Dans ma jeunesse, je m'intéressais aux sciences, en particulier aux mathématiques et à la physique. Je n'avais que peu de talent lorsqu’il s’agissait des langues, et il m'a été particulièrement difficile d'apprendre ma langue maternelle, l'allemand. J'ai failli échouer à mon cours d'allemand. Plus tard, à l'université, j'ai choisi de me spécialiser dans les sciences.
J'avais travaillé mon allemand aussi longtemps que je me souvienne, mais mes compétences linguistiques ne s'étaient pas beaucoup améliorées avec le temps.
En continuant à pratiquer, de nouveaux centres d'intérêt se sont ouverts à moi. J'ai commencé à prendre des photos, à peindre, à écouter beaucoup de musique classique et à aller plus souvent au musée, à l'opéra et au théâtre. J'ai également commencé à aimer ma langue maternelle et la culture allemande en général. Avec le recul, j'ai eu l'impression de me réveiller d'un grand rêve.
En un clin d'œil, j'ai réalisé que j'avais opéré un changement fondamental. Je me souviens encore clairement de ce moment. C'était un samedi après-midi. J'étais assis à mon bureau, regardant le jardin par la fenêtre, lorsque j'ai soudain ressenti une envie intérieure d'écrire un poème, j'ai pris mon stylo et j'ai écrit ceci :
- Dans l'espace où nous sommes perdus
On est perdu et on erre dans ce monde.
Avec une vision trouble dans le brouillard, on lutte pour faire un pas.
Se noyant dans le désir et l'avidité.
En suivant de faux principes, on survit dans la saleté.
On cherche la paix intérieure.
Endurant les moqueries des mauvais êtres.
Chaque pas détermine si on est heureux ou triste.
On oublie sa véritable patrie.
Le temps file.
L'univers change rapidement.
La lumière apparaît soudain dans l'obscurité.
Les cieux deviennent purs et un nouvel univers a ouvert sa porte.
Le Créateur est dans le grand dôme, et l’affaire est achevée.
Après avoir écrit la dernière partie, j'ai posé mon stylo et je me suis demandé : "Qu'est-ce que cela ?" En regardant le papier, j'ai réalisé que je venais d'écrire un poème. C'est ainsi qu'est né mon premier poème.
Treize années se sont écoulées depuis ce moment, et pendant ce temps, j'ai appris à apprécier et à aimer ma langue maternelle. Elle est si puissante et si particulière. Elle est précise, mais en même temps délicate et tendre. Goethe, Schiller et bien d'autres écrivains allemands l'ont compris et l'ont utilisé avec talent.
J'ai aujourd’hui publié plus de 700 poèmes, dont certains ont été inclus dans des anthologies, et je travaille actuellement sur un recueil de poèmes.
Au cours de ma pratique, ma collection de livres s'est agrandie de façon exponentielle. J'aime lire des poèmes de Goethe et de Schiller, et vous trouverez de nombreux poèmes allemands sur mon étagère. Mon horizon s'est élargi bien au-delà des domaines techniques et scientifiques. Aujourd'hui, je crois que si je n'avais pas pratiqué le Falun Dafa, je n'aurais pas été en mesure d'ouvrir le trésor de la langue allemande et d'avoir accès à cette vaste et profonde culture et à la poésie allemande.
Je remercie le Maître du fond du cœur pour ce cadeau. J'ai l'impression d'être de retour à la maison.
Merci, Maître!
Version anglaise
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