Le 13 novembre, la cour suprême de Zambie a tenu une deuxième audience dans la poursuite judiciaire contre Su Rong, le secrétaire du Parti de la province de Gansu, pour la persécution du Falun Gong. Su Rong ne s'est pas présenté. Le même jour, la police de Zambie, à la recherche de Su Rong, a publié un mandat d'arrestation à son encontre.
Selon les criminologues, les criminels ont souvent une forte autosuggestion, qui comprend la peur de voir leurs crimes exposés et la peur de faire face aux conséquences. Au moment où le filet de la justice se resserre, leur comportement peut être résumé par : la fuite, se duper soi-même, la paranoïa et l'usage de menaces.
1. La fuite
La réponse typique d'un malfaiteur face à la justice est de prendre la fuite. En recevant la sommation d'une cour, les fonctionnaires chinois sans foi ni loi en visite à l'étranger prennent immédiatement un vol de retour pour la Chine. Cependant, le filet de la justice s’étend à travers le monde et il devient de plus en plus difficile de réussir à y échapper. Quand Chen Zhili et Su Rong étaient en visite dans des pays d'Afrique, l'un d'eux a comparu devant la cour, tandis que la police de Zambie a lancé un mandat de recherche parce que l'autre ne s'est pas présenté.
Avec le changement de la situation internationale, même si les criminels des droits de l'homme évitent la justice dans un pays, leurs perspectives d'évasion future se gâtent. Il y a l'exemple de l'actuel ministre du commerce Bo Xilai, qui a incité et est directement impliqué dans la persécution du Falun Gong à Dalian. Presque partout où il est allé dans le monde, en Amérique, Nouvelle-Zélande, Russie, Angleterre et Belgique, il a entendu les voix de nombreuses personnes déclarer « Traduisez Bo Xilai devant la justice » et il a été poursuivit en justice.
Pour éviter d'être poursuivi, l'avocat de Su Rong n'a pu que lui conseiller de quitter la Zambie et de prendre un vol de retour pour la Chine, de se cacher à l'ambassade de Chine ou d'aller se cacher quelque part en Zambie. S’il réussit effectivement à s'échapper, il ferait bien de ne plus jamais quitter la Chine, sinon il pourrait être arrêté comme criminel dans un autre pays.
2. Se duper soi-même
Liang Guanjun est un des voyous du régime de Jiang à l'étranger. Il a fait le pire en incitant à la haine contre le Falun Gong à New York. Sous la direction du consulat chinois, il a interféré avec les activités de droits de l'homme du Falun Gong visant à clarifier la vérité sur la persécution en Chine. Il a incité et a été impliqué dans des attaques de pratiquants. Quand on lui a remis une assignation de la cour, il l'a jetée par terre et a tenté de porter de fausses charges contre les pratiquants de Falun Gong. Après avoir écouté la base des accusations de la part de pratiquants, la police a ramassé l'assignation et l'a mise personnellement dans les mains de Liang Guanjun en lui disant : « Ceci est pour vous. Vous avez meilleur temps de le prendre. » Liang Guanjun a dû l'accepter.
3. Paranoïa
Jiang Zemin craint l’idée « d'être traduit en justice ». Selon Radio Asie Libre, début mai 2004, quand les fonctionnaires chinois étaient en visite en Allemagne, l'un d'eux a forcé la police allemande à demander aux pratiquants faisant appel pacifiquement d'enlever la banderole « Traduisez Jiang Zemin devant la justice ». Le délégué chinois a insisté sur le fait que « Traduisez Jiang Zemin devant la justice » impliquait une menace de mort, laissant perplexes non seulement les interprètes du ministère des affaires étrangères, mais tous les Chinois qui ont également entendu cela.
Un expert psychologue en Allemagne a expliqué que c'est la réponse typique d'autosuggestion, qui montre que les personnes impliquées dans des persécutions à mort et ceux qui les soutiennent sont très conscientes des conséquences légales potentielles de leur implication dans ces affaires.
4. Menaces
En février 2004, Pan Xinchun, le consul général adjoint de Chine à Toronto a été déclaré coupable de diffamation publique envers le Falun Gong dans les médias locaux. L'ambassade de Chine et les consulats sont intervenus dans ce cas par la menace, en disant que les relations entre la Chine et le Canada seraient sérieusement endommagées si la cour statuait contre les fonctionnaires de l'ambassade de Chine.
En juin 2004, David Liang et huit autres pratiquants ont quitté l'Australie à destination de l'Afrique du Sud. Leur intention était de faire appel pacifiquement au nom du Falun Gong et de poursuivre Zeng Qinghong et Bo Xilai, qui étaient en visite officielle à ce moment-là. Tous deux étaient des instigateurs importants de la persécution du Falun Gong. La nuit du 28 juin, des voyous locaux ont tiré sur un pratiquant et l'ont blessé avec un fusil d'assaut. Mais les comploteurs de l'assassinat n'avaient pas prévu que cet événement exposerait de façon flagrante la nature terroriste du régime de Jiang devant le monde international.
Indépendamment du fait qu'ils échappent à la justice ou qu'ils menacent la cour, finalement, les malfaiteurs ne réussiront pas à échapper au filet mondial de la justice. L’avenir le dira.
Traduit de l’Anglais en Suisse le 9 décembre 2004
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