Première Partie: Reportage Spécial Le Camp de travail forcé de Masanjia Détruire les Vies - Détruire la Conscience Humaine (Partie I)
Deuxième Partie: dépressions nerveuses et familles brisées suite aux lavages de cerveau au camp de travaux forcés de Masanjia
Une pratiquante de Falun Gong qui est sortie vivante du camp de Masanjia a dit, « A Masanjia, le plus pervers, ce n'est pas la torture et l'humiliation – on comprend aisément que cela est horrible. Les bourreaux ne recourent pas toujours à des tactiques aussi directes parce qu'ils ont peur aussi (d'être dénoncés, etc.), alors ils attendent le meilleur moment pour faire encore pire. » « Ils recourent à la persuasion et aux menaces pour détruire les pratiquants mentalement et spirituellement. Les équipes de policiers à Masanjia isolent les pratiquants du monde extérieur. Dans ce genre d'environnement fermé, ils prétendent qu'ils sont des « travailleurs altruistes dévoués à la cause du peuple et du pays » et ils qualifient les pratiquants de « gens pervers et égoïstes qui ne cherchent qu'à aller au ciel en ignorant leur famille et leur pays. »
La pratiquante a dit aussi que les policiers de Masanjia parlaient de « faits » et sollicitaient des « savants et des experts » pour venir tenir des séminaires devant les pratiquants. Ces derniers étaient obligés d'assister aux séminaires, et les "experts et les savants" leurs donnaient des leçons en leur exposant leurs propres visions et théories sur la religion, le qigong, la psychologie, la sociologie, et la « ré-éducation. » Ils utilisaient ces « faits » et séminaires pour tenter de détourner les pratiquants détenus de leurs convictions et de leur Maître spirituel.
Durant les séminaires, les bourreaux suivaient des règles militaires dures pour contrôler et surveiller les moindres faits et gestes des pratiquants. La pratiquante a dit, "Ils contrôlent l'esprit des gens et prennent possession de leur vie, une fois que l'on s'est laissé pervertir, on a gâché sa vie. Ce qu'ils appellent « redonner vie aux gens » équivaut en fait à les anéantir mentalement.
1. les pratiquants qui refusent d'être « réformés », on les fait « disparaître »
Le 9 décembre 2003, un pratiquant originaire de la Province de Liaoning a écrit ce qui suit sur le camp de Masanjia:
Chaque nouvel arrivant est séparé des autres pratiquants. On les place dans les couloirs, dans les toilettes, dans les salles à manger, etc. Ensuite, les bourreaux placent les nouveaux arrivants dans des salles de classe, où on les soumet à des lavages de cerveau. Habituellement, on les fait lever vers 4h30 du matin et on les fait coucher après 22h30. Placés dans un tel état d'isolement, de nombreux pratiquants ne connaissent pas les pratiquants qui dorment à côté d'eux, même après qu'ils soient là depuis longtemps.
Les bourreaux transfèrent aussi fréquemment les pratiquants qui refusent d'être « réformés » d'un endroit à un autre dans le plus grand camp de travaux forcés, et ils ne leur permettent pas de paraître sur des lieux publics. Ainsi, les autres pratiquants ne les voient pas du tout. Ensuite ils font circuler de fausses rumeurs en disant « un tel a été envoyé dans une autre prison » ou « tel autre a été envoyé dans une carrière pour faire des travaux forcés parce qu'il a refusé d'être réformé. » Leur but est d'exercer des pressions psychologiques et donner aux pratiquants un sentiment d'isolement, pour leur faire perdre leurs derniers espoirs.
A Masanjia il y a une autre règle. Les prisonniers de droit commun qui ont pour tache de surveiller et de torturer les pratiquants qui viennent d'être « réformés » doivent continuer leur « travail » jusqu'à ce que le pratiquant « atteigne l'état de réforme totale. » Les pratiquants qui ont été « totalement réformés », on leur permet alors de retourner travailler au sein du groupe. Tout pratiquant qui refuse d'être « réformé » est constamment surveillé et torturé par plusieurs prisonniers à la fois. Ces prisonniers suivent les pratiquants partout où ils vont : pendant qu'ils mangent, travaillent, dorment, ou même quand ils vont aux toilettes. Les pratiquants n'ont pas le droit de parler ou même de se regarder.
