The Ottawa Citizen [journal canadien]: les banderoles du Falun Gong font des éclats au débat d’un arrêté municipal.

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The Ottawa Citizen [journal canadien]: les banderoles du Falun Gong font des éclats au débat d’un arrêté municipal : l’Ambassade de Chine essaie d’étouffer le discours avec une stricte lecture des règles, déclare le conseiller.


Une dispute couve entre la Mairie d’Ottawa et l’Ambassade de Chine.
En surface, c’est à propos des mesures légales particulières de la ville concernant les signes. Mais en fait ce qui est réellement en jeu est la liberté d’expression , selon le conseiller Alex Munter. Et il dit que la mairie ne se laissera pas marcher sur les pieds. Depuis Mai dernier, l’Ambassade de Chine, rue Saint Patrick, a été irritée par une protestation quotidienne des pratiquants de Falun Gong, là pour exprimer leur objection à la répression du gouvernement en Chine contre tout ce qui soutient la pratique spirituelle.

Pendant des heures chaque jour, parfois de l’aube au coucher du soleil, les manifestants suspendent des banderoles avec des slogans tels “Choisissez la compassion et la tolérance,” à une barrière de l’autre coté de la rue de l’ambassade.

A cause de la nature constante de leur manifestation, les membres du Falun Gong remplissent fidèlement les formulaires chaque mois pour obtenir leur permis de reconduire la manifestation. Jusqu’en Novembre, ils n’avaient pas de problèmes pour obtenir leur permis.


Puis, une plainte a été portée

Une personne du public a demandé : des règles légales précises de protestations municipales ne stipulent-elles pas que tous les signes doivent être tenus à la main.

Et tel est bien le cas.


Alors qui s’est plaint ? ce n’a pas été le Collège De La Salle, propriétaire de la barrière sur laquelle les banderoles sont suspendues. Le collège n’objecte pas à ces signes. Les manifestants disent qu’il n’y a à cette plainte qu’une seule source possible.

Wei Cai, l’attaché de presse de l’Ambassade Chinoise, a dit qu’il ne savait pas lui-même qui avait déposé cette plainte et n’était pas au courant qu’elle vienne de l’ambassade.

Mais il a bien dit que les manifestants « harcèlent » l’ambassade et ses visiteurs.

“D’après la convention de Vienne, nous devrions avoir un environnement de travail paisible” a-t-il dit.


Jusque là, l’équipe municipale de mise en application de la Loi n’a pas enlevé les signes des manifestants, faisant dépendre l’issue d’un comité de transport de la ville se réunissant le lendemain.Là, M. Munter essaiera de persuader ses collèges politiciens que la ville ne doit pas permettre à des pays étrangers de lui dicter comment elle doit tenir en équilibre ordre et liberté.


“L’Ambassade Chinoise ou les supporters du gouvernement Chinois ne veulent pas de ces signes suspendus parce que cela les rend inconfortables », a-t-il dit. « Dommage. Tel est justement le point de ces signes.

Nous sommes une ville ambassade” a-t-il ajouté” nous accueillons nombre de régimes équivoques et répressifs. Ce serait un précédent dangereux de leur permettre d’utiliser nos lois pour supprimer la liberté.”

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M. Munter prévoit de demander à ses collègues de donner une autorisation spéciale aux manifestants leur permettant de continuer à suspendre leurs signes sur la barrière.


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