salaire pour acheter des parcelles pour eux et demanda aux moines de finir l’enterrement. Cette nuit-là, il rêva qu’un immortel lui disait qu’il lui serait donné un fils. Plus tard, sa femme lui donna réellement un fils du nom de Luo Hongixa. Luo Xun donna à son fils le surnom de Nian’an, qui signifie « penser de bonnes pensées » en chinois. Dans la huitième année de la période Jiajing (1521-1556 ap. J.C.) sous le règne de l’Empereur Sudi, Luo Nian’an gagna la première place à l’examen du service civil impérial. Luo Nian’an devint par la suite un fameux érudit dans un école consacrée à l’étude des classiques avec une approche rationnelle.
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