Cinq pratiquants de Falun Gong de la ville de Chifeng en Mongolie intérieure sont arrêtés et deux d’entre eux sont torturés à mort

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En été 2003, le bureau national de la ville de Chifeng située en Mongolie intérieure a arrêté cinq pratiquants locaux de Falun Gong : Mme Zheng Lanfeng, Mme Zhou Caixia, Mme Duan Xueqin, Mme Tian Sufang et M. Wang Zhidong. Deux d’entre eux ont été condamnés à de lourdes peines, l’une d’entre eux a été torturée jusqu’à ce qu’elle ne soit plus capable de prendre soin d’elle-même, et les deux autres ont été torturées à mort.

Le 11 février 2003, des sites de production de documents destinés à dénoncer les faits de la persécution en Chine ont été pris d’assaut et ont été endommagés par la police. De plus, cinq pratiquants de Falun Dafa ont été arrêtés. Mme Zhou Caixia et Mme Duan Xuenqin ont été emprisonnées au centre de détention de la route de Yuanlin. Mme Zheng Langfeng, Mme Tian Sufan et M. Wang Zhidong ont été emprisonnés au centre de détention du district de Hongshan.

Mme Zheng Lanfeng

Dans les trois semaines qui ont suivi son arrestation, Mme Zheng Lanfeng a été torturée à mort.
Mme Zheng vivait dans le bâtiment de la caisse d’épargne sur la route de Changquing dans le district de la ville de Chifeng. Parce qu’elle avait persisté dans sa croyance dans « Authenticité-Bienveillance-Tolérance » elle avait, à la fin de l’année 2000, été condamnée à une année de travaux forcés dans le centre de détention de Tumugu.

Le 11 février 2003, Mme Zheng Lanfeng a été arrêtée et envoyée au centre de détention du district de Hongshan pour y être brutalement torturée. La nuit du 27 février 2003, une des prisonnières de la cellule de Mme Zheng a rapporté que Mme Zheng Lanfeng souffrait d’une fièvre élevée. Personne ne s’est senti préoccupé de son état. Lorsque la prisonnière a rapporté que son état était grave, elle a été réprimandée par les gardiens et aucune action n’a été entreprise. Le 28 février, aux environ de trois ou quatre heure du matin, la prisonnière a une fois de plus essayé d’obtenir du soutien médical pour Mme Zheng Lanfeng qui se mourrait couchée par terre. Après un certain temps, un garde a ouvert la porte et lui a jeté un rapide coup d'oeil. La police lui a retiré les menottes aux mains et les chaînes aux pieds. Ils ont bloqué l’entrée de toutes les cellules, de telle sorte qu’on ne puisse ni entrer ni sortir.

Quelques jours plus tard, la police a inventé une histoire prétendant que Mme Zheng Langfeng est morte à cause d’une maladie. Les prisonnières de la même cellule que Mme Zheng ont rapporté que même lorsque Mme Zheng était en train de mourir, les autorités lui ont quand même enfoncé le tube pour le gavage de force dans l’estomac et qu’il n’a pu être retiré parce qu’il s’était brisé.

Son corps a été envoyé à l’hôpital n°3 de la ville de Chifeng et le 5 mars 2003, la police a finalement informé la famille de la mort de Mme Zheng Lanfeng. Pendant qu’ils préparaient le corps, les membres de la famille ont découvert que le dos était bleu et noir, couvert de graves contusions. Un important groupe de policiers était présent pour surveiller de telle sorte qu’aucun des collègues ou compagnons de pratique de Mme Zheng n’a eu la possibilité d’entrer en contact avec la famille pendant qu’ils la préparaient. Lors du transport de son cercueil au cimetière, deux voitures de police les suivaient de prêt.

Mme Zhou Caixia

Mme Zhou Caixia a été condamnée à huit ans d’emprisonnement dans le centre de détention de la route de Yuanlin et en quelques jours d’emprisonnement elle a été torturée à mort après avoir été suspendue en l’air (1).

