Je suis un enseignant à l’école primaire et j’enseigne à plus de quarante élèves.
Au mois de mars 2004, le bureau d’Education de la Ville a publié un ordre disant que tous les élèves qui étaient au-dessus de la quatrième année et tous les étudiants du niveau secondaire devaient payer deux yuans pour acheter une brochure diffamant le Falun Gong. Je suis allé parler avec les gens chargé de cela et leur ai clarifié les faits. J’ai aussi parlé aux parents des élèves et je les ai persuadé de ne pas donner d’argent pour acheter quelque chose qui ferait du tort à leurs enfants.
Le jour suivant, un fonctionnaire de mon école m’a dit que quelques parents avaient rapporté que j’enseignais le Falun Gong à leurs enfants. Après l’école, j’ai rencontré un de ces parents et lui ai clarifié les faits. Il semblait être assez réceptif à mes propos. Cependant, après cela, il s’est organisé avec quelques autres parents pour appeler le Comité d’Education de la Ville et pour faire un rapport sur moi. Sentant la pression des membres du Comité d`Education, les fonctionnaires de notre école sont venus « m’éduquer » à nouveau.
Le quatrième jour, quelques fonctionnaires du Comité d’Education de la Ville ainsi que de la municipalité locale sont venus. Ils m’ont demandé si j’enseignais le Falun Gong aux élèves. Je leur ai dit : « En tant que pratiquant de Falun Gong, je suis les enseignements de Authenticité-Bienveillance–Tolérance. Par exemple, lorsque j’enseigne le mot Zheng (1), j’enseigne aux élèves à rectifier quoi que ce soit qui n’est pas droit et à devenir des gens droits. »
Ils m’ont alors demandé : « Quel est le but d’enseigner le Falun Gong aux élèves et pourquoi leur enseignez-vous les chansons du Falun Gong ? »
J’ai répondu : « Les enfants sont innocents. Je veux tout simplement qu’ils gardent leur innocence. »
Ils ont répliqué : « Ne savez-vous pas que vous les aidez à se convertir au Falun Gong ? »
J’ai dit : « Convertir ? Quelle conversion ? En quoi voulez-vous me convertir ? Je cultive simplement pour suivre le principe d’Authenticité–Bienveillance–Tolérance. »
A bout de ressources, les fonctionnaires du Comité d’Education de la Ville ont répondu : « Il semble que vous n’avez aucune idée de ce qu’est la conversion. Allons voir dans votre salle de classe. » Lorsqu’ils sont entrés dans la classe, j’ai commencé à envoyer des pensées droites en dehors de la classe.
Devant toute la classe, les fonctionnaires du Comité d’Education de la Ville ont dit aux élèves qu’ils voulaient leur poser quelques questions. « Est-ce que votre professeur est gentil avec vous ? »
Ils ont tous répondu : « Bien sûr qu’il est gentil avec nous ! »
Ils ont encore demandé : « Pouvez-vous réciter la Loi de Bouddha ? »
« Oui » ont répondu les élèves en choeur.
Ils ont choisi au hasard un enfant pour réciter. « La LOI DE BOUDDHA est la plus profonde… » l’enfant a récité avec beaucoup de facilité. Après deux minutes de récitation, les fonctionnaires l’ont arrêté au milieu d'une phrase. « Tu peux arrêter ici, merci. » Ils ont continué à poser des questions. « Les enfants, savez-vous chanter ? »
« Oui », ont répondu les enfants en choeur à nouveau.
« Alors, nous aimerions entendre une chanson. » Aussitôt, les enfants ont commencé à chanter une chanson composée par un pratiquant de Falun Dafa. Le son pur du chant des enfants a surpris les fonctionnaires, qui se sont retirés rapidement de la classe en disant « Bien » et en faisant le signe de Heshi (2).
Notes:
(1) Mot chinois signifiant « exact, droit, correct, rectifier »
(2) Les deux mains pressées ensemble devant la poitrine, c'est un geste particulier employé dans le Falun Dafa pour montrer le respect et la compassion.
Traduit au Canada le 24 août 2004
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