2. lavages de cerveau inhumains
(Reportage du 9 décembre 2003) Les pratiquants qui viennent d'arriver, on les accable de théories grotesques et de mensonges. Les bourreaux arrivent par groupes entiers pour tenter d'influencer les pratiquants. Ils cherchent aussi les amis des pratiquants, les gens de la même région, les proches, ou simplement ceux qui ont un don de persuasion, et ils les incitent à « travailler » sur les pratiquants. Quand un groupe part, un autre arrive, ainsi l'effort de persuasion ne s'arrête jamais, de jour comme de nuit.
Chaque fois q'une nouvelle fabriquée passe à la télévision, par exemple des pratiquants de Falun Gong ont soi-disant « tué quelqu'un ou se sont immolés », les pratiquants qui refusent de regarder ce programme sont considérés comme des « criminels ». A ce moments là, tous les bourreaux encerclent le pratiquant en question. Certains pleurent et crient, d'autres lancent des injures, et d'autres encore interrogent ce pratiquant. Les scènes macabres sur fond de musique qui donne la chair de poule, des scènes de corps brûlés, et les cris et les pleurs des familles, on les passe en boucle. A part quand ils mangent et vont aux toilettes, on force les pratiquants à regarder et à écouter ces émissions, et à lire des livres qui diffament le Dafa, sans arrêt. Certains pratiquants se bouchent les oreilles et se sauvent de la pièce. Les bourreaux enferment ce genre de pratiquants dans des cellules d'isolement. Dans le noir, le froid, l'humidité et la saleté, on augmente le son et les pratiquants doivent écouter les mensonges et les diffamations.
Il y a une pratiquante qui avait été « réformée » sous ce genre de pressions, elle devenait toute rouge et avait des nausées chaque fois qu'on la forçait à lire des livres qui diffamaient le Dafa. Pourtant les bourreaux l'emmenaient aux toilettes pour qu'elle vomisse et ensuite la ramenaient pour la forcer à continuer de lire ces livres. Elle les suppliait: « J'ai la tête qui tourne, je ne vois plus les mots. » Les bourreaux la laissaient quitter la cellule. Alors un groupe de gens venus pour « persuader » lui disaient qu'elle présentait les symptômes de « réforme totale. »
Certains pratiquants souffraient de pression artérielle anormalement élevée et de palpitations chaque fois qu'on les forçait à regarder ces programmes à la télévision ou les nouvelles (comme « Gros Plan » à CCTV) dont le but est de diffamer Dafa. Nombre d'entre eux ne pouvaient pas dormir la nuit.
A travers ma pratique, j'ai prouvé que la Loi de Bouddha est la vérité; en mon for intérieur, Maître est le plus sacré. Quand je voyais que l'on diffamait Dafa et Maître, ce que des gens complotent contre eux, comment on tente de les salir, je ne pouvais ressentir qu'un profond chagrin et une douleur extrême. La première fois que j'ai été détenue à Masanjia, j'étais tourmentée par la peine et la douleur à chaque seconde. De nombreux pratiquants qui ont survécu à Masanjia décrivent le même genre de souffrance.
3. Le combat de « fortification »
D'après un reportage publié sur Clartés et Sagesse fin mars 2003, juste avant le 25 avril 2001, Su Jing, le directeur de Masanjia, a ordonné aux bourreaux des différents groupes de mener un « combat de fortification » afin d'atteindre le quota de « réforme. »
A partir du 15 avril 2001, les bourreaux ont formé des équipes de deux et se sont relayés toutes les deux heures pour « persuader » les pratiquants déterminés. On torturait ainsi les pratiquants pendant toute la nuit jusqu'à 4h00 du matin. La pratiquante Gao Guangqing a été maintenue éveillée pendant quatre jours et quatre nuits, on la mettait sous pression chaque nuit. [La plupart des pratiquants détenus à Masanjia sont des femmes, donc, sauf exception, tous les pratiquants ci-dessous sont des femmes] Durant le jour on soumettait Gao aux travaux forcés. Les pratiquantes Fang Caixia, Wei Hongbo, et Wang Xia étaient battues à coups de matraque électrique. Le persécuteur Zhou Qian (chef du sous-groupe No. 1) torturait les pratiquantes Xing Fei, Wu Yanqiu, et Li Bo à coups de matraques électriques. Le persécuteur Zhang Xiuyun (chef du sous-groupe No. 4) torturait la pratiquante He Hui (la soixantaine) à coups de matraque électrique, ainsi que Yang Fengying, Zhou Haiyan, Zhang Jing, et Liu Lijuan.
