Le 20 juillet de cette année a marqué le 23e anniversaire du début de la répression du Falun Gong par le Parti communiste chinois (PCC) en juillet 1999. Au cours des deux dernières semaines, les pratiquants de Falun Gong de 38 pays ont dressé et soumis une nouvelle liste de responsables de la persécution à leurs gouvernements respectifs, les exhortant à les tenir pour responsables. Les pratiquants proposent d’interdire aux coupables et à leur famille d’entrer dans ces 38 pays, ainsi que de geler leurs avoirs dans ces pays.
Parmi ces pays figurent les Five Eyes, à savoir les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada, l’Australie et la Nouvelle-Zélande, et les 23 pays de l’Union européenne : la France, l’Italie, l’Espagne, les Pays-Bas, la Pologne, la Belgique, la Suède, l’Autriche, l’Irlande, le Danemark, la Finlande, la République tchèque, le Portugal, la Grèce, la Hongrie, la Slovaquie, le Luxembourg, la Croatie, la Slovénie, la Lettonie, l’Estonie, Chypre et Malte. En outre, 10 pays d’Asie, d’Europe et d’Amérique, dont le Japon, la Corée du Sud, l’Indonésie, la Suisse, la Norvège, le Liechtenstein, Israël, le Mexique, le Chili et la, sont également impliqués. La Lettonie, le Chili et la République dominicaine ont participé pour la première fois à cette initiative.
Toutes ces personnes ont participé à la persécution du Falun Gong en Chine. La liste soumise comprenait des détails sur les crimes des personnes compilés à partir des reportages de Minghui. Il y a trois ans, les responsables du Département d’État américain ont déclaré que les informations fournies par les pratiquants de Falun Gong dans le passé étaient crédibles et présentées de manière professionnelle, et pourrait servir de modèle à d’autres organisations.
Les rapports annuels sur les droits de l’homme et les rapports religieux publiés par le gouvernement américain citent des statistiques sur la persécution (comme les cas de décès, le nombre de pratiquants condamnés et le nombre de pratiquants détenus), ainsi que des cas individuels, provenant directement de Minghui.
De même que les listes précédentes, la nouvelle liste nomme les responsables du PCC impliqués dans la persécution à différents niveaux du gouvernement et dans différentes agences et organisations. En voici quelques exemples :
* Tang Yijun : secrétaire du Groupe de direction du Parti et ministre du ministère de la Justice, membre de la Commission des affaires politiques et juridiques (CAPJ) du Comité central du PCC
* Liu Zhenyu : ancien vice-ministre de la Justice, membre du groupe de direction du Parti
* Shao Lei : ancien directeur du Bureau de l’administration pénitentiaire du ministère de la Justice.
* Xu Jiaxin : secrétaire du groupe de direction du Parti et président de la Cour supérieure de la province du Jilin
* Ding Shunsheng : secrétaire du groupe dirigeant du Parti et procureur en chef du parquet provincial du Hebei
* Wei Yanming : président de la Haute Cour de la province du Hebei, secrétaire du Groupe de direction du Parti, membre du CAPJ provincial
* Zhang Jiatian : secrétaire du groupe de direction du Parti et président de la Haute Cour du Shandong, président de l’Institut de formation des juges du Shandong
* Bi Baowen : ancien vice-gouverneur de la province du Heilongjiang, membre du groupe dirigeant du Parti, secrétaire adjoint du CAPJ, directeur du Département de police provincial, secrétaire du Comité du Parti et inspecteur en chef
* Ma Tingdong : directeur adjoint du Bureau 610 de la province du Liaoning, secrétaire adjoint du CAPJ du Liaoning
* Lin Zhimin : secrétaire du groupe de direction du Parti et directeur du Département de la justice de la province du Liaoning, directeur politique du Bureau d’administration pénitentiaire de la province, membre du CAPJ du Liaoning
* Lin Fenghai : ancien membre du Comité permanent du Comité du Parti de la province du Shandong, secrétaire du CAPJ du Shandong, vice-président de la Conférence consultative politique provinciale
* Yi Zhenli : secrétaire adjoint du Parti du CAPJ de la province du Henan, directeur du Bureau 610
* Fan Huaping : membre du groupe de direction du Parti du gouvernement provincial du Shandong, vice-gouverneur, secrétaire adjoint du CAPJ du Shandong, secrétaire du Parti et directeur du Département de police provincial, président du Collège de police du Shandong
* Liu Jianmin : directeur adjoint et secrétaire adjoint du Parti au ministère de la Justice de la province du Hebei, directeur du Bureau provincial de l’administration pénitentiaire, secrétaire du Comité du Parti
* Feng Gang : membre du Comité du Parti et directeur adjoint du ministère de la Justice de la province du Jilin, secrétaire du Parti et directeur du Bureau d’administration pénitentiaire de la province
* Liu Yazhou : maire adjoint de la ville de Harbin (province du Heilongjiang), membre du groupe du Parti de Harbin, directeur et secrétaire du Parti du Département de police de Harbin, inspecteur en chef, directeur du Bureau du groupe principal de coordination de la sécurité de l’application des lois administratives municipales
* Wu Zhe : ancien procureur en chef du parquet de la ville de Dalian, province du Liaoning
* Jian Biao : secrétaire adjoint du Parti à la Conférence consultative politique du peuple chinois (CCPPC) de Shenyang, province du Liaoning, ancien secrétaire du Parti de la ville de Chaoyang, province du Liaoning
* Yang Mingxin : directrice de la prison pour femmes du Heilongjiang
* Shi Genghui : Directeur politique de la prison pour femmes du Heilongjiang
* Tao Shuping : chef de la neuvième cellule de la prison pour femmes du Heilongjiang.
