Les pratiquants de Falun Gong du camp de travaux forcés de Zhangshi de la ville de Shenyang sont majoritairement des hommes. Au cours des 4 dernières années, les gardiens ont donné l’ordre aux prisonniers de les torturer. Ci-dessous, des images et illustrations de diverses formes de torture communément utilisées
1. Attacher les jambes
En décembre 2002 dans la pièce n°9 du bâtiment n°3, Cheng Diankun, le surveillant du camp de travail et le principal responsable et tortionnaire, avec le gardien Shi Fengyou et quatre ou cinq détenus, ont attaché les jambes de M. Liu Xianyong, pratiquant de 28 ans, dans une position à genoux Liu Xianyong habitait Faku. Ils lui ont attaché les mains ensemble tout en attachant l'autre extrémité de la corde à un montant de lit. Ils ont tiré sur la corde jusqu'à ce qu'elle ne puisse plus s'allonger, ont bâillonné Liu Xianyong et lui ont collé du ruban adhésif sur la bouche. Ils l'ont torturé de cette manière pendant trois heures, de quatre à cinq fois par jour, pendant plusieurs jours. Liu Xianyong était une personne mince et avait souvent des maux de ventre. Il était très faible parce qu’on l’avait en plus obligé à faire un travail manuel tel que fabriquer des boîtes et faire des peignes avec des têtes en caoutchouc pendant 4 mois à la division n°4 du camp de travail. Les cordes lui coupaient la circulation des mains et il avait également de sévères crampes aux jambes. Plus tard, ses jambes se sont mises à enfler et sont devenues toutes engourdies. Il avait également besoin d’aide pour aller aux toilettes.
Ces tortionnaires ont également torturé des femmes pratiquantes de cette façon, y compris Xia Wen, qui a été transférée au camp de travaux forcés de Zhangshi après que sa peine au camp de travaux forcés de Masanjia ait expiré; Zhang Jie, d’une cinquantaine d’années, un cadre d'inspection d'affaires de la ville de Dalian ; Wu Yanping, 40 ans du district de Dadong, ville de Shenyang ; Li Ailian, 30 ans de Faku, ont toutes été torturées pendant deux ou trois mois. Plus de la moitié des dix salles au troisième étage étaient employées pour soumettre les pratiquants à des sessions de lavage de cerveau. Les gens entendaient souvent des bruits de coups et des insultes ainsi que des cris qui venaient de ces salles.
2. Suspendre et donner des chocs électriques
Les tortionnaires au camp de travail forçaient les membres des familles qui rendaient visite aux pratiquants à piétiner l'image du fondateur de Falun Gong. En décembre 2003, les pratiquants Jiao Guolian, d’une cinquantaine d’années, du district de Yuhong ; Wang Yongli, 30 ans, du district de Xinchengzi ; Cao Wenzhang, 37 ans du district de Dongling ; Guo Dianhui du district de Tiexi ; Lu Yuanfeng et Zhu Hongjun de comté de Faku ; Wu Chongfeng du district de Xichengzi ; et Wei Changrui et Li Tiekun ont tous protesté ensemble et ont exigé que le camp de travaux forcés annule cette décision de piétiner l’image du Maître. Song Baishun, un instructeur au camp de travail, a envoyé ces pratiquants dans différentes divisions pour y être « strictement contrôlés ». Plus tard, il a envoyé les pratiquants à des sessions de lavage de cerveau dans un petit bâtiment. Song Baishun et le chef de division Chen Wei ont poussé les gardiens y compris Wei Maojin, Teng Fuxun, Fan Guangjing, et Ma Zhigang à dépouiller les pratiquants de leurs manteaux et à les frapper avec des matraques électriques sur les parties sensibles du corps tel que les aisselles et la bouche. Ensuite, ils ont suspendu les pratiquants par les mains menottées, leur ont attaché les jambes avec des cordes et les ont privé de sommeil. Les détenus surveillaient les pratiquants à tour de rôle. Les gardiens ont donné des chocs électriques sur la bouche du pratiquant Guo Dianhui jusqu’à ce que sa bouche et ses joues soient boursouflées et qu’il ne puisse plus manger. Ils ont également frappé avec des matraques électriques les aisselles de Cai Wenzhang et ont commandé aux détenus d’attacher et de battre Jiao Guolian jusqu’à ce qu’il ait de la difficulté à marcher.