Le 11 février 2003, Mme Zhou Caixia a été arrêtée et envoyée au centre de détention. Elle y a subi de brutales tortures et a entamé une grève de la faim pour protester. Elle a été menottée au lit et on lui a enfoncé un tube de gavage de force dans l’estomac pendant une longue période. Chaque jour sept ou huit criminels la maltraitaient et la gavait de force pour la torturer. Par conséquent, son corps s’est affaibli. Elle crachait souvent du sang et avait besoin de l’aide de deux personnes pour marcher.

Mme Zhou Caixin a été illégalement condamnée à huit ans de détention. En juillet 2003, elle a été transférée à la prison pour femme n°4 de Baoanzhao située en Mongolie intérieure. Elle a continué à résister au lavage de cerveau et à la persécution et a persisté dans sa croyance dans le Falun Dafa. Elle a été menottée et suspendue à un crochet sur la cheminée. Malgré toute la torture endurée, Mme Zhou Caixia disait encore à tout le monde qu’elle rencontrait : « Falun Dafa est bon ! »

Le vice directeur Zhou Jianhua de la prison de Baoanzhao a personnellement battu Mme Zhou Caixia jusqu’à ce qu'elle ait la tête couverte de sang.

Peu avant la fin, Zhou Caixia n’était plus capable de parler. Elle a été suspendue jusqu’à ce qu’elle tombe dans le coma. Le gardien l’a détachée et l’a emportée prétendant qu’il la prenait pour la gaver de force. Plus tard on a su qu’elle était morte alors qu’elle était suspendue. Mme Zhou Caixia était détenue depuis moins d’une semaine à la prison de Baoanzhao.

Avant la persécution, Mme Zhou Caixia avait été présidente de l’union féminine de la ville de Chifeng. Elle a été arrêtée de nombreuses fois et a enduré des tortures brutales du fait de sa pratique du Falun Gong. Elle avait été arrêtée au mois d’octobre 2000 et elle avait été condamnée à 3 ans de camp de travaux forcés dans le camp de Tumuji en décembre. Au camp de travaux forcés, elle avait dû endurer diverses formes de tortures. Les chefs des gardiens de prison au surnoms de Luo, Ma, Na et Yang de la deuxième brigade pour femme l’avaient souvent battue et l’avaient électrocutée avec des matraques électriques, lui défigurant gravement le visage. Parce qu’elle avait persisté dans sa pratique du Falun Dafa, elle avait été envoyée dans le camp de travaux forcés pour femmes de la ville de Huhehot. Une fois sur place, elle avait fait une grève de la faim de plus de 20 jours pour protester contre la persécution injuste dont elle était sujette. Après qu’elle ait été torturée pendant une quarantaine de jours dans une cellule isolée, son état était devenu critique et on avait demandé à sa famille de la reprendre à la maison. En août 2002, elle avait de nouveau été arrêtée et envoyée au centre de détention. Elle a entamé une grève de la faim pour protester et n’a été relâchée qu’au moment où elle était devenue si faible qu’elle vomissait du sang.

Mme Duan Xueqin

A cause de la persécution dont elle a souffert, Mme Duan Xueqin n’est plus capable de prendre soin d’elle même.

Le 11 février 2003, Mme Duan Xueqin a été arrêtée après que la police lui ait blessé les épaules et les pieds, la rendant incapable de se déplacer. Pendant sa grève de la faim pour protester contre la persécution, les criminels l’ont emmenée pour la gaver de force, puis l’ont après-coup jetée à nouveau sur le lit. Ce traitement lui a causé d’atroces douleurs. Chaque jour le même rituel se répétait.

