BELGA DERNIERE: Le Falun Gong Belge veut faire appel à Verhofstadt

Bruxelles 18/02 (BELGA): L’Association de Falun Gong (BFGA) appelle le gouvernement et les organisations en Belgique de prêter attention à la persécution et la violence à laquelle les adhérents du mouvement spirituel en Chine sont exposés. Le BFGA a initié une pétition, qui sera remise au Premier Ministre Guy Berhofstadt avant qu’il ne parte en Chine à la fin Mars.
Le groupe Belge du mouvement interdit en Chine a lancé un appel jeudi après l’arrestation de pratiquants de Falun Gong étrangers sur la Place Tiananmen à Beijing jeudi dernier. Parmi eux un Belge de 30 ans. Les manifestants, qui voulaient attirer l’attention de la politique de la Chine contre le Falun Gong, ont tous été expulsés du pays.

Selon BFGA certains ont été traités vraiment brutalement. En Chine une interdiction a été émise sur la pratique du Falun Gong en 1999. Selon les rapports d’observateurs internationaux les pratiquants Chinois de Falun Gong sont torturés, parfois même fatalement. Selon l’Association de Falun Gong Belge, 365 adhérents de Falun Gong sont déjà morts suite aux tortures dans les prisons Chinoises. Plus de 20 000 ont été déportés dans des camps de travail. Les membres étrangers sont arrêtés.

Le gouvernement Chinois, qui est tenu pour responsable de ces actions, essaye aussi de bloquer le développement du Falun Gong à l’étranger. A cet égard, le mois dernier s’est tenue une exposition de photos à l’ambassade de Chine de Bruxelles questionnant les pratiques des sectes. Une image déformée concernant le Falun Gong, aurait été donnée, selon BGFA "une tentative pour cacher la vraie nature des moyens de persécution en Chine". Il aurait également été dit que la persécution des pratiquants en Chine était soutenue en Occident.

Le Sénateur d’Agalev Michiel Maertens qui a visité l’exposition, a dit jeudi être choqué par la façon dont les chinois racontaient l’histoire concernant le Falun Gong. L’exposition ne montrait pas selon lui un point de vue objectif. "Les images étaient destinées à influencer la population Chinoise en Belgique. En outre, il n’y avait aucune preuve sérieuse que les cruelles images exposées avaient à voir avec le Falun Gong" selon Maertens s’adressant Jeudi à BELGA. Le sénateur appelle cela une méthode de lavage de cerveau qu’ il ne manquera pas de signaler à l’attention du Ministère de la Justice, Marc Werwilghen et au Ministre des Affaires Etrangères, Louis Michel.

Ferdy Willems membre du Parlement prévoit de questionner le Ministre Michel sur le sujet dès Jeudi. Outre d’autres pays où les droits de l’homme sont violés, il insistera particulièrement sur la situation particulière du Falun Gong en Chine. Willems déclare toutefois qu’il n’y a pas grand chose qui puisse être fait sur cette situation par la Belgique. "La seule chose qui puisse aider ici est une protestation continuelle", d’après le membre du parlement.

Amnistie Internationale déclare également qu’ils condamnent la persécution du mouvement spirituel : "les actions contre le Falun Gong font partie de cette répression", a dit lundi Amnesty International. L’organisation s’inquiète que les actions du gouvernement Chinois contre les mouvements religieux n’aillent main dans la main avec une "violence excessive". L’organisation de droits de l’homme veut par conséquent stimuler le gouvernement Belge à interpeller les autorités Chinoises afin qu’elles respectent, entre autre, les libertés fondamentales et cesse les violations des droits de l’homme des mouvements tels le Falun Gong