Londres (CIEFG) – Il y a deux jours, le Rapporteur Spécial sur la Torture des Nations Unies a annoncé que les officiels chinois avaient repoussé sa visite en Chine et qu’il ne pourrait pas inspecter les camps de travail chinois comme originellement convenu. Après près de dix ans de dialogues préparatoires, le Rapporteur Spécial ne va voir aucun camp de travail ou centre de détention parce comme les officiels chinois le disent, ils ont besoin de davantage de temps pour se « préparer »
“Chacun à sa place”
Reportage du Wall Street Journal du26/12/ 2000, partie d'une série sur le Falun Gong lauréate du prix Pultizer
Cas recensés En 2000, une série d’articles (lien) qui a obtenu le prix Pulitzer a été publiée par le Wall Street Journal. Ces articles étaient les premiers à exposer la directive secrète du gouvernement chinois : « rien n’est excessif » pour « éradiquer le Falun Gong ». |
Les survivants de l’infâme camp de travail Tuanhe à Pékin ont révélé indépendamment que remplir ces conditions paraissait impossible pour le présent régime, car cela toucherait inévitablement un système de torture systématique sanctionné par l’état établi par l’ancien Président Chinois Jiang Zemin à l’encontre du Falun Gong il y a cinq ans.
M. Gang CHEN qui a passé 18 mois dans le camp de travail Tuanhe et qui a été torturé, nous a raconté que les fonctionnaires des camps de travail chinois avaient passé plusieurs mois à préparer une visite des médias étrangers en juin 2001. « Tout le monde a eu une feuille sur laquelle se trouvaient des questions et des réponses – nous devions réciter la feuille ou être punis. »
Il y avait des questions comme : « Vous donne-t-on de la viande à manger ? » Réponse : « Oui » ; « vous a-t-on maltraité ? » « Non ! »
On n’a autorisé aucun pratiquant du Falun Gong à parler avec les représentants des médias, excepté quelques pratiquants venant d’arriver au camp. Ces derniers avaient été isolés à part, de sorte que n’ayant pas encore découvert les vraies conditions du camp de travail ils ne puissent pas dire aux médias qu’on les avait maltraités. »
M. Ming ZHAO était détenu dans le camp de travail Tuanhe quand les officiers chinois accueillaient les médias étrangers. Il raconte : « On nous a (les détenus) séparé en deux groupes – ceux qui continuaient à pratiquer le Falun Gong et ceux qui ont été « transformés » , donc ceux qui parleraient en faveur de la politique du gouvernement. » Ceux du premier groupe ont été transférés dans un autre bâtiment où l’on projetait des films en noir et blanc sur la guerre civile (apparemment ce par quoi on commence à Tuanhe ). L’autre groupe a été envoyé dans la cour pour y faire du petit travail et parler aux médias quand ces derniers arriveraient.
Le résultat était que les interviewés ont décrit les surveillants du camps comme des gens compatissants et ont parlé d’un gouvernement bienveillant. Les interviewés ont également reçu 3 mois de réduction sur leur peine, une grande nouvelle dans la circulaire du Bureau du camp de travail de Pékin.
Ni M. Chen, ni M. Zhao n’ont été autorisés à parler aux médias le jour de la visite.
Comment fonctionne la supercherie
La chine fait une pratique d’acquiescer vigoureusement aux conventions internationales sur les droits de l’homme, la torture, et le travail équitable, tout en évitant toutes les inspections qui ne sont pas mises en scène.
Un récent communiqué des Droits de l’Homme en Chine a analysé cette dernière tactique d’ajournement « Le gouvernement de la RPC a adopté une stratégie bien connue pour faire face à la pression internationale et l’examen minutieux avec des ouvertures opportunes qu’elle peut avec d’autre gouvernements considérer comme un signe de progrès en matière des droits de l’homme, un signe qu’elle est prête à coopérer avec les organismes internationaux des droits de l’homme. Une fois que la pression diminue, ces ouvertures sont presque toujours refermées. A la lumière du fait que la visite du Rapporteur Spécial sur la torture a été en discussion pendant presque une décennie, cet ajournement de la onzième heure soulève de sérieux problèmes en ce qui concerne la sincérité de l’engagement du gouvernement chinois envers la coopération internationale. » .
