Une Agence de Presse Italienne rapporte la manifestation du Falun Gong à Florence.

(ANSA) Florence, Italie, 18 janvier 2002

A Florence aujourd’hui un événement pacifique s’est déroulé en face du Consulat Chinois. Des adeptes du mouvement spirituel Falun Gong, qui a été interdit par la Chine en Juillet 1999, ont participé à cet événement.

Un événement similaire avait déjà eu lieu à Milan et aura lieu à Rome demain. A la base de cette campagne, trente adhérents de ce mouvement, de Taiwan et d’Italie, et aussi des représentants du Parti Radical qui joignent leur désapprobation des abus des droits de l’homme par le Gouvernement Chinois envers le mouvement, qui vit ses débuts en 1992, à celle des manifestants.

Le système spirituel revendique 100millions d’adhérents de par le monde, incluant la Chine. Ces personnes ne participent ni à des activités religieuses, ni à des activités politiques, mais vivent plutôt selon les principes d’ « Authenticité, Compassion et Patience ». “Malgré cela”, a dit un porte-parole Italien Mr Alfredo Fava, “Il y a en Chine 350 morts documentées parmi les pratiquants de ce système , dues à la torture, alors que ces personnes étaient détenues par la police”. [Mr Fava, comme vous vous en souvenez peut-être est cet homme d’affaires Italien qui a une usine à Shanghai et s’est vu refuser l’entrée en Chine parce qu’il pratique le Falun Gong” une décision sur laquelle le Gouvernement est revenu par la suite]” Même s’il y avait déjà 1600 adeptes tués, des femmes pour la plupart, ne serait-ce que ces vingt derniers jours, 20 victimes de plus ont succombé,” a ajouté Mr Diego Manca, attaché de presse du mouvement en Italie. A l’appui de ces déclarations de persécution, les manifestants à Florence ont fourni diverses photos. Ils ont agité des banderoles et porté une couronne de fleurs pour ces 350 victimes assassinées. Les manifestant ont par la suite fourni la copie d’une lettre d’une femme qui a déjà été détenue trois fois, accusée d’avoir ”troublé l’ordre public” parce qu’elle et son mari, qui est encore incarcéré, sont pratiquants de ce système.

Mr Massimo Lensi, conseiller général du Parti Radical non-partisan a souligné l’importance (de la désapprobation], parce que, comme il deviendra évident, il est nécessaire que dans toutes les tractations à venir, même politiques, avec des pays comme la Chine, soient inclus dans tout dialogue le sujet des “conditions démocratiques”, par exemple de fournir [sociétés ouvertes] des plans de toutes les prisons, un tableau de tous les prisonniers et des détenus politiques et qu’on expose publiquement le nombre de gens qui ont participé à ces injustices, particulièrement dans ces pays où le respect de ces conditions est absent.
Les promoteurs de cet événement ont aussi pratiqué l’exercice des mouvements qui font partie de ce système de méditation. Ceci a eu lieu devant le Consulat [Chinois], place de la République”, et durant deux rencontres avec le conseil régional et dans le voisinage.

(ANSA)