AFP. Le bilan des droits de l’homme de la Chine demeure médiocre en 2001 : E.U

BEIJING, 5 Mars (AFP) – La Chine a continué de commettre de « nombreuses et sérieuses violations » des droits humains l’année dernière, accuse un rapport du Département d’état des Etats-Unis, détaillant les problèmes incluant l’arrestation arbitraire, la torture et la répression de la religion et des minorités au Tibet et au Xinjian.

Le bilan des droits de l’homme de la Chine en 2001 est « demeuré médiocre », a conclu le Département d’Etat dans un catalogue cinglant de 7O OOO mots sur ces violations, rapport immédiatement rejeté comme « irraisonnable » par Pékin.
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Le rapport publié à Washington, partie d’un enquête annuelle des droits de l’homme en général, dit que la limitation des droits de l’homme en Chine demeurait endémique et faisait partie des statuts du monopole du Parti Communiste.

« Les autorités ont été promptes à réprimer toute personne ou groupe, qu’il soit religieux, politique ou social, qu’ils percevaient comme une menace au pouvoir du gouvernement, ou à la stabilité nationale, et les citoyens qui ont cherché à exprimer ouvertement un désaccord politique et des vues religieuses ont continué à vivre dans un environnement pleinement répressif, » a accusé le rapport.

Il a décrit aussi des violations comme les « meurtres extrajudiciaire » la torture et les mauvais traitements des prisonniers, les confessions forcées, l’arrestation et la détention arbitraire, la détention secrète de longue durée, et le déni des procédures prévues ». La liberté religieuse en Chine – sujet de l’appel passionné du Président George W. Bush lors de son voyage le mois dernier – est aussi demeuré sévèrement restreinte.

« Surtout, le respect du gouvernement pour la liberté religieuse est demeuré médiocre et les répressions de groupes clandestins … a continué, » dit le rapport. *

Les groupes religieux clandestins n’ont pas été tolérés et les « chefs de l’église ou ses membres ont été harcelés, et, parfois, condamnés à des amendes, détenus, battus, et torturés, ajoutait-il.
Le groupe spirituel d’obédience Bouddhiste Falungong, interdit comme [terme calomnieux utilisé par le Gouvernement Chinois] mi-1999, a continué à être brutalement réprimé, a dit le Département d’Etat, notant que des scores de morts d’adeptes ont eu lieu lors des garde à vue de la police en 2001.

Le rapport citait des rapports « fiable » disant que des officiels locaux d’une ville dans la province orientale du Shandong « étaient responsables d’avoir battu à mort des adeptes du Falun Gong à la cadence d’un par mois ». Les auteurs ont aussi fermement réitéré la ligne de Washington sur le traitement des minorités Uighurs Musulmanes dans la région Ouest du Xinjiang, autre cause de tension entre les pays.
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Au Tibet, que la Chine a souvent dirigé brutalement depuis plus de cinq décennies, « les autorités ont continué à commettre de graves violations des droits de l’homme « incluant la torture et la détention de gens exprimant pacifiquement leur désaccord, a dit le rapport.

http://www.ptd.net/webnews/wed/ao/Qus-rights-china.ReNC_CM5.html
Traduction non officielle de l'anglais