Avoir un cœur de compassion change l’environnement de notre point de Pratique

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Il y a prés d’un an nous avons démarré un site de pratique avec des pratiquants occidentaux au cœur du Chinatown de New York.

Nous avions choisi de commencer notre première pratique un dimanche matin. J’avais noté que l’endroit était très sale, avec des ordures partout. Il y avait prés de 60 chinois éloignés juste de quelques mètres de nous qui semblaient très surpris de nous voir. Ils parlaient très fort et il devenait difficile pour nous de nous concentrer pendant les exercices. Un individu qui pratiquait une espèce de qiqong du singe exécutait ses choses du singe deux pieds prés de nous et hurlait aussi comme un singe de tout ses poumons. Il sautait et descendait continuellement d’un arbre. Une fois, il frappa le sol si violemment que notre lecteur CD jouant la musique des exercices déraya. Nous ignorâmes l’interférence et continuâmes à pratiquer.

En tant que pratiquants, nous devons toujours donner un bon exemple de comportement. Lorsque nous allions sur le site de pratique, nous nettoyions l’endroit avant et après la pratique. L’endroit devint plus propre en quelques semaines et maintenant les gens semblent suivre notre bon exemple pour garder l’endroit propre.

Il y a eu aussi pas mal d’interférences au début. Quelquefois, les gens nous hurlaient après ou disaient de mauvaises choses sur Falun Dafa. Un matin quelqu’un murmura quelque chose en chinois à mon oreille pendant que nous méditions. Après la méditation, je trouvai une lettre sous mon tapis avec une page de calomnies écrites à la main.

À une occasion le groupe habituel de membres du parti communiste était à côté en train de diffuser leur propagande anti Falun Dafa. Après avoir fini la pratique, une jeune étudiante chinoise, pratiquante aussi nous demanda d’envoyer des pensées droites. Elle voulait s’adresser à ces gens et alla vers eux pendant que le reste d’entre nous envoyait des pensées droites. Après 15 minutes, je me levai pour la chercher et la trouva entourée par 40 hommes. Elle était assise sur un billot de bois avec ses mains sur ses genoux au milieu de ce groupe d’hommes. Leur chef tentait de l’effrayer avec son doigt pointé droit sur son visage. Elle semblait ignorer ces attaques verbales et leur clarifiait juste la vérité gentiment. Le contraste de ces opposés bon et mauvais- était à vous couper le souffle et une des scènes les émouvantes que je n’avais jamais vu. Le cœur pur et la nature amicale de cette jeune pratiquante pouvaient aisément défier tant de personnes. A ce moment, je sentis le pouvoir illimité de la Loi.

Quelques pratiquants deviennent anxieux ou en colère lorsqu’ils font face à des personnes qui ont été empoisonnées. Souvent quelques-uns uns ignorent les calomnies perverses parce qu’ils tombent facilement dans le débat. C’est juste éviter le problème. Nous devrions faire face à ces gens avec compassion ; cette jeune pratiquante l’avait fait et je suis sûre qu’elle avait gagné quelques-uns un de leurs cœurs.

Je pense que la personne qui avait mené ces attaques verbales de la façon la plus vicieuse avait maintenant effectué un revirement. Après cet incident je lui souriais toujours ou lui disais bonjour lorsque je le voyais. Pendant des mois il avait refusé de prendre nos matériaux de clarification, mais la semaine dernière il le prit. Il y quelques semaines, il me dit même son nom et j’eus une conversation agréable avec lui au sujet de son travail et de sa famille. Lui et beaucoup d’autres nous ont vus faire les exercices et la méditation pendant tout l’hiver.

Un dimanche, nous avions prés de 30 centimètres de neige et avons fait les exercices dans la neige. C’était beau ! Dans le passé, j’aurais passé la main hors de la fenêtre le matin et lorsqu’une seule goutte de pluie touchait ma paume, j’aurais pensé « Super ! Je n’ai pas à aller pratiquer. » Même lorsqu’il gèle au point que les gens sortent rarement, la question d’annuler la pratique ne surgit jamais parmi nous. Je pense que de nous voir pratiquer les exercices pendant la totalité de l’hiver, nous avons gagné d’une façon ou d‘une autre le respect des gens autour de nous. Qu’il pleuve ou que le soleil brille la plupart des pratiquants viennent à la pratique.