Un autre persécuteur, Qiu Ping (chef du sous-groupe No. 2), est apparue de nombreuses fois à la télévision CCTV, lors du programme "Gros Plan". Lors de ces émissions, Qiu mentait de manière éhontée en parlant du "grand soin" et "des cœurs purs." En fait, Qiu torturait la pratiquante Zhang Jing à coups de matraque électrique et recourait à d'autres méthodes de torture. Par la suite, par peur d'être dénoncés, les chefs de ces groupes (y compris Qiu Ping) ont accusé les pratiquantes d'avoir « parlé » elles ont pris cela comme excuse pour les emmener au bureau de Wang Naimin, un officier en chef responsable de tous les groupes. Dans le bureau de Wang, les persécuteurs torturaient les pratiquantes en secret. Parfois après que la chef d'un groupe ait torturé des pratiquantes à coups de matraque électrique, Wang Naimin les torturait à nouveau. Les autres pratiquantes entendaient souvent le bruit des matraques électriques et les cris de douleur des pratiquantes.
Le « combat de fortification » a duré 20 jours. Pendant ce temps, toutes les pratiquantes ont été torturées, pourtant pas une seule n'a cédé.
Après l'échec du « combat de fortification », Wang Naimin a trouvé un autre moyen de mettre la pression aux pratiquantes. Il les a toutes mises dans le groupe No. 5 et a formé un groupe de "contrôle resserré." Wang a essayé de recourir aux travaux intensifs pour briser la volonté des pratiquantes.
Au sein du « groupe de contrôle resserré, » chacun devait faire des travaux durs de 5h30 du matin jusqu'à minuit; les pratiquantes déterminées n'avaient pas le droit de se reposer et n'étaient pas suffisamment nourries.
Un jour, une personne du nom de Cai Chaodong venu de la Province de Yunnan a été invitée à Masanjia pour donner une leçon aux pratiquants. Après le séminaire, Cai a fait le tour du groupe No. 1 avec Su Jing. Ils ont fait un dernier arrêt au groupe de « contrôle resserré, » où les pratiquantes Sun Yongli, Lin Ping, et Dong Hongzhu clarifiaient la vérité à Cai, et décrivaient comment elles étaient torturées et détenues au delà de leur peine officielle. Cai est resté sans voix pendant un moment et a fini par dire « je vais rapporter cela à mes supérieurs quand je rentrerai à Pékin » alors qu'il quittait le groupe de « contrôle resserré. »
Su Jing était furieuse de cet incident. Par la suite, quand les reporters de CCTV et une télévision de Hong Kong sont arrivés pour faire des interviews, les persécuteurs n'ont pas osé laisser les pratiquantes déterminées parler aux reporters. Ils ont emmené ces pratiquantes dans la salle à manger et les y ont cachées jusqu'à ce que ces journalistes soient partis.
Dans le reportage du 9 décembre 2003 on trouve le commentaire suivant sur le « combat de fortification »:
Le « combat de fortification » a débuté le 8 mai 2001. Toutes les pratiquantes déterminées ont reçu l'ordre d'arrêter de travailler. On les a alors forcées à s'accroupir dans le couloir face au mur jusqu'à 2h00 du matin ou même jusqu'au lendemain matin.
De nombreuses pratiquantes étaient si fatiguées qu'elles tombaient. Les bourreaux leur donnaient alors des coups de pied. Si quelqu'un refusait de s'accroupir, les bourreaux lui frappaient la tête contre le mur avec violence.
