Les médias internationaux couvrent le témoignage d'un survivant des prélèvement forcés d'organes orchestrés par le régime chinois

« Le premier survivant connu du prélèvement forcé d'organes en Chine s'exprime »
 
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Cheng Peiming, un pratiquant de Falun Gong ayant survécu au prélèvement forcé d'une partie de ses d’organes, a raconté son expérience lors d’une conférence de presse à Washington DC le 9 août 2024. Son récit a été repris par plusieurs médias, Cheng Peiming étant qualifié de « victime typique » des atrocités de prélèvements d’organes perpétrés par le Parti communiste chinois (PCC).

Cheng Peiming, pratiquant de Falun Gong du Heilongjiang, (deuxième à droite), a raconté comment ses organes ont été prélevés sans consentement lors d'une conférence de presse tenue le 9 août 2024.

The Telegraph : premier survivant connu du prélèvement forcé d'organes en Chine

Dans un article publié le 9 août dans le quotidien britannique The Telegraph la journaliste Iona Cleave raconte « une victime chinoise de prélèvement d'organes s'est réveillée enchaînée à son lit avec des parties de son foie et de ses poumons manquantes. Cheng Pei Ming raconte comment il s'est échappé de l'hôpital et a fui la torture « insupportable » en Chine. »

« Le premier survivant connu de la campagne de prélèvement forcé d'organes contre des prisonniers religieux en Chine a déclaré qu'il était désormais prêt à s'exprimer et à dénoncer le « mal » du Parti communiste chinois.

Cheng Pei Ming, 58 ans, qui s'est exprimé publiquement pour la première fois à Washington vendredi, a décrit comment il ressent encore une « douleur extrême » 20 ans après que des parties de son poumon et de son foie ont été retirées de force.

« Je pensais qu'ils allaient me tuer. Je ne suis pas sûr qu'ils pensaient que je pourrais survivre, mais j'y suis parvenu », a déclaré M. Cheng au Telegraph en retirant sa chemise pour exposer une cicatrice qui s'étend de la poitrine jusqu'au dos.

« M. Cheng dit qu’il a été détenu et torturé pendant des années par l’État chinois parce qu’il pratiquait le Falun Gong.

« Dans les décennies qui ont suivi l'interdiction du Falun Gong et la persécution de ses adeptes, l'industrie chinoise de la transplantation d'organes a explosé. Des organes vitaux sont devenus disponibles en quelques jours dans les hôpitaux publics, un délai qu'aucun autre système national de transplantation n'a jamais été en mesure de respecter ailleurs dans le monde.

« En 2019, un tribunal indépendant de Londres a jugé que le gouvernement chinois continuait de commettre des crimes contre l’humanité en ciblant les minorités, notamment le mouvement Falun Gong, pour le prélèvement d’organes.

« En 2021, des experts des droits de l’homme de l’ONU ont signalé qu’outre les pratiquants de Falun Gong, d’autres minorités avaient été ciblées, notamment les Ouïghours, les Tibétains, les musulmans et les chrétiens détenus en Chine.

« M. Cheng a déclaré qu’il ne comprenait pas pourquoi ils s’en prenaient à une religion qui prônait la paix.

« Le Falun Gong enseigne aux gens à être bons et à avoir de la compassion et de l’empathie pour tous. Nous ne voulons pas nuire à la société, la persécution contre nous n’aurait jamais dû avoir lieu », a-t-il déclaré.

« M. Cheng a été arrêté une première fois en septembre 1999. Il a déclaré avoir été torturé et sommé d’abandonner sa foi. Lorsqu’il a refusé, il a été expulsé avec sa famille de son domicile dans la province orientale du Shandong.

« Dans les années qui ont suivi, il a été « kidnappé par le PCC » à cinq reprises, subissant à chaque fois des tortures « insupportables », a-t-il déclaré.

« Je me souviens avoir demandé : "Pourquoi ne me tuez-vous pas plutôt ?" Et ils ont répondu : "C'est trop facile, nous prenons beaucoup de plaisir à vous torturer" », a déclaré M. Cheng.

« En 2002, il a été condamné à huit ans de prison. Il se souvient avoir vu d’autres détenus du Falun Gong disparaître. Certains ont été envoyés dans des camps de travail dits de « rééducation » ; d’autres ont été torturés à mort.

« En juillet 2004, M. Cheng a déclaré qu'il avait été traîné dans un hôpital où des agents du tristement célèbre Bureau 610 du PCC – surnommé « la Gestapo chinoise » – ont essayé de lui faire signer des formulaires de consentement. Lorsqu'il a refusé, ils l'ont jeté à terre et l'ont endormi.

« Sa famille a été informée qu’il subissait une intervention chirurgicale et qu’il avait 20 % de chances de survie.

« M. Cheng s'est réveillé trois jours plus tard, terrifié, enchaîné à un lit et avec une incision de 35 cm sur la poitrine. Les experts en transplantation ont depuis confirmé que les scanners montrent que des sections du foie et du poumon gauche de M. Cheng ont été retirées chirurgicalement.

« Deux ans plus tard, les gardiens de prison l’ont ramené à l’hôpital. Ils n’avaient aucune raison de m’opérer, alors j’ai compris que j’allais être tué. On a dit à ma famille que j’avais avalé des couteaux et que je n’avais aucune chance de survivre. »

« Mais une occasion inattendue de s’échapper s’est présentée. Son garde s’était endormi, alors M. Cheng s’est enfui.