Les responsables de niveau intermédiaire et inférieur figurant sur la liste n’ont pas été inclus ici.
La sanction vis-à-vis des auteurs de violations des droits de l’homme a été mise en œuvre dans de plus en plus de pays. La loi américaine Global Magnitsky Act adoptée en 2016 était initialement conçue pour rester en vigueur pendant six ans et expirer le 23 décembre 2022. Mais le Congrès américain a mis à jour la loi cette année pour la rendre permanente.
Les responsables du Département d’État américain ont encouragé les organisations religieuses et confessionnelles à soumettre des listes d’auteurs de violations des droits de l’homme. Ils ont indiqué qu’il existait toute une série de mesures juridiques permettant de demander des comptes aux auteurs de ces actes.
Outre le Global Magnitsky Act, il y a la section 7031(c) de la loi sur les crédits du Département d’État, des opérations étrangères et des programmes connexes (Department of State, Foreign Operations, and Related Programs Appropriations Act) qui concerne les violations des droits de l’homme. En outre, il existe des lois sur l’immigration générale et la sécurité des frontières. Il y a toujours au moins une mesure légale applicable, a déclaré un fonctionnaire du Département d’État américain. Bien que les procédures juridiques impliquant le Global Magnitsky Act puissent être compliquées, d’autres lois sont plus faciles à mettre en œuvre et peuvent s’appliquer tant aux auteurs qu’aux membres de leur famille. Il n’est pas non plus nécessaire de fournir des explications en cas de refus de visa, car l’obtention d’un visa est un privilège. Les auteurs eux-mêmes savent pourquoi leur demande de visa a été refusée, même si la raison n’est pas forcément rendue publique.
À l’heure actuelle, des lois sur la responsabilité en matière de droits de l’homme ont été adoptées aux États-Unis, au Canada, au Royaume-Uni, en Australie et dans les 27 pays de l’UE. Bien que ne faisant pas partie de l’UE, la Norvège dispose également de la loi sur la mise en œuvre des sanctions internationales à l’encontre des auteurs de violations des droits de l’homme. Au Japon, le Parlement et les groupes de défense des droits de l’homme discutent également de lois similaires. Il est dit que le gouvernement japonais peut se référer aux lois existantes relatives au commerce extérieur pour sanctionner les auteurs de violations des droits de l’homme en gelant leurs avoirs ou en leur refusant l’entrée sur le territoire.
Les pays occidentaux partagent également des informations sur les auteurs de violations des droits de l’homme. Les États-Unis, le Canada et le Royaume-Uni ont collaboré étroitement dans ce domaine en organisant des réunions intergouvernementales annuelles et régulières. Les groupes religieux et confessionnels persécutés (y compris le Falun Gong) sont invités. Lors de ces réunions, les politiques et les progrès des lois sur la responsabilité en matière de droits de l’homme sont discutés. Les questions et suggestions des groupes persécutés sont également prises en compte.
Lors du deuxième sommet annuel sur la liberté religieuse internationale, qui s’est tenu à Washington DC à la fin du mois de juin 2022, les sanctions contre les auteurs de violations de la liberté religieuse ont constitué un sujet brûlant et ont été bien accueillies par les parlements présents à la conférence. Des fonctionnaires du Département d’État américain chargés de la sécurité et des droits de l’homme ont également visité le stand des pratiquants de Falun Gong. Après avoir entendu parler de la répression en Chine, ils ont déclaré que la persécution était inimaginable et constituait un génocide.
Toute forme de persécution des pratiquants de Falun Gong est illégale et les auteurs seront finalement tenus pour responsables. Nous les avertissons ici de ne pas prendre de risques, car ce n’est qu’une question de temps avant qu’ils ne soient inclus dans la liste des sanctions des pays occidentaux. En continuant à participer à la persécution, ces personnes et leurs familles ne pourront plus voyager, étudier, faire des affaires ou s’installer dans ces pays. En cessant leur mauvaise conduite, ces personnes pourraient faire des choses pour réparer les pertes qu’elles ont causées aux pratiquants de Falun Gong.
Dans la bataille entre le bien et le mal, nous choisissons tous un camp. Les auteurs, y compris les membres des forces de l’ordre, les procureurs, les juges et les gardiens des centres de détention, sont censés protéger et faire respecter la justice pour les innocents. Cependant, sous la directive du Bureau 610, ils ont suivi la politique de persécution pour nuire aux pratiquants innocents. Lorsque le jour viendra de demander des comptes au PCC pour ses crimes contre les pratiquants, ils n’échapperont pas à la justice. Nous espérons sincèrement qu’ils cesseront de suivre le PCC pour faire de mauvaises actions afin d’aider les pratiquants de Falun Gong et de s’aider eux-mêmes.
Traduit de l’anglais
Version anglaise :
https://en.minghui.org/html/articles/2022/8/11/202738.html
Version chinoise :
https://www.minghui.org/mh/articles/2022/8/10/447488.html
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