Faire connaître les faits de la persécution du Falun Gong aux professeurs et aux élèves de l’école où étudie ma fille

Depuis déjà un certain temps, j’avais envie de clarifier la vérité à l’école où étudie ma fille. Chaque fois que j’allais la chercher à l’école, je croisais toutes ces femmes et ces enfants et me disais que je ne me trouvais pas dans cet environnement par hasard et qu’il y avait sûrement des gens avec des affinités prédestinées qui devraient aussi avoir la chance d’obtenir la Loi Mais comment faire ? Une si grande école ( plus de 2000 élèves) et j’étais seule.

Il y a un an, j’ai décidé de ne pas me laisser arrêter par cette conception et suis allée remettre des dossiers d’informations à deux ou trois personnes responsables de l’école. J’ai aussi fait signer quelques pétitions.

Mais quelle ne fût pas ma surprise lorsque ma fille, qui a 15 ans, m’a dit qu’à son cours de géographie, ils travaillaient sur le thème de la torture et qu’elle avait parlé de la situation de la persécution du Falun Gong en Chine. Le professeur s’était montré intéressé à en apprendre plus et demandé que je lui envoie de la documentation. Je dois dire que j’ai été très surprise et touchée que ma fille aie pris seule l’initiative d’en parler à son professeur. Trois ans avant elle avait refusé de le faire.

J’envoyai donc des informations par email au professeur qui me répondit qu’il avait été très impressionné par les photos de tortures et qu’il voulait savoir si je pouvais présenter ce sujet à toute la classe en fin d’année ?

Je convins donc d’abord d’un rendez vous avec lui pour lui présenter la situation et pendant une heure il écouta attentivement tout sur l’histoire de la persécution, il posa aussi beaucoup de questions car il ne comprenait pas pourquoi une pratique aussi pacifique pouvait être si cruellement persécutée. Pendant que je parlais je me disais qu’il était venu pour la Loi et qu’il devait saisir cette chance. En pensant ainsi, je constatai que ma façon de clarifier était différente, ( pas machinale, juste relater les faits comme si on accomplissait une affaire des gens ordinaires) j’essayais de toucher vraiment son cœur en lui parlant de la persécution. En effet, je sentis tout au long de la discussion son coeur s’ouvrir et être touché, il voulait même venir apprendre les exercices.

Il pris le CD Rom et les dossiers et nous fixâmes une date pour la présentation à la classe. Il me dit qu’il allait aussi en parler à la direction de l’école. J’eus soudain la pensée que l’école qui comptait quatre ou cinq élèves chinois, pourrait s’opposer à cette présentation mais je chassais aussitôt cette pensée me disant que je faisais cela uniquement pour leur donner la chance de se positionner et que rien ne devait s’opposer à ce qu’ils aient cette chance..

Quelques jours passèrent et je pensais à ce que j’allais faire pour présenter le sujet. Comme j’allais m’adresser à des adolescents, je me dis qu’au lieu de faire de grands discours, j’allais d’abord leur passer le CD rom. J’avais remarqué que beaucoup de gens étaient touchés en voyant les images de la répression.

Le jour de la présentation arriva : Je lus un peu la Loi le matin, puis me suis mise à préparer un texte de présentation me disant que je prendrais aussi la parole quelques minutes. Je ne savais pas par où commencer ? Comment condenser 6 ans de tortures ? Puis je me dis que je ne devais pas penser comme une personne ordinaire et les gaver d’informations mais plutôt essayer d’éveiller leur cœur de bienveillance. En pensant à ces enfants et en me mettant à leur place, pendant que j’écrivais ma présentation, j’ai soudain trouvé naturellement les liens et les exemples que j’allais utiliser.

On venait juste de rentrer quelques jours avant d’une manifestation devant l’Ambassade de Chine pour dénoncer la mort de cette jeune femme,Gao Rongrong, qui avait été torturée à mort en Chine (lire : http://fr.clearharmony.net/articles/200407/14652.html.) Je choisis donc de leur parler de cela et aussi du jeune réfugié du Denmark dont le témoignage m’avait tant touché et qui justement avait le même âge qu’eux lorsqu’il a dû s’enfuir.( lire l’article : http://fr.clearharmony.net/articles/200506/20554.html ) Soudain alors je fus aidée dans ma réflexion et vis sous quel axe présenter cela en parlant de la persécution des étudiants et comment en Tanzanie la Ministre de l’Education avait dû se présenter au Tribunal, parce qu’elle avait encouragée la persécution des étudiants dans les écoles et les universités.

Je préparais ensuite des petits dossiers sur les sujets que j’allais aborder pour les distribuer aux élèves puis je rajoutais également pour chaque dossier une pétition pour la maman d’une jeune étudiante suisse, détenue dans un camp en Chine et pour laquelle justement nous faisions appel actuellement.

Ma fille et moi nous nous rendîmes ensuite à l’école et une amie proche d’elle se joignit à nous pour écouter la présentation. Il faisait très chaud ce jour là et la classe était petite mais je fus étonnée de voir arriver une vingtaine d’élèves et un professeur d’histoire qui devait surveiller un examen ce qui lui permit à lui aussi d’écouter le débat. Malgré la chaleur dans la pièce, je décidai de garder ma veste par respect pour la solennité du sujet.

D’emblée je pus remarquer deux élèves prêts à faire les malins dans la classe et peut-être essayé de déranger la présentation. Je gardais le coeur calme en me disant que c’était leur chance et qu’il fallait qu’ils la saisissent et je me mis à émettre des pensées droites pour éliminer derrière eux la perversité des autres espaces .