Mais aussi, les bourreaux rassemblaient les pratiquantes qui étaient restées fermes dans leurs convictions pendant longtemps et les mettaient dans des « classes intensives. » Là, on forçait les pratiquantes à s'asseoir sur de petits tabourets pendant toute la journée et on les maintenait raides. A part pour manger et aller aux toilettes, les pratiquantes devaient rester assises du matin jusqu'à minuit. De nombreuses pratiquantes avaient les fesses sérieusement irritées d'être restées assises si longtemps sur de tels tabourets, certaines ne pouvaient plus marcher. En plus des violentes tortures, les pratiquantes étaient soumises aux lavages de cerveau jour et nuit. Si les pratiquantes refusaient de céder, leurs bourreaux demandaient à leurs amis et à leurs familles de les battre, de les insulter et de pleurer pour persuader ces pratiquantes de renoncer à leurs convictions.
Aux pratiquantes qui refusaient toujours d'être « réformées, » les persécuteurs donnaient des coups de matraque électrique en guise de torture. Ils commençaient par donner un coup de matraque sur un chauffage à eau en métal, ceci pour créer des étincelles et faire peur à la pratiquante. Ensuite ils la frappaient sur les parties les plus sensibles de son corps.
A cette époque là, le camp de travaux forcé de Dalian a transféré 10 pratiquantes déterminées, tous portaient des cicatrices inquiétantes sur le corps. Les paupières de certaines étaient noires et violettes, toutes gonflées.
D'après un reportage paru sur Clartés et Sagesse en août 2001, la pratiquante Wang Hui âgée de 33 ans, originaire de Dalian, était l'une de celles qui avait reçu des coups de matraque électrique de manière prolongée. Le responsable était Wang Naimin. Wang Naimin avait pris Wang Hui dans un ancien bureau au troisième étage, avait attaché Wang Hui à un lit par des menottes, puis lui avait enfoncé des chiffons dans la bouche. Le bourreau l'avait ensuite frappée sur tout le corps à coup de matraque électrique, y compris sur le visage, la tête, le menton, la poitrine, le ventre, les côtes, les épaules, et surtout sur les poignets et les mains. Ces tortures, qui ont duré 20 à 30 minutes, ont plongé Wang Hui dans de telles souffrances qu'elle s'est débattue pour se libérer des menottes puis est tombée par terre agonisante. Ses vêtements et ses cheveux étaient trempés de sueur. Après cette séance de torture, Wang Naimin a emmené Wang Hui pour la montrer à d'autres pratiquantes et la matraque électrique à la main il l'a forcée à insulter Maître. Le bourreau a aussi frappé Wang Hui à la tête et lui a donné des coups de pied devant les autres pratiquantes, il l'a insultée et l'a humiliée. Sous une telle torture physique et mentale, Wang Hui était devenue toute blanche, elle semblait à bout psychologiquement. Longtemps après elle n'a pas pu bouger ses poignets ni ses bras pendant.
La pratiquante Li Ping a une trentaine d'années, on pense qu'elle vient de Xingxing. La persécutrice Zhang Xiurong a torturé Li à de nombreuses reprises. Zhang a ordonné à des prisonniers de battre, insulter et torturer Li. Le jour le plus froid de l'hiver 1999, Zhang a emmené Li dehors et l'y a laissée pendant longtemps. Quand on a ramené Li Ping à l'intérieur, les muscles de son visage étaient gelés; elle ne sentait plus ni ses mains ni ses pieds et pouvait à peine marcher. Li a aussi été électrocutée de nombreuses fois et battue aussi, la police l'a traînée dans les escaliers en la tirant par les cheveux. En octobre 2000, dix-huit pratiquantes ont été déshabillées et jetées dans des cellules de prisonniers hommes. Li Ping était l'une de ces dix-huit femmes.
Beaucoup d'autres pratiquantes ont vécu des tortures de ce genre de manière constante pendant qu'elles étaient au camp de travaux forcés de Masanjia.
Au 1er août 2001 Li Ping et Wang Hui étaient toujours détenues à Masanjia, parce qu'elles refusaient de renoncer à leurs convictions spirituelles.
D'après une pratiquante qui a survécu à Masanjia, les bourreaux fouillaient souvent les pratiquantes et leurs cellules. Résultat, beaucoup de faits sur la persécution n'ont pas pu être retracés. Les pratiquants sont souvent transférés d'un endroit à l'autre et n'ont pas le droit de parler ensemble. Certains pratiquants sont transférés secrètement après avoir été torturés, et on n'a plus de nouvelles.