Une fois, la police, appliquant les instructions du régime de Jiang, a utilisé un sac entier de sel, lors du gavage de force de Mme Zhou Caixia et de Mme Duan Xueqin. Trois ou quatre jours plus tard, Mme Zhou Caixia a commencé à vomir du sang. Puis, encore cinq jours plus tard, elle était au seuil de la mort et a été envoyée à l’hôpital. Après dix-huit jours de gavage de force, Mme Duan Xueqin n’était plus qu’une silhouette squelettique et avait perdu conscience. Son mari a été informé par le centre de détention qu’il fallait venir la chercher. Plus tard et malgré le fait qu’elle n’ait pas récupéré totalement, Bun Ren de l’équipe criminelle l’a enlevée et l’a emmenée au centre de détention de Honshan pour la persécuter.

Mme Duan Xueqin vivait dans la ville de Zuolu, éloignée de plus de 320 km. de Chifeng. Souffrant du mal du voyage, elle a vomi tout le long du trajet. Après être arrivés au centre de détention pour femmes, l’officier de police Deng Liyan a ordonné à deux prisonnières d’emporter Duan dans une cellule et de la gaver de force. Ils n’y sont pas parvenus. Après cela, les autorités ont pris une photo d’elle contre son gré. Le jour suivant, Den Liyan a frappé Mme Duan à la têteà l’aide de son trousseau de clés, exigeant d’elle qu’elle commence à manger. Duan Xuequin lui a répondu qu’elle n’avait pas faim.

Deng Liyan est réapparu avec des matraques électriques et a ordonné à un groupe de cinq prisonniers de la mettre à terre et de l’électrocuter. Après cette séance de torture, ils l’ont envoyée à l’hôpital pour la gaver de force. Le docteur lui a demandé depuis combien de temps elle n’avait plus mangé. Deng a répondu à sa place en prétendant que c’était le cas depuis quatre ou cinq jours. Mme Duan Xueqin a dit : « Non, j’ai été emmenée de Zuolu à Chifeng la nuit dernière. A cause du mal de voyage dont je souffre, j’ai vomi tout le long du chemin et je n’ai pas envie de manger. Ils m’ont gavée de force et électrocutée quand j’ai refusé de manger. »

Le docteur n’a pas pris en compte les explications de Mme Duan et a comme à son habitude enfoncé le tube de gavage forcé. Après que le tube ait été inséré, Mme Duan Xueqin a été renvoyée dans sa cellule. Pendant tout le trajet elle n’a cessé de vomir et pour finir elle vomissait du sang. Le garde nommé Tian l’a renvoyée à l’hôpital pour que le tube de gavage forcé lui soit retiré. On lui a fait une intraveineuse contre son gré. Malgré que Mme Duan Xueqin vomissait du sang et ne pouvait manger, Deng Liyan l’a une fois de plus envoyée quelques jours plus tard à l’hôpital pour la gaver de force. Mme Duan Xueqin vomissait beaucoup de sang, mais les employés pervers l’ont quand même attachée au lit pour pouvoir lui insérer le tube de gavage forcé.

Mme Duan Xueqin a dit : « Si je meure, vous m’aurez torturé à mort. » L’officier de police Deng Liyan a dit que Mme Duan Xueqin ne crachait qu’un petit peu de sang et l’a forcée à manger. A cause du mouvement constant du tube de gavage forcé et au fait d’avoir à vomir autant à cause du gavage forcé sa gorge est devenue très douloureuse. Finalement, Mme Duan Xuequin ne pouvait plus supporter la douleur dans sa gorge et a bu un peu d’eau pour l’apaiser quelque peu.

Huit ou neuf jours plus tard, les employés pervers lui ont menotté les deux mains à son lit et lui ont violemment inséré le tube de gavage forcé. A ce stade, elle n'arrivait plus utiliser les toilettes sans assistance et les prisonnières devaient l’aider. Cela les a mises en colère et elles ont commencé à la maltraiter. La prisonnière Liu Shujie, dans le seul but d’humilier Mme Duan, lui a retiré sa blouse l’exposant ainsi nue au regard des autres. Diverses prisonnières l'ont frappée aux bras avec leurs poings, ont jeté ses habits aux toilettes et lui ont craché au visage. La police encourageait les prisonnières à maltraiter Mme Duan Xueqin. Ces mauvais traitements ont engendré la rapide détérioration de son état physique. Parce qu’elle était resté couchée dans le lit pendant si longtemps ses bras se sont atrophiés et avaient une apparence desséchée. Parce que la police l’avait blessée aux jambes, elle avait perdu toute sensation. Après que le tube de gavage de force lui ait été inséré journalièrement pendant des mois, son œsophage était gravement blessé et son estomac saignait régulièrement.

