Mme. Zhang Haiyan s’effondre mentalement et meurt après avoir été torturée au Camp de Travail de Masanjia

Mme Zhang Haiyan, 34 ans, vivait dans le comté de Heishan, province de Liaoning. A la mi-septembre 2001, elle alla faire appel à Beijing. La police de Beijing l’arrêta et demanda par la suite à la police locale et aux fonctionnaires du gouvernement de la ramener. Après qu’ils l’aient ramenée, elle fut sauvagement battue par la police locale. Puis ils la condamnèrent à 2 ans de rééducation par le travail forcé et la transférèrent au Camp de Travail de Masanjia.

Dans le camp, elle fut soumise à toutes sortes de tortures. Elle fut suspendue pendant de longues périodes de temps. Tout son corps fut attaché, puis elle fut battue. De plus, la police lui ordonna de croiser les jambes l’une sur l’autre et de presser ses paumes devant sa poitrine. Puis ils lui menottèrent les mains, et elle dut rester dans cette position pendant un long moment. Elle fit une grève de la faim en protestation, ce qui lui valut d’être encore plus brutalement torturée. Après presque deux ans, elle était au bord de l’effondrement mental. En février 2003, lorsque sa famille lui rendit visite, ils remarquèrent que sa tête était enveloppée dans de la gaze, que ses mains étaient sérieusement enflées et qu’elle ne pouvait plus parler. Un mois plus tard, le 21 mars 2003, le camp de travail informa sa famille de venir la reprendre. A ce moment, Zhang était totalement désorientée et ne pouvait plus prendre soin d’elle même. Lorsque sa famille arriva au camp, les responsables du camp leur dirent , « Nous ne lui donnons qu’un mois de sortie. Un mois plus tard, nous reviendrons la prendre pour l’amener au camp de nouveau. » A son retour, les membres de la famille découvrirent trois profondes cicatrices sur sa tête et son cou.

La torture à long terme avait causé de grands dommages physiques et mentaux à Zhang Haiyan. Pendant les dix mois qu’elle passa chez elle, elle n’osait parler à personne, même pas à son mari où ses enfants. Les membres de sa famille n’osaient pas parler à voix haute pour ne pas l’effrayer. Même les pleurs d’un enfant à proximité l’effrayaient au point que son visage devenait pale et qu’elle tremblait. Elle est décédée le 18 janvier 2004.

Les parties responsables de la persécution de Zhang Haiyan:

Brigade de la sécurité nationale des services de police du comté de Heishan County

Poste de police de la ville de Hujia
Camp de travail de Masanjia

Version chinoise disponible à:
http://www.minghui.org/mh/articles/2004/4/23/72976.html

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