Je n’eus même pas à présenter le sujet, le professeur le fit à ma place en quelques mots et mis le CD Rom en disant qu’il y aurait « des images difficiles car cette persécution était des plus sauvage ».

Le garçon assis au premier rang montrait déjà des signes d’agitation durant les 3 minutes de présentation des exercices mais lorsque les images de la répression commencèrent à défiler, un silence impressionnant régna dans la salle. En revoyant ces images, je fus moi aussi très émue par le courage de ces pratiquants qui risquaient leur vie sur la place Tiananmen et par l’écoute de ces jeunes gens rendus soudain attentifs par la gravité du sujet : je me disais qu’une partie de leur être comprenait pourquoi aujourd’hui ils voyaient cela. Ma fille et son amie voyaient aussi ces images pour la première fois et pour la première fois je vis ma fille aînée à nouveau touchée par cela comme lorsqu’elle était plus petite. Je ravalais mes larmes et lorsque je me levais pour la présentation, les mots sortirent facilement sans que j’aie à lire ma feuille. Je choisis de leur parler du courage de ces pratiquants et de la torture à laquelle ils devaient faire face tous les jours, à tous les instants. Les récits poignants des victimes étaient plus parlants que de belles phrases. Un silence solennel régnait dans la pièce et des yeux graves étaient rivés sur moi. Même les élèves les plus turbulents, écoutaient maintenant avec attention et lorsque je lus un passage du témoignage du jeune réfugié du Denmark qui a 16 ans, avait dû fuir sa famille et son pays pour se réfugier seul dans un pays étranger, j’ai pu lire l’émotion sur tous les visages. Ils écoutèrent tous jusqu’au bout. Et je fus aussi étonnée de voir que tous les documents , pétition et CD rom que j’avais amené pour eux, avaient tous été pris .

Les professeurs étaient tous les deux très émus et me demandèrent si je pouvais encore faire cette présentation à la rentrée en septembre. Le professeur d’histoire qui avait suivi depuis le fond de la classe, me dis une phrase qui m’a touchée : « Les pratiquants ont déjà gagné, ils ont réussi à ébranler ce régime affreux » (de mémoire) : Une fois les élèves partis, ils écoutèrent l’information sur les démissions du PCC et les 9 commentaires et dirent que ce genre de régime devait disparaître et que grâce à ces démonstrations pacifiques, les pratiquants avaient réussi à toucher le monde.

Leurs paroles me touchèrent car je pus voir ainsi leur positionnement. Le professeur d’histoire me proposa de me contacter car il ferait une présentation de la Chine à la rentrée scolaire et il me demanda de la documentation sur le Falun Gong pour qu’il puisse lire cela pendant les vacances.

L’amie de ma fille fût également très touchée et me demanda une pétition pour la faire signer autour d’elle.

Une fois de plus, la compassion du Maître avait permis à ces jeunes enfants privilégiés qui vivent dans des si bonnes conditions, d’ouvrir leur cœur et de recevoir ainsi la chance.

Je me dis que j’aurai dû faire cela, il y a bien longtemps et je compris une fois encore l’importance de clarifier la vérité aux êtres qui nous entourent. A tous les êtres.

Cette expérience me montra plusieurs choses. Même seule, nous pouvons agir pour sauver les gens et peu importe la façon de faire. En y repensant je réalise que ce que j’avais préparé ne m’a servi en fait qu’à faire les choses plus sérieusement, au lieu de me dire que je connaissais bien le sujet. En fait préparer la présentation ne m’ a permis que de préparer mon cœur, m’a permis de réfléchir sur comment faire pour mieux toucher ces enfants .Une fois devant les enfants, a naturellement surgi une juste manière de parler. Une fois de plus, dans Dafa, la forme importe peu. Ce qui compte vraiment c’est notre cœur.

Aussi, lorsque nous jouons vraiment notre rôle de clarification, nous cultivons en même temps notre cœur, en enlevant nos conceptions, nos peurs et nos à priori. Notre cœur s’ouvre aux autres et nous sommes plus à l’écoute. Le Maître nous aide alors à trouver les moyens pour les sauver. En même temps, durant tout ce processus, on peut voir ainsi nos attachements et les corriger.

Alors, en rentrant chez moi, bouleversée par cette expérience, je me demandais combien de fois j’avais eu ce cœur de clarifier la vérité aussi profondément : en y mettant tout mon cœur et toute mon énergie? Et combien de fois dans la journée, avais je ce cœur de pratiquant, ce cœur de sauver les gens avec une grande et infinie compassion ? Je pus voir mes moments de paresse et d’impatience surgir devant mes yeux. Mes lacunes qui me montraient une fois de plus ce cœur égoïste et lourd qui ne met pas toujours la Loi en premier, ce coeur qui se fait souvent avoir par le confort des gens ordinaires. Si nous gardons toujours ce cœur de vouloir sauver les autres, nous pouvons changer notre environnement autour de nous et permettre ainsi à Dafa de rayonner partout de toute sa splendeur.

Je remercie de tout mon coeur le Maître de me donner à chaque fois et malgré toutes mes lacunes, la chance de pouvoir encore remplir ma mission de Disciple de Dafa durant la période de la Rectification de la Loi.

Ceci n’est que mon humble compréhension, veuillez me corriger si vous trouvez quelque chose d’incorrect dans ma compréhension. Je vous remercie pour votre bienveillance.

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