La pratiquante Wu Yongmei, du comté Tongnan à Chongqing, est sévèrement torturée - sa fille de quatre ans a été enlevée par la police

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La pratiquante Wu Yongmei, du comté Tongnan à Chongqing, est sévèrement torturée - sa fille de quatre ans a été enlevée par la police

Zhang Yuanyuan est une fillette de quatre ans qui habite à a Wachangwan, appt. 29, comté Tongnan, ville de Chongqing. Elle va à la maternelle Huanhuan. Avant elle avait une famille heureuse. Son père Zhang Hongxu de même que sa mère Wu Yongmei pratiquent le Falun Gong. Ils sont de gens très gentils et enseignent à leur fille d’être une personne honnête. Cependant, le 22 juillet 1999, quand elle n’avait que sept mois, elle a été séparée de son père car il a été condamné à un an de travail forcé parce qu’il croit en Vérité, Bienveillance et Patience. Sa peine d’emprisonnement a été allongée plus tard pour une autre année, totalisant ainsi deux ans. Quand elle avait deux ans, elle mettait ses bras autour du cou de sa mère et disait, « Maman, maintenant papa n’est pas ici. Nous devons nous fier à nous! »

Son père a été relâché en fin de compte. Cependant, en octobre 2003, après un an auprès de sa famille, il a encore une fois été séparé d’eux car des persécuteurs pervers ont voulu le forcer à subir un lavage de cerveau. Il a dû partir de chez eux et se déplacer d’un endroit à autre, afin d’éviter la persécution.

Deux mois après que son père soit parti de chez eux, une autre mauvaise fortune est arrivée à Yuanyuan. Un après-midi en décembre, à 14h, quand sa mère s’apprêtait à l’envoyer au maternelle, Zhang Liang, le capitaine du Brigade de Sécurité Nationale a mené quatre policiers en civil (tous membres d’une « équipe tâche spéciale » chargée de persécuter le Falun Gong) pour les cambrioler. Yuanyuan était terrifiée et tenait serrée les mains de sa mère. Zhang Liang, Zhang Fu, Yang Chongjiu, et Zhang Shimao sont entrés rapidement et ont menotté sa mère. Voyant cette scène, Yuanyuan a pleuré et a crié, tout en tenant encore plus serrées les mains de sa mère. Elle a crié, « Je veux ma mère! Maman! » la policière Li Yonghong l’a forcée a se séparer de sa mère, qu’ils ont mise dans une voiture noire et amenée à la Brigade de Sécurité Nationale du comté. Plus tard elle a été transférée au deuxième bureau de sécurité.

Les malfaiteurs dans l’« équipe de tâche spéciale » ont pris des tours pour torturer Mme Wu Yongmei. Afin de résister à la persécution, elle a commencé une grève de faim. La nuit du 24 décembre, la police a commencé à utiliser des méthodes cruelles de torture. Ils ont menotté ses mains très serrées. Une heure plus tard quand ils ont enlevé les menottes, ses mains étaient enflées et insensibles. Ils ont ensuite forcé un de ses bras par dessus son épaule et un autre par derrière, et ont menotté les deux mains ensemble comme ça. Ils l’ont forcée à s’accroupir avec sa tête soulevée et son torse droit. Si elle glissait, elle était battue à coups de pied. Après plusieurs heures de torture continuelle et cruelle, elle a vomi répétitivement et avait des spasmes d’estomac et des saignements, et elle a perdu conscience.

Ils l’ont envoyée à l’hôpital du comté pour avoir une infusion intraveineuse. Quelques heures plus tard il l’ont ramenée afin de la torturer davantage. Le matin suivant, elle était encore inconsciente. Ils l’ont encore envoyée à l’hôpital, où ils l’ont tout de même gardée menottée. Elle vomissait du sang continuellement. Le 27 décembre, elle a été transférée au Deuxième département de médecine interne de l’hôpital pour traitement d’urgence. Le médecin en chef était Yue Min. Elle a laissé « l’adaptateur d’aiguille » dans son bras pour l’infusion intraveineuse. Résultat, les mains de Wu ont été enflées et douloureuses pendant plusieurs jours. Durant sa visite à l’hôpital, la police l’a surveillée 24 heures/24. À-peu-près dix jours plus tard, il ont commencé à la nourrir de force. Comme sa vie était en danger, ils ont attaché ses quatre membres au lit. Une narine était pour un tube d’oxygène et l’autre pour un tube d’alimentation forcée. Ils l’ont nourrie de force au moins trois fois par jour. Chaque fois ils ne pouvaient que la nourrir de 20 ml de liquide. Quelques médecins ont versé des larmes quand ils ont vu la scène misérable. La tube n’était enlevé qu’une fois par semaine et il est devenu foncé. Le 9 janvier 2004 elle a été ramenée au centre de détention où elle a continué à souffrir d’alimentation forcée une fois par jour pendant cinq jours. Le 13 janvier, elle a été transférée à un centre de détention différent. Chaque jour elle était amenée à la salle d’urgence de l’hôpital. Le vice-président de l’hôpital, Liu Chengzhao, l’a deux fois nourrie de force, chaque fois avec un tube de 2l, ce qui l’a fait vomir et s’évanouir. Elle est entrée en état de choc plusieurs fois après ces séances. Même les prisonniers qui l’amenaient pleuraient. Ces traitements ont sévèrement endommagé sa santé. Elle crachait du sang, avait mal partout, et était extrêmement faible.

Malgré cela, la directrice Liu (environ 40 ans) a intensifié la torture de Mme Wu. Liu a forcé Wu de se tenir debout dans la pluie pendant 30 minutes. Quelques fois Liu ordonnait aux prisonniers de traîner Wu sur le plancher et l’a souvent insultée. A ce moment-là, Wu Yongmei n’était plus capable de prendre soin d’elle-même. Après le festival de printemps chinois, Liu Chengzhao a enseigné la technique d’alimentation forcée au prisonnier He Hua, qui a plus de 30 ans et aucune connaissance médicale. Ça lui prend souvent trois ou quatre essais avant d’insérer la tube. Cela a causé à Wu Yongmei une toux sévère et plusieurs évanouissements. Cette torture a duré presque 20 jours. Plus tard, elle a été transférée dans un autre centre de détention, et He Hua a aussi été transféré là afin de continuer à nourrir par force.
Mme Wu Yongmei a été en grève de faim pendant 54 jours. Elle pesait 50 kg avant son arrestation et maintenant ne pèse qu’environ 25 kg. Elle a besoin de deux personnes pour la mettre debout. Elle reste sur le lit, incapable de bouger. Sa voix est extrêmement faible et presque inaudible. L’alimentation forcée lui donne la diarrhée et elle se soulage dans le lit bien souvent. Ayant peur qu’elle meurre, Zhang Liang a ordonné à un prisonnier de l’amener chez elle. En arrivant chez elle, Wu Yongmei a fortement demandé d’avoir Yuanyuan mais la police a refusé. Ses parents l’ont amenée chez eux pour l’aider à récupérer. Yuanyuan n’a toujours pas revu sa mère.

Le 30 mars 2004

Traduit au Canada le 19 avril

Version anglaise disponible à:
http://www.clearwisdom.net/emh/articles/2004/4/13/46986p.html
Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/3/30/71263.html


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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