Pendant neuf ans, « j’ai vécu une vie d’évasion et de dissimulation sous de faux noms », a-t-il déclaré, ajoutant que le PCC « voulait me retrouver et me tuer pour dissimuler ce qu’il avait fait ».

« Il a fini par s’échapper en Thaïlande où « j’ai eu l’impression que j’aurais pu être tué à tout moment », a déclaré M. Cheng. Il ne s’est senti en sécurité qu’une fois arrivé sur le sol américain en 2020. »

« En juin, la Chambre des représentants des États-Unis a adopté la loi sur la protection du Falun Gong, qui vise à mettre fin à la persécution du Falun Gong par le PCC ainsi qu’aux prélèvements forcés d’organes sur les pratiquants de cette foi appréhendés.

« M. Cheng ne ressent toujours pas certaines parties de sa poitrine et il lutte quotidiennement contre des décharges de douleur qui se propagent dans tout son corps.

« Mais il est maintenant prêt à raconter son histoire. Je veux que le monde sache à quel point le PCC est pervers. Il ne cherche pas seulement à nuire aux gens en Chine, mais au monde entier. Je dois révéler ce qui est arrivé au Falun Gong. »

« Le Dr Charles Lee, un éminent défenseur du mouvement Falun Gong, qui a lui-même été arrêté et torturé en raison de ses croyances par le PCC en 2003, a déclaré au Telegraph que l'importance du témoignage de M. Cheng ne pouvait être surestimée.

« Nous avons entendu parler depuis des décennies des traitements extrêmement inhumains subis par les pratiquants de Falun Gong, de personnes torturées à mort, de corps ouverts et d’organes manquants. Mais maintenant, nous avons le premier témoin vivant. »

Il a ajouté : « Cela devrait servir d’alarme aux peuples et aux gouvernements du monde entier : le PCC ne se soucie pas des vies humaines. »

The diplomat : un aperçu des horreurs auxquelles sont confrontés les adeptes du Falun Gong

Le journal The Diplomat basé à Washington DC a rendu compte des atrocités subies par Cheng Peiming dans un article intitulé « Le premier survivant connu du prélèvement forcé d'organes en Chine s'exprime » publié le 10 août.

« Son témoignage a offert un aperçu rare et troublant des horreurs auxquelles sont confrontés les prisonniers d’opinion en Chine, en particulier les pratiquants de Falun Gong.

« Cheng serait le seul survivant connu du prélèvement forcé d'organes en Chine, et son témoignage est sans précédent pour révéler les horreurs cachées de cette industrie brutale.

« Cheng a été détenu et torturé à plusieurs reprises entre 1999 et 2004 pour sa pratique du Falun Gong. Durant son emprisonnement, Cheng a été soumis à des tests sanguins forcés, un indicateur inquiétant de la viabilité de ses organes pour une transplantation. « Ils m'ont fait subir des tests sanguins à de nombreuses reprises et m'ont soumis à toutes sortes de tortures inhumaines », a-t-il noté.

« La torture en prison était très systématique. L'une était mentale et l'autre physique. Ils ont mis ma famille et moi sous pression mentalement car ils voulaient que j'abandonne ma foi dans le Falun Gong et si je ne le faisais pas, ils forceraient ma femme à divorcer pendant que je serais en prison. » On a dit à Cheng que si sa femme ne divorçait pas, elle serait confrontée à la même persécution que lui.

« J’ai eu de la chance, j’ai survécu. Mais il y en a d’innombrables autres qui n’ont pas survécu. Leurs voix ont été réduites au silence, mais je continuerai à parler en leur nom. Le monde doit savoir ce qui se passe en Chine. On ne peut pas laisser ce mal perdurer. »

Australie : News.Com.Au « Le témoignage est une preuve incontestable »

Le site australien News.com.au a rapporté le 9 août : « Le premier survivant connu du prétendu prélèvement forcé d'organes en Chine a déclaré qu'une partie de son poumon et de son foie avait été sectionnée.

« Cheng Pei Ming dit avoir enduré des années de prison et de torture pour avoir pratiqué la religion Falun Gong contre la volonté du Parti communiste chinois.

« Des rumeurs de prélèvement d’organes par le gouvernement chinois circulent depuis des années, et les experts affirment désormais que Cheng est une preuve « incontestable ».

« Le survivant a des radiographies qui montrent qu'une partie de ses organes a été retirée lorsqu'il a subi cette horrible expérience », a rapporté The Sun.

« En 2002, Cheng a été condamné à huit ans de prison.

Cheng a déclaré : « Après m'avoir emmené à l'hôpital contre ma volonté, ils ont essayé de me forcer à signer des formulaires de consentement pour une opération.

« Quand j’ai refusé, six gardes m’ont attrapé, m’ont maintenu au sol et m’ont injecté quelque chose.

« La prochaine chose dont je me souviens, c’est que j’étais dans un lit d’hôpital avec des tubes dans le nez et que je perdais et reprenais connaissance.

« Il y avait un tube contenant du liquide sanglant qui sortait de sous le bandage qui était de mon côté. »

« Il s'est réveillé enchaîné à un lit d'hôpital.

« Des tubes à oxygène ont été insérés dans son nez et il y avait une nouvelle coupure de 35 cm sur le côté gauche de sa poitrine, d'où sortait un tube de drainage.

« Il a été emprisonné deux ans plus tard et a de nouveau été admis pour une opération chirurgicale forcée.

« Il est considéré par les experts comme une « victime typique » de l’horreur du prélèvement d’organes en Chine, où les pratiquants de Falun Gong sont découpés de force. Mais il est également unique car il a survécu et a pu quitter la Chine. »

Version chinoise disponible

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