Plus tard le tribunal de Hongshan a condamné Mme Duan Xueqin à quatre ans de détention. Cependant parce qu’elle était devenue si faible à cause de la persécution subie et qu’elle n’était plus capable de prendre soin d’elle-même, elle a été renvoyée à la maison pour raison de santé.

Mme Tian Sufang et M. Wang Zhidong

Mme Tian Sufang et M. Wang Zhidong ont été condamnés à de lourdes peines.

Mme Tian Sufang a été condamnée à cinq ans de détention et sa famille a été extorquée de dizaines de milliers de Yuan (1) d’amende par les autorités. M. Wang Zhidong a été condamné à sept ans de travaux forcés et est actuellement persécuté à la prison n°4 de Chifeng.

Tian Sufang est une dame âgée de 60 ans. La police du bureau national de sécurité a menotté les main de Mme Tian à la « chaise en fer » (3) et l'a giflée jusqu’à ce qu’elle perde conscience. Quand ils ont réalisé que sa vie était en danger, ils l’ont envoyée à l’hôpital. Deux équipes - une du centre de détention et l’autre du bureau national de sécurité - l’ont surveillée tour à tour et lui ont dit de ne mentionner à personne qu’elle avait perdu conscience à cause des coups qu’ils lui avaient donnés. Elle devait dire qu’elle avait eu une embolie cérébrale. Les autorités ont exigé de la famille de Mme Tian Sufang qu’elle verse de l’argent pour le développement de l’hôpital et leur ont fait payer le coût des policiers supplémentaires qui avaient pour tâche de la surveiller.

Pendant sa détention, le policier Deng Liyan a jeté les affaires personnelles de Mme Tian dans le couloir et a dit aux autres prisonniers de ne pas lui donner de blouse. Après que Mme Tian Sufang ait été condamnée ses rentes ont été suspendues.

Contacts des personnes responsables :
Centre de détention de Chifeng dans la région autonome de Mongolie intérieure : 86-476-8670866
Zip: 024000
Officier de police Deng Liyan : 86-476-55886096 (maison), 86-13848668887 (portable)
Prison de Baoanzhao (prison n°4 pour femme de Chifeng) qui utilise le nom de « ferme de Baoanzhao » comme dénomination commerciale :
Représentant légal : Cong Beilin
Directeur commercial : Liu Hanqing
Téléphone : 86-482-6700023, 86-482-6700290, 86-482-6700041
Fax : 86-482-6700052
Equipe responsable des travaux forcés à Baoanzhao : 86-482-6700272

Notes :
1.Les deux mains sont menottées derrière le dos de la victime. Puis on attache les menottes à une corde qui est fixée à un cadre de fenêtre, à un panneau de basket-ball, ou à une poutre et on suspend la personne. On perd rapidement toute sensation dans les deux mains et les deux bras. De plus les deux mains vont décrépir par manque de circulation sanguine.
2.Le Yuan est la devise chinoise. Le salaire mensuel moyen d'un ouvrier urbain en Chine est de 500 Yuan.
3.La chaise en métal est faite de tube en fer. Les victimes y sont attachées avec les deux bras et les les jambes attachées pendant de longues périodes. Voir images à : http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2002/1/9/17577.html

Traduit en Europe le 16 août 2004
Version chinoise disponible à ; http://www.minghui.org/mh/articles/2004/6/29/78222.html
Version anglaise disponible à ; http://clearwisdom.net/emh/articles/2004/8/13/51322.html

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