4. Le plus pervers c'est la « Réforme par la Force »
Pour en revenir au reportage écrit le 9 décembre 2003... début décembre 2002 a débuté une autre vague de tortures violentes. Les bourreaux l'appelaient la torture de la « réforme par la force ». Les bourreaux venaient de régions différentes de la Province de Liaoning et sont allés dans un nouveau bâtiment appelé « l'immeuble uni. » On les appelait « l'Equipe provinciale Spéciale Unie, » qui venait à Masanjia pour participer aux persécutions.
Les méthodes de réforme par la force comprenaient la privation de sommeil. On forçait les pratiquantes à rester debout dans un lieu réduit, les yeux ouverts, et on leur passait de la propagande diffamatoire. On les forçait aussi à piétiner le portrait de Maître. Quand les pratiquantes n'avaient plus l'esprit clair à cause du manque de sommeil, les bourreaux écrivaient des mots diffamants contre le Dafa sur leur visage. Elles étaient si fatiguées qu'elles pouvaient à peine garder les yeux ouverts même en mangeant; elles trébuchaient en marchant. Pourtant, elles arrivaient à soutenir la douleur de tout leur cœur.
Quand la privation de sommeil ne marchait pas, les bourreaux recouraient à des méthodes de tortures plus violentes. Ils pendaient les pratiquantes en l'air par les mains à l'aide de menottes, et les attachaient de différentes manières comme en « portant une épée sur le dos. » (voir méthodes de torture: http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2001/11/24/16156p.html, #7 et #8.) Quand il n'y avait pas assez de menottes, ils forçaient les pratiquantes à s'asseoir en lotus, et attachaient leurs mains et leurs jambes à l'aide de cordes. On les laissaient ainsi pendant toute la nuit. Résultat, les jambes des pratiquantes et leurs pieds étaient si gonflés qu'elles ne pouvaient plus retirer leurs chaussettes, et chaque geste leur causait des douleurs atroces. Après avoir été ainsi attachées les pratiquantes ne pouvaient plus marcher; après avoir été menottées et pendues, elles ne pouvaient plus bouger leurs bras.
Les pratiquantes qui restaient fermes dans leurs convictions étaient envoyées à « l'équipe Spéciale unie de Province » dans « l'immeuble uni. » Un jour un chef de groupe a dit à une pratiquante, « je ne veux pas t'envoyer à « L'immeuble Uni, » les gens là bas portent toujours sur eux des cordes et des matraques électriques. As-tu jamais vu quelqu'un sortir de là sans être réformé ? » A cette époque là, on voyait souvent des gens s'évanouir dans les couloirs et les escaliers de « L'immeuble Uni » suite aux tortures insoutenables. Les bourreaux ramassaient les pratiquantes qui avaient perdu connaissance et continuaient à les torturer comme si rien ne s'était passé.
La soi-disant « équipe Spéciale unie de Province » traitait les vies humaines comme si elles n'avaient aucune valeur. De nombreuses pratiquantes y souffraient de graves dépressions nerveuses. Suite aux tortures, une pratiquante est devenue muette, et devait communiquer par gestes; certaines devaient manger des excréments et boire de l'urine; certaines devaient chanter la nuit au lieu de dormir; certaines criaient « je veux rentrer chez moi, maman! » sans arrêt; d'autres avaient de graves hallucinations.
Au sein d'un petit groupe d'environ 50 pratiquantes, cinq ont sombré dans la dépression nerveuse.
Quand je suis rentrée chez moi, chaque scène me hantait, des pratiquantes attachées par des menottes et pendues aux tuyaux de chauffage ou à de grandes portes en fer, ou attachées à des poteaux là où on faisait sécher le linge, en plein soleil; une rangée de pratiquantes marchant vers la salle à manger, certaines soutenues par d'autres, se tenant la main, les menottes avait entaillé leur chair et le sang coulait sur leurs poignets.
(A suivre)
Date de parution: 21 mars 2004
Catégorie: Falun Dafa dans le Monde
Traduit de l’anglais le 29 mars 2004 :
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/3/21/46281p.html
Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.ca/mh/articles/2004/2/28/68522.html
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