Lorsque nous allons à Chinatown, nous sommes encore souvent trop impliqués dans nos propres affaires. Nous parlons beaucoup entre nous ou avons l’esprit absent parce que nous nous inquiétons au sujet de notre propre pratique. Je pense que cela devient trop absorbant et nous devons faire plus attention aux personnes autour de nous. C’est devenu plus facile dernièrement et nous ne devrions manquer personne parce que nous nous attachons à nos propres préoccupations.

À ma connaissance il y a prés d’un million de chinois à New York. Je pense qu’il est très important qu’ils nous voient en personne pour savoir qui nous sommes. Il est difficile de haïr quelqu’un que vous connaissez personnellement. Même un seul pratiquant allant a Chinatown peut être pendant une heure peut faire une grande différence. Il semble que les personnes se réveillent et sentent fortement ce que nous faisons pour elles. Nous avons beaucoup de « merci » et de sourires chaque dimanche. Lorsque je vais dans un magasin à Chinatown, quelquefois une personne me reconnaît et me demande : « Est-ce que vous autres avez pratiqué aujourd’hui ? »

Maître nous a enseigné lors de la conférence d’Atlanta :

« Même lorsque dans votre vie quotidienne vous passez prés de quelqu’un si rapidement que vous n"avez aucune chance de lui parler, vous devez lui laisser votre compassion et votre gentillesse. »

Cette phrase a eu un effet profond sur moi et j’essaie d’avoir de bonnes et amicales pensées pour les gens. Si je cultive bien ces pensées il deviendra naturel d’approcher quelqu’un.

Il y a un an je n’étais pas une pratiquante diligente. J’ai eu beaucoup de tribulations, comme des inconforts physiques journaliers ou même des douleurs débilitantes dans mes bras et mes jambes. Presque chaque jour je me sentais trop fatiguée pour parler avec les gens. Malgré que ces tribulations soient assez supportables, je me donnai des excuses pour ne pas sortir et clarifier la vérité. - Je réalise maintenant que j’étais très égoïstement attachée à mes propres préoccupations. - je m’intéressais plus à mes propres tribulations qu’à être gentille et compatissante envers les gens. Je pensais que j’avais le droit de ne pas sortir pour les activités à cause de mes tribulations et juste rester à la maison pour étudier seule la Loi. Bien sur, mes progrès était très lents à cause de cet autre attachement à ma propre situation.

Dans Points essentiels Pour Un Avancement Assidu I- « Qu’est ce que l"Endurance, » Maître nous enseigne :

« Endurer avec colère, avec ressentiment, ou avec des larmes est l"endurance des gens ordinaires attachés a leurs préoccupations. »


Se cultiver est dur. Mais nous devons nous soucier des gens. Quelquefois lorsque nous sommes attachés à nos propres préoccupations nous ne réalisons même pas qu’il y a des gens autour de nous, où nous communiquons juste a un niveau superficiel.

Un grand tournant m’est apparu lorsqu’un pratiquant a remarqué que parfois je ne faisais pas ce que je disais. Je savais que c’était vrai. Je disais souvent aux pratiquants que j’irais à une activité, mais finalement je n’y allais pas parce que j’avais trop de travail, trop de douleurs, ou était trop fatiguée. Je disais aussi aux pratiquants : » Oh, je devrais plus aller au consulat, je devrais plus pratiquer et passer du temps avec les pratiquants » etc. Tous ces mots étaient juste des mots vides et la seule personne que je dupais était moi. Après que le pratiquant l’ai remarqué, j’ai regardé en moi et vu combien j’étais peu fiable.