3. Porter le chapeau pointu de la sorcière
Les tortionnaires avaient l’habitude de fabriquer des chapeaux de papier et de les poser sur les têtes des pratiquants. Ils accrochaient deux morceaux de fruit de chaque côté de la tête du pratiquant et peignaient ensuite ses sourcils pour l'humilier. Ils pliaient également du papier en forme de porte-voix et criaient dans les oreilles du pratiquant des paroles diffamatoires envers Dafa. Certains pratiquants immuables se sont trouvés au bord de la dépression nerveuse à cause du manque de sommeil et de ces mauvais traitements. Début 2001. le pratiquant Liu Jianguang du district de Dadong a été maltraité de cette façon.
4. Battre avec des planches de bois
En août 2001, le gardien Shi Fengyou a dirigé un « groupe de collaborateurs » des camps de travaux forcés de Zhangshi et de Longshan. Les collaborateurs sont d’anciens pratiquants de Falun Dafa qui ont renié le Falun Dafa. Ils sont allés au 3e étage de l’hôpital psychiatrique de Tiexi pour faire des lavages de cerveau aux pratiquants qui étaient retenus là de façon illégale. Shi Fengyou a ordonné à peut-être 10 collaborateurs de harceler le pratiquant M. Hu Lin, un chercheur de 32 ans à l’Institut Shenyang de recherches et de conception d’avions pour l’aviation chinoise. Parce que Hu refusait d’abandonner sa foi, Shi Fengyou l’a forcé à s’accroupir et lui a donné des grands coups sur le dos avec des planches de bois jusqu’à ce que les planches cassent.
5. Lacérer la plante de pieds et frapper avec des matraques électriques
Vers 20 h00 heures, début décembre 2001, l’instructeur Song Baishu et 4 détenus ont emmené le pratiquant Zhang Guoyi qui n’avait rien mangé depuis 4 jours dans la salle n° 7. C’est une grande pièce non chauffée, d’environ 200 à 300 mètres carrés, avec des fenêtres sur les 3 côtés. Elle est utilisée d’ordinaire comme salle de stockage et est surnommée « le réfrigérateur ». Song Baishun a donné l’ordre d’immobiliser Zhang Guoyi sur une table de ping-pong. Deux détenus ont violemment frappé la plante de ses pieds avec l’extrémité pointue d’une brosse à dents effilée. Ensuite, un autre détenu, Dong, a brisé la brosse à dents et a lacéré la plante des pieds de Zhang Guoyi avec le bout aigu et brisé jusqu’à ce que ses pieds saignent. Après 40 ou 50 minutes de torture Song Baishun a ordonné aux détenus d’immobiliser Zhang Guoyi de nouveau et ils lui ont frappé la bouche avec des matraques électriques pendant presque 10 minutes.
6. S’accroupir au-dessus de punaises pointues
Pendant une soirée en février 2002, les pratiquants Zhang Guoyi et Yan Hongwei ont été emmenés dans la salle n° 5, où on leur a interdit de dormir. Quatre ou cinq tortionnaires ont forcé Zhang Guoyi à s'accroupir sur une brique. S'il bougeait, les détenus lui frappaient le dos avec les talons de leurs bottes. Un détenu a placé des punaises par terre au-dessous des fesses de Zhang Guoyi et également devant lui. S'il tombait en arrière ou en avant, les punaises se plantaient dans son corps. On l’a obligé à rester accroupi toute la nuit dans la même position jusqu'à ce qu'il ait perdu toute sensation dans les jambes. Ses pieds étaient tellement enflés qu’il ne pouvait pas porter de chaussures.