Le dialogue est un piège, selon M. Zhao, un piège utilisé par le régime de Jiang comme une savoureuse friandise que les officiels peuvent grignoter derrière les portes closes pendant que les vraie problèmes et les faits sanglants sont en sécurité à l’abri des regards..
« Le dialogue n’a rien amené comme résultat » ajoute M. Zhao, « seule une dénonciation publique véhémente peut avoir un effet », explique-t-il, « si la Chine refuse d’accepter les politiques d’inspection, elle devrait être expulsée des instances internationales qui les requièrent »
«C’est un jeu», dit-il, « et certains dirigeants chinois s’amusent bien à ce jeu. »
Quelques conseils pour ceux qui se rendent en Chine
M. Zhao a donné quelques conseils à ceux qui se rendent en Chine pour mener des inspections : « Essayez de trouver de vraies victimes. Nous (les sites internet du Falun Gong) avons de nombreux rapports comprenant le nom des victimes ainsi que tous les détails. Insistez pour vous entretenir directement avec ces victimes et trouver ce qu’ils ont à dire. »
M. Zhao suggère également aux inspecteurs de voyager avec leurs propres interprètes indépendants.
C’est bien pour la Chine, et aussi pour le monde.
Nous nous réjouissons de la position droite et intransigeante du Reporter Spécial en imposant des conditions spécifique pour inspecter les camps de travail, les centres de détention et les prisons chinois. Nous demandons aux autres membres de la communauté internationale de prendre une position similaire en ce qui concerne les questions des droits de l’homme en Chine.
Coopérer en acceptant de telles conditions imposés par les groupes de défense des droits de l’homme étrangers et les gens des médias est le seul moyen permettant au peuple chinois et au gouvernement chinois de se libérer du fléau pervers imposé par Jiang Zemin et son cercle d’influence.
Plus vite les responsables seront traduits en justice, plus vite les gens affectés pourront retrouver leur dignité humaine.
ACTUALITES – 19 juin 2004
Centre d’Information du Falun Dafa, www.faluninfo.net
Rappel
Le Falun Gong, ou Falun Dafa, est une méthode de méditation et d’exercices avec un enseignement basé sur le principe universel « Authenticité – Bienveillance – Patience ». C’est une méthode qui a été enseignée en privé pendant des milliers d’années avant d’être rendue publique en 1992 par Me. Li Hongzhi. Falun Gong prend ses racines dans la culture chinoise traditionnelle, mais est différent du bouddhisme et du taoïsme. Depuis son introduction en 1992, la méthode s’est transmise rapidement de bouche à oreille à travers la Chine, et on la pratique maintenant dans plus de 50 pays.
D’après les estimations du gouvernement, le nombre de pratiquants ayant atteint les 70-80 millions, le dirigeant chinois Jiang Zemin a interdit cette pratique pacifique en juillet 1999 (rapport), de peur qu’elle n’ait plus de succès au sein du peuple que le Parti Communiste lui-même. Mais, dans l’incapacité d’ébranler les convictions de millions de personnes qui avaient bénéficié de la pratique du Falun Gong dans leur vie quotidienne, le régime de Jiang a intensifié la propagande pour tourner l’opinion publique contre cette méthode et ainsi pouvoir tranquillement emprisonner, torturer et même tuer ceux qui la pratiquent.
Le Centre d’Information du Falun Dafa a pu documenter plus de 968 cas de morts (rapport / sources) depuis le début de la persécution du Falun Gong en Chine en 1999. Cependant, les dirigeants chinois rapportent que le nombre de morts dépasse les 1 600 et des experts estiment que le chiffre doit être beaucoup plus élevé. Des centaines de milliers de personnes sont détenues, dont plus de 100 000 ont été condamnées aux camps de travaux forcés, souvent de manière arbitraire.
Peter Jauhal + 44 (0) 7719 508 268 Nicolas Schols +32 47 98 75 734
More contacts. http://www.falungonginfo.net/europe.htm
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