La Grande Epoque : Le Falun Gong a servi à détourner l’attention de la mort de Zhao (Photo)

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Le 22 janvier 2005

Laurent Fievet/AFP/Getty Images
Des membres du Falun Gong font un sit-in pour protester de la persécution en cours contre le groupe en Chine continentale, le 15 novembre 2004. Le PCC a commencé une autre campagne de propagande diffamant le Falun Gong pour détourner l’attention de la mort de Zhao Ziyang.
La mort du précédent Secrétaire général, Zhao Ziyang, est importune pour la dictature communiste et a poussé le Parti à se donner bien du mal pour gérer la situation. Il recourt à la police Internet pour vite enlever toutes publications mentionnant Zhao sur le net, et empêche les gens de pleurer publiquement sa mort, en se préparant en même temps à « réprimer les contre-révolutionnaires. »

Il est manifeste que la dictature de parti unique a « appris les leçons » du quatre mai et des mouvements étudiants de 1989, et a constamment « accru son pouvoir de contrôle politique. » Ces mesures, toutefois, ne sont apparemment pas suffisantes pour les patrons du Parti, parce que les grandes contributions faites par le Secrétaire général aussi bien que le règne de la terreur communiste sont toujours des sujets dont les gens parlent. Aussi, tout comme on pouvait s’y attendre, le Parti communiste chinois commence une nouvelle campagne de propagande et n’épargne aucun effort pour diffamer le Falun Gong. Ils rejouent leur vieux canular d’ « auto immolation sur la Place Tiananmen » pour amener « Exposer et dénoncer le Falun Gong » sous les projecteurs nationaux.

En jouant ce jeu politique, le Parti s’attend à détourner l’attention de la mort de Zhao et de ses après-effets. Il ne fait qu’utiliser ses trucs habituels : chaque fois que le Parti sent que son pouvoir politique est menacé, il essaie d’inciter le sentiment « anti-indépendance de Taiwan » parmi ses citoyens pour détourner l’attention des gens. Cette tactique a toujours bien marché dans le passé. Mais, elle a été inefficace lorsque le Parti a sorti une « loi anti-sécession ». Donc le Parti doit trouver un nouveau bouc-émissaire et par conséquent, le « Falun Gong », une question infailliblement utilisée dans ce but, a de nouveau été placé sous les projecteurs.

Un examen de chaque “portail commercial internet ” du continent montrera que tous ces sites ne sont que des concubines du Parti communiste chinois. Je viens juste de lire un article de Sina news qui disait : « Les journalistes chinois et étrangers ont fait une suite d’interviews avec des participants à l’incident d’auto immolation de la Place Tiananmen. » Lorsque j’ai cliqué sur le lien, une énorme quantité d’articles sur le Falun Gong a fait irruption sur l’écran. Parmi eux, des articles publiés voici un an, et les plus récemment concoctés pour alléger la crise « Ziyang ». Les articles étaient des reportages à propos des « acteurs » qui étaient entraînés par le parti communiste chinois à jouer les « victimes » du Falun Gong. De plus, chacun de ces articles citait les « acteurs » disant, « Merci au gouvernement pour m’avoir aidé à quitter le Falun Gong. »

Mais le Parti ne s’est pas arrêté là. Pour accroître la crédibilité des reportages, il a permis à des journalistes de Hong Kong et des Etats-Unis de se joindre aux interviews. Toutefois, nous n’avons vu aucune question des reporters étrangers, ou de réponses des « victimes. » Après le GDP, le plus gros capital politique que le Parti communiste chinois peut utiliser sont les mensonges à propos du Falun Gong. Trois jours après que Ziyang soit décédé, des reportages ont commencé à apparaître qui allaient « exposer et dénoncer » le Falun Gong. » C’est la position que les deux dirigeants, Hu et Wan, ont choisi après la mort de Ziyang. Quant à ceux qui espèrent encore que la cinquième génération de la dictature communiste restaurera la justice pour Ziyang, que pensent-ils d’une telle possibilité aujourd’hui.

Ziyang est mort juste à l’approche du festival du printemps. Le moment est mal choisi pour la dictature communiste. Actuellement, une augmentation des tarifs de train est condamnée dans tout le pays. Si le gouvernement continue à demeurer silencieux à propos de la mort de Ziyang, cela pourrait provoquer encore davantage de ressentiment civil. Pourtant, la question d’augmenter les tarifs de train est, après tout, différente de celle du Falun Gong, parce que la dictature peut encore utiliser le « Falun Gong » comme prétexte pour gagner une « période de répit » alors que les augmentations des tarifs des trains prend clairement l’argent de la poche des gens.

Alors que l’agitation devenait hors de contrôle, un chef de section a été envoyé pour tenter de convaincre le public qu’une augmentation de tarif était nécessaire. Malheureusement, il a dit aux gens que l’augmentation était causée par les forces du marché, et non « piller une maison en feu, » ajoutant que les tarifs de l’air allaient bientôt augmenter eux aussi.

La dictature communiste doit avoir oublié un fait : Les services de trains sont largement utilisés par les travailleurs qui sont tout en bas de la société chinoise. Les services de l’air sont majoritairement pour des gens socialement plus à l’aise. Pour ces travailleurs, élever les tarifs de train revient indubitablement à « frapper une personne déjà à terre. » N’est-ce pas encore une manière de les exploiter ? L’excuse de laisser la force du marché se réguler elle-même en est une que seul les patrons du Parti utiliseraient. Quelle est la vraie nature de la « régulation des forces du marché » sous la dictature communiste ? Ce n’est rien d’autre qu’abaisser d’énormes coûts de manufacture en utilisant un travail bon marché. C’est aussi vrai de l’industrie des chemins de fer, qui est encore un monopole que tient le Parti communiste. Le monopole cependant ne fait pas de profits. Il ne peut que faire de l’argent durant le pic des trafics saisonniers comme pendant le festival de printemps et autres vacances publiques, et à d’autres moments en fournissant un service et un équipement inférieurs pour épargner sur les coûts du transport.

Les problèmes sociaux sous la dictature communiste sont innombrables. Car chaque jour que la dictature continue, le fardeau qui pèse sur les épaules des gens s’alourdit.

Source http://english.epochtimes.com/news/5-1-22/25942.html


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