7. Recevoir des coups avec des matraques électriques
Vers minuit le 3 août 2002, Song Baishun a appelé Zhang Guoyi dans son bureau. Au milieu de la pièce il y avait quatre ou cinq détenus autour d’un édredon. Trois matraques électriques entièrement chargées étaient sur la table et trois autres étaient accrochées au mur. Song Baishun a demandé à Zhang Guoyi ce qu’il pensait, et Zhang Guoyi a répondu, « Ce n’est pas mal de vouloir être une bonne personne selon la Vérité, la Compassion, la Tolérance. » Song Baishun a immédiatement commandé aux détenus de dépouiller Zhang Guoyi de ses lourds vêtements. Ils l'ont immobilisé sur l’édredon et lui ont menotté les mains derrière le dos. Song Baishun et le chef de division Chen Wei se sont assis sur une chaise et l’ont frappé avec deux matraques électriques à plusieurs reprises sur la bouche, les aisselles, l'estomac et les bras. Song Baishun continuait à lancer des insultes. Zhang Guoyi a senti son torse se serrer, comme si son coeur était sur le point d’éclater. Son corps se tordait violemment et les menottes lui coupaient les poignets. Quand les deux matraques ont été déchargées, ils ont continué avec les deux autres matraques.
Un autre chef de division, Wei Maojin, dans la trentaine, a crié, « S’il n’abandonne toujours pas, donnons-lui des chocs à l’anus! » Pan Jinwei, un chef de division d’environ quarante ans était aussi présent. La torture a duré près de 3 heures et la bouche de Zhang Guoyi était tellement enflée qu’il pouvait à peine parler. Des cloques de la grosseur d’un oeuf sont apparues sous ses aisselles, son estomac et ses bras. Il n’ y avait pratiquement plus de peau encore intacte sur le haut de son corps. Ses poignets étaient enflés et noirs et bleus. Les détenus ont dit, « Vous, les pratiquants de Falun Gong êtes tous de bonnes gens ! Pourquoi les chefs de division sont-ils si durs envers vous? ».
8. S’asseoir sur de minuscules tabourets
Ce petit tabouret mesure 20 centimètres de long, 25 centimètres de large, et 17 centimètres de haut. Posé sur le tabouret est placé un petit pain de farine de maïs pour donner une échelle et montrer à quel point ce tabouret est petit.
L’image représente le tabouret minuscule fréquemment employé pour torturer les pratiquants de Falun Gong aux camps de travail de Zhangshi, de Longshan et de Masanjia. Le tabouret est fait de plastic dur. On oblige les pratiquants à s’y asseoir jusqu’à ce que leurs fesses deviennent noires et bleues. Certains en attrape même parfois des furoncles.
9. Manger des petits pains de farine de maïs
Sur le petit banc ci-dessus se trouve le petit pain cuit à la vapeur et donné comme nourriture aux pratiquants du camp de travail de Zhangshi et également de la division de Xinshou du bureau juridique de la ville de Shenyang. (La division de Xinshou, était située à l'origine dans le camp de travaux forcés de Zhangshi mais a été déplacée au camp de travail de Shenxin en été de 2002.) Les petits pains sont faits de farine de maïs et d'autres ingrédients. À la Division de Xinshou, les autorités ordonnent aux gardiens de ne pas donner assez de nourriture aux pratiquants. Aux pratiquants masculins on donne un petit pain et deux cuillerées de potage aux légumes à chaque repas. Toute nourriture qui reste est jetée dans les toilettes. On oblige les pratiquants à faire un travail d’esclave, y compris du travail manuel. S'ils ne remplissent pas leur quote-part, on ne leur donne que la moitié d’un petit pain ou rien du tout. En conséquence, les pratiquants souffrent de constipation et ne peuvent pas aller aux toilettes pendant des semaines ou même un mois d’affilé. La durée et la fréquence d’utilisation des toilettes sont limitées, et si on dépasse le temps alloué, les gardiens battent les pratiquants et les punissent en les forçant à s'accroupir avec les fesses élevées dans les airs.
D’autres formes de torture au camp de travaux forcés de Zhangshi se trouvent sur les sites de :
- -en anglais:
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/9/12/52361.html
- -en français:
http://www.vraiesagesse.net/news/0409/19/E52361_20040912_fr.htm
TRADUIT AU CANADA le 2 octobre, 2004 de l'anglais:
http://clearwisdom.net/emh/articles/2004/10/2/53036p.html
Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.ca/mh/articles/2004/9/16/84310.html
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