Je suis une pratiquante du Falun Gong et j’ai été persécutée brutalement à plusieurs reprises par la police chinoise. Je voudrais parler brièvement de ce qui s’est passé.
En 2000, je me suis rendue à Pékin pour lancer un appel pour une justice pour le Falun Dafa. Sur la place Tiananmen, les policiers m’ont frappée. J’ai été envoyée plus tard au centre de détention de Yanqing. Là-bas, les policiers ont utilisé des matraques électriques pour me donner des décharges pendant plus d’une demi-heure. A cause des chocs électriques, des cloques se sont formées tout autour de mon cou à un point tel que je ne pouvais plus le bouger. Le deuxième jour, on m’a envoyée au bureau local du gouvernement où je fus battue brutalement sur tout le corps. Mes deux jambes sont devenues violettes et la chair de mon dos était craquelée d’avoir été fouettée. J’ai été ensuite incarcérée de façon illégale dans un centre de détention pendant deux mois et ma famille a dépensé plus de 8 000 yuans pour me faire sortir du centre.
En 2002, des journalistes de la télévision centrale chinoise sont venus chez moi. Je n’étais pas à la maison mais ils ont demandé à mon mari de calomnier Dafa et l’ont enregistré. Plus tard, quand on m’a montré leur stratagème, les membres du bureau 610 local ont saccagé ma maison. Je n’avais pas d’autre choix que de quitter mon foyer et de me déplacer de place en place pour éviter la persécution.
Dans la nuit du 29 septembre 2002, je me suis rendue dans le canton de Luan pour distribuer des documents sur la persécution et je fus arrêtée par la police. Ils m’ont interdit l’accès aux toilettes et j’ai été forcée de me soulager sur moi-même. Les policiers m’ont enfermée dans une petite cellule et sept ou huit d’entre eux m’encerclaient et me frappaient à coups de pied. A ce moment là, mes oreilles étaient en si mauvais état que je ne pouvais plus rien entendre. Après avoir été frappée, j’ai été menottée derrière le dos et pendue au cadre de la porte à l’envers pendant très longtemps. Les policiers me versaient de l’eau dessus pour me réveiller et de versaient de l’eau dans le nez. Quand j’ai été mise à terre, je ne sentais plus mes bras.
Une fois que les policiers aient pris leur repas (j’avais très faim mais je n’avais encore rien eu à manger), ils m’ont attachée à une chaise par les mains et les jambes. Ils ont apporté une matraque électrique télécommandée et ont connecté les fils électriques à mes deux petits doigts et ont mis le courant au maximum. Ils m’ont même versé de l’eau sur tout le corps pout obtenir un effet maximum. Ensuite, ils ont attaché les deux fils électriques à mes tétons et de nouveau ils m’ont envoyé des décharges pendant 5 à 6 heures. A l’heure du repas du soir, la torture a stoppé. Ensuite, je fus attachée à une chaise pour la nuit. Le deuxième jour, ils m’ont envoyée au deuxième centre de détention à Shijiazhuang. Quand j’ai pris une douche, je me suis rendus compte que mes tétons avaient été brûlés par les chocs électriques. Dans ce centre de détention, je me suis mise en grève de la faim pour protester contre cette détention illégale, et peu de temps après ils m’ont envoyé en camp de travail.
Traduit de l’anglais en Europe le 27 avril 2005 :
http://clearwisdom.net/emh/articles/2005/4/26/60065.html
Version chinoise disponible sur :
http://www.minghui.org/mh/articles/2005/4/12/99445.html
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