J’ai immédiatement commencé à observer de prés ce que je disais. Lorsque je promets quelque chose aux pratiquants ou aux personnes ordinaires, maintenant je le fais habituellement. Cela a extrêmement bénéficié à ma pratique. Après une année à lentement ajouter les choses que j’étais supposée faire, je fais maintenant le travail de Dafa presque chaque jour. J’essaie d’éliminer les « devrais » et « peut être » et utiliser mes mots de façon plus spécifique et convaincue. Si je ne suis pas sûre ou n’ai pas l’intention de faire quelque chose, je me tais et finis souvent par le faire quand même parce que je me sens plus légère et plus responsable. J’ai le sentiment de ralentir, et mon activité de pensée ralentir effectivement, mais j’en fais beaucoup plus.

Un dieu a une pensée et cela se fait immédiatement. Dans notre cas, puisque nous avons un corps humain, nous ne pouvons pas toujours faire ça mais nous pouvons nous en approcher autant que possible en pesant plus nos mots.

Si nous disons quelque chose mais finissons par ne pas le faire, nous sommes en fait pires que les standards établis par les divinités pour les etres humains. Il y a une centaine d’années, une personne honorable, en occident, souvent appelée ‘gentleman’ honorait sa promesse pendant le reste de sa vie. Dans le japon ancien lorsqu’un samouraï disait quelque chose, vous pouviez considérer que c’était fait.

Considérons un exemple : Un puissant moyen de clarification de la vérité est d’aller dans un magasin de Chinatown, et de faire juste partie de la communauté. Après avoir été aimable et avoir acheté ou mangé quelque chose, je pense que je devrais donner aux un tract au vendeur. C’est une pensée très pure et désintéressée, puisque nous devrions dire la vérité à toutes les personnes que nous rencontrons. Mais lorsque toutes ces pensées qui ne m’appartiennent même pas surgissent, comme : » Elle ne le prendra pas... peut être n’aime t-il pas Falun Gong, ou je ne veux ennuyer personne » Un dieu pense et c’est déjà fait. Ainsi si je pense que je veux donner à cette personne un prospectus, alors je prendrais un prospectus de mon sac et le tendrais avec un sourire. Avec cette pensée et cette action franche, nous utilisons moins nos esprits et permettons à nos cœurs et nos corps de s’ouvrir.

Pour se sentir plus confortable parmi les pratiquants et les gens ordinaires nous devons cultiver ouvertement; J’essaie de ne pas cacher mes attachements davantage et me sens plus légère de cette façon. Cacher nos attachements n’a aucun sens et crée un gros fardeau supplémentaire. Il n’y a rien à craindre si nous cultivons ouvertement et avec dignité. En fait, les gens devraient se sentir plus confortables autour de nous parce que nous sommes à l’aise et ne cachons pas qui nous sommes.

Avec les Chinois et les Occidentaux pratiquant ensemble maintenant, le nouveau site de pratique de Chinatown a vite évolué. Je me réjouis de voir les progrès des autres pratiquants et de moi-même. Je ne parle pas leur langage mais je vois beaucoup de beauté et de pureté sur les visages de mes camarades pratiquants chinois. L ‘expression sérieuse du visage de quelques autres et du mien auparavant semble avoir disparu. Nous sommes devenus plus amicaux et moins inquiets. Même avec la barrière du langage, les sourires et la compassion des pratiquants peuvent viser directement le cœur d’une personne. Avec notre propre amélioration et la luminosité de nos cœurs, l’environnement change constamment et de manière spectaculaire. Beaucoup de chinois ordinaires plaisantent avec nous, sourient avec nous, et semblent se sentir confortables dans l’environnement des pratiquants de Falun Dafa. Nous ne sommes plus des étrangers et ils ont commencé à venir pour apprendre les exercices.

Ma dernière pensée va aux pratiquants en Chine qui ne sont pas différents des Chinois sur notre site de pratique ou ici dans le public. Ils sont nos amis et camarades pratiquants. Ne les oublions jamais et faisons tout ce que nous pouvons pour améliorer leur situation.

Merci.


Vous pouvez imprimer et faire circuler tous les articles publiés sur Clearharmony et leur contenu, mais veuillez ne pas omettre d'